Il est regrettable de constater qu'à TVA Sports, la critique de Cayde Primeau peut parfois prendre des proportions excessives et blessantes.
Dans le cas de Jean-Charles Lajoie et de ses récentes déclarations à l'encontre de Cayden Primeau, la ligne de la décence semble avoir été franchie avec une férocité peu commune.
«Si on n’a pas démissionné sur lui, pourquoi on a repêché trois gardiens l’an dernier? Primeau, c’est fini. L’organisation n’en veut plus et ne sait pas quoi faire avec lui. On est en train de le brûler raide»,
Dans ses propos, Lajoie n'a pas mâché ses mots. En effet, il a évoqué Primeau de façon particulièrement cinglante, le décrivant comme un joueur sans valeur, dénué de tout potentiel pour l'avenir du Canadien de Montréal.
«Je n’ai pas aimé son match contre les Penguins. Il a donné deux mauvais buts, le premier et le troisième. Est-ce qu’il donne de mauvais buts parce qu’il n’est pas bon ou est-ce qu’il donne de mauvais buts parce qu’il joue aux deux semaines? Ou est-ce les deux? Un mélange des deux.»
Il a souligné de façon cruelle les prétendues limites du jeune gardien, allant jusqu'à affirmer qu'il était condamné à l'échec dans sa carrière professionnelle.
Ces attaques, aussi violentes qu'elles soient, semblent être motivées par une vision extrêmement pessimiste et un désir manifeste de provoquer un impact médiatique.
Cependant, en cherchant à susciter l'attention à tout prix, Lajoie a négligé le respect élémentaire qui devrait être accordé à tout athlète, quel que soit son niveau de performance: la chance de jouer des matchs.
«Il ne joue pas assez. C’était seulement son 12e départ hier, ça ne marche pas. Ce n’est pas suffisant.»
Cayden Primeau est un être humains avant tout. Il mérite d'être traités avec dignité et respect chez le CH et on l'a traité comme un moins que rien.
Il est à espérer que de tels commentaires ne vont pas affecter Cayden Primeau et que, malgré ces paroles blessantes, il saura puiser dans sa détermination et son talent pour poursuivre son développement et réaliser ses rêves sur la glace, même à l'extérieur de Montréal.