Les critiques et les détracteurs ne sont jamais bien loin de Jonathan Drouin.
Certains partisans du CH n'acceptent tout simplement pas que le Québécois connaisse toute une saison au Colorado.
Dans le monde sans pitié de la LNH, mais surtout dans la réalité de Jonathan Drouin qui aura toujours ses "haters" sur le dos, il devra toujours se battre à contre-courant.
Les détracteurs sont monnaie courante, mais dans le cas de Drouin, elles sont amplifiées "fois mille". C'est comme si certains partisans du CH n'acceptaient pas qu'il performe ailleurs alors qu'il n'a rien fait pendant six ans à Montréal.
Drouin ne s'en soucie guère et brille de manière éclatante, éclipsant les critiques qui l'entoure malgré ses succès présents.
Son coéquipier Samuel Girard et son entraîneur Jared Bednar, ont su faire taire les détracteurs tout en prouvant qu'il était loin de la retraite anticipée par plusieurs en début de saison.
Certains détracteurs de Drouin ont tenté de minimiser ses performances en prétendant que sa réussite sur la glace était uniquement due à son association avec les talents de Nathan MacKinnon et Mikko Rantanen.
Selon eux, Drouin serait simplement un "bénéficiaire" des deux vedettes. Toutefoist, Samuel Girard, le défenseur de l'Avalanche et coéquipier de Drouin, est monté au front pour défendre son coéquipier.
Girard n'a pas hésité à réfuter cette critique, affirmant avec conviction que c'était au contraire Drouin qui améliorait le jeu de MacKinnon et Rantanen.
«Jo, c’est un très bon patineur et un gars qui a une bonne vision du jeu. Les buts que Nate et Mikko comptent, des fois c’est Jo qui les prépare. C’est une ligne qui se complète très bien.» (crédit: Journal de Montréal)
Il a souligné la vision exceptionnelle de Drouin sur la glace, sa capacité à faire des passes précises et à créer des opportunités pour ses coéquipiers.
Les "Drouin-haters" ont dû constater que Girard était prêt à tout pour prendre la défense de Drouin, rétablissant ainsi la vérité sur les raisons de la résurrection du Québécois.
Son entraîneur-chef Jared Bednar s'est aussi fait un devoir de protéger Drouin en parlant de lui comme d'un élève modèle, soulignant son engagement envers le jeu d'équipe, son professionnalisme et son impact positif sur le vestiaire.
«Pour moi, la confiance, ça se mérite. Quand tu as un joueur qui est prêt à s’investir et qui souhaite s’améliorer pour aider l’équipe, c’est un incitatif pour l’entraîneur. Et Jo travaille beaucoup dans les entraînements, les séances vidéo. Il apprend et il communique bien avec ses compagnons de trio.»
«Nate est très exigeant envers lui-même et ses coéquipiers. Drou a une assez bonne relation avec lui pour accepter cette critique et donner de la rétroaction. Ça l’aide à se pousser à être meilleur. C’est une relation saine. C’est bon pour les deux. Ça donne à Nate un rôle de mentor, et Drou comprend ça et a élevé son jeu.»
Cette reconnaissance de son coach est le meilleur argument pour "légitimer" le jeu de Drouin sur la glace.
Alors que beaucoup prédisaient une fin imminente de carrière pour Drouin, le Québécois a contre-attaqué de la manière la plus percutante.
En effet, selon nos infos, Drouin va signer une prolongation de contrat au Colorado pour plusieurs saisons, renversant ainsi les préjugés et affirmant sa place indiscutable dans l'équipe.
La réalité actuelle est que Drouin a le dernier mot sur ses détracteurs, démontrant que son talent, son dévouement et sa contribution à l'équipe vont bien au-delà du fait de jouer avec MacKinnon et Rantanen.
Alors que la saison avance, Jonathan Drouin continue de prouver qu'il est loin de la retraite, qu'il est au sommet de son art et prêt à réécrire son histoire.
Après tout, il est encore jeune à 28 ans. Dans la vie, ce n'est jamais fini...