Jean-Charles Lajoie semble avoir décidé de régler ses comptes avec la mairesse de Montréal, Valérie Plante, et il a été sans pitié.
Dans une sortie publique sans pitié, il a critiqué la gestion de la ville et a exprimé sa déception quant à la façon dont Montréal a évolué sous l'administration actuelle.
Lajoie a commencé par mettre en lumière l'effervescence sportive qui a animé Montréal en une journée, avec trois événements majeurs rassemblant des foules enthousiastes samedi dernier.
Le match historique entre Montréal et Toronto dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) au Centre Bell, suivi des matchs du CF Montréal et du Rocket de Laval, a attiré des milliers de spectateurs, démontrant ainsi l'engouement pour le sport dans la métropole.
Cependant, malgré cette excitation sportive, Lajoie n'a pas pu s'empêcher de critiquer la gestion de Valérie Plante en matière de circulation.
Il a qualifié Montréal d'"île maudite" en raison des embouteillages et des travaux routiers incessants qui rendent les déplacements en voiture pénibles, pour ne pas dir catastrophiques.
"Tout ça malgré un circuit routier en totale déroute sur l’île de Valérie Plante. Montréal me fait pitié tellement elle n’est plus l’ombre de la ville agréable à fréquenter que j’ai connue et arpentée pour la première fois il y a bientôt 40 ans." (crédit: TVA Sports)
"C’est terrible comment il est hasardeux, voire impossible de circuler en véhicule automobile sur l’île maudite par les temps qui courent. La multiplication des travaux aux quatre coins de la ville rend les déplacements affreusement difficiles."
Pour lui, cette situation déplorable contraste avec l'image d'une ville agréable à vivre qu'il avait connue il y a des décennies.
"Ça met du monde heureux et excités de se rendre à un concert ou un match de sport des clients qui arrivent à leur événement en beau calvasse."
"Je ne comprends pas comment on a pu comme société en arriver là, mais clairement cette ville a besoin d’amour beaucoup plus que de totalitarisme sur fond vert à outrance sans véritable vision et dénudé de tout plan directeur."
Cette critique acerbe de la gestion de la circulation à Montréal a été suivie d'un plaidoyer pour l'ajout d'une franchise de la NBA dans la ville.
Lajoie a souligné les succès des équipes sportives existantes à Montréal, ainsi que l'enthousiasme des partisans pour le basketball.
Il a soutenu l'idée d'attirer une équipe de la NBA dans la métropole québécoise, affirmant que Montréal avait tout ce qu'il fallait pour soutenir une telle entreprise.
Cependant, Lajoie a également évoqué la nostalgie des Expos et a reconnu que le baseball majeur pourrait également prospérer à Montréal, mais uniquement avec un nouveau stade au centre-ville.
Pour lui, ces projets sportifs ne peuvent se concrétiser sans une vision ambitieuse et un engagement envers l'excellence, des qualités qu'il estime peut-être absentes chez les dirigeants actuels de la ville.
Il a raison. Valérie Plante n'a jamais aimé le sport. En fait, à part les vélos et le tofu, on se demande vraiment ce que la mairesse apprécie dans la vie.
Le message de Lajoie était clair : Montréal mérite mieux et a besoin de leaders visionnaires pour réaliser son plein potentiel dans le domaine sportif et au-delà.
"Autrement dit: sans vision, sans envergure, en croyant que nous sommes désormais nés pour un bien petit pain et qu’en conséquence on ne fera jamais de sandwichs pour personne, il faut oublier les projets sportifs structurants."
"Des moteurs de retombés économiques importants, mais aussi, et j’ai envie de dire surtout, des moteurs de fierté pour un peuple qui lentement mais surement reprend confiance en lui-même... à défaut de pouvoir avoir confiance en ces institutions."
Sa critique sans retenue de Valérie Plante et son plaidoyer pour des projets ambitieux reflètent un désir ardent de voir la métropole retrouver sa grandeur et sa fierté.
Pour ça, il faut que Madame Granola quitte la mairie de Montréal au plus vite. Qui l'aurait cru? Je suis d'accord avec Jean-Charles Lajoie.
Il faut sortir le champagne...