Rien ne va plus au Colorado. Après avoir essuyé une humiliante défaite de 8-4 face aux Golden Knights de Vegas, l'Avalanche est plongée dans une crise profonde.
La formation, déjà décimée par les blessures, se retrouve avec le pire "bottom 6" de la LNH, et les critiques ne cessent de pleuvoir.
L'alignement des deux derniers trios, composé de Miles Wood, Ross Colton et Logan O'Connor sur le troisième trio, ainsi que d'Ivan Ivan, Parker Kelly et Joel Kiviranta sur le quatrième, a été complètement dépassé lors de ce dernier match. Avec ces lacunes évidentes en profondeur, l'équipe se trouve dans l'urgence de se renforcer.
Les blessures continuent d'accabler l'Avalanche, qui doit composer sans Gabriel Landeskog, Artturi Lehkonen, et Valeri Nichushkin.
À cela s'ajoute maintenant l'absence de Jonathan Drouin, blessé au haut du corps, ce qui aggrave encore la situation déjà délicate de l'équipe.
Ça sent de plus en plus le brûlé.
Son absence vient compliquer les choses pour Jared Bednar, qui devra maintenant se tourner vers de jeunes espoirs comme Nikolai Kovalenko et Callum Ritchie pour combler le vide dans le top-6.
Pour Drouin, la situation est particulièrement décevante. Après avoir connu une saison encourageante l'an dernier avec une récolte de 56 points en 79 matchs, il avait décidé de parier sur lui-même en signant un contrat d'un an à rabais de 2 M$ pour rester à Denver.
Il espérait ainsi décrocher un contrat à long terme sur le marché libre l'été prochain. Or, cette blessure, même si pour l'instant, on parle de rien de sérieux, pourrait s'avérer coûteuse, réduisant ses chances d'obtenir un contrat lucratif.
Il aurait pu choisir la sécurité d'un contrat à long terme ailleurs, mais son choix de rester au Colorado pourrait bien lui coûter plusieurs millions.
Le contexte n'aide pas Drouin, qui se retrouve dans une équipe en perte de vitesse et minée par les absences.
L’Avalanche, une formation autrefois crainte pour son attaque dévastatrice, montre aujourd’hui des signes inquiétants de fragilité.
Les blessures des joueurs clés et les lacunes en profondeur mettent en évidence les difficultés de l'équipe à rester compétitive.
Pour les partisans, la frustration grandit, car ils voient une équipe qui est supposée se battre pour la Coupe Stanley s'enliser de plus en plus.
L'absence de Gabriel Landeskog se fait cruellement sentir, et les questions entourant la disponibilité de Valeri Nichushkin, suspendu pour des raisons personnelles, compliquent encore les choses.
Dans ce contexte, l’idée d’une prolongation de contrat pour Drouin devient de plus en plus incertaine. Malgré l'appui de Nathan MacKinnon, son fidèle compagnon de trio, l'avenir de Drouin à Denver est plus flou que jamais.
Il sera difficile pour lui de produire pour passer à la banque.
Alors que l'Avalanche traverse une période noire, Drouin se trouve à un carrefour déterminant pour sa carrière.
Loin de Montréal et de la pression accablante qui l'accompagnait, il a retrouvé une forme de sérénité au Colorado. Mais cette tranquillité d'esprit pourrait avoir un prix élevé, celui d'une sécurité financière compromise.
Pour un joueur qui a déjà connu des hauts et des bas au cours de sa carrière, l’enjeu est de taille : prouver qu’il peut rester en santé et redevenir un joueur clé, ou voir ses aspirations à long terme s’évanouir.
Le pari risqué de Jonathan Drouin pourrait se transformer en victoire ou en défaite amère.
Pour l’Avalanche, il faudra rapidement trouver des solutions, car la saison ne fait que commencer et les signaux d'alarme sont déjà bien visibles.
Le problème est que son cas semble être traité comme secondaire, presque négligeable par le DG du Colorado, Chris MacFarland, malgré l'importance qu'il accorde à son bien-être et à sa stabilité à Denver.
Pendant que Drouin espère sincèrement pouvoir prolonger son séjour au Colorado, il est clair qu'il devra accepter un sacrifice financier considérable pour le bien de l'équipe.
Drouin est relégué au second plan. Malgré ses efforts et ses performances, il n'a jamais été récompensé malgré le fait qu'il s'est fait sous-payer aussi la saison dernière à 825 000 dollars.
Même s'il a prouvé qu'il pouvait contribuer de manière significative, les dirigeants semblent prêts à lui offrir une entente à rabais, comme s'ils savaient que sa volonté de rester était si forte qu'il accepterait n'importe quelle condition.
"Il y a un certain cynisme dans tout cela", commente un expert de la LNH.
"On dirait que le Colorado joue toujours la montre, sachant que Drouin, par désir de stabilité et de santé mentale, acceptera un contrat inférieur à sa valeur marchande."
Malgré les sacrifices que l'on attend de lui, Drouin, lui, reste résolu.
Pour le Québécois, la question dépasse les enjeux financiers.
"Rester à Denver, c'est aussi pour ma santé mentale," a-t-il confié à un journaliste.
"Le hockey, c'est important, mais vivre dans un environnement où je peux me sentir bien et être moi-même, ça n'a pas de prix."
On sent que le DG de l'Avalanche profite de l'amour de Drouin pour le Colorado. On sent qu'il se fait avoir sur toute la ligne.