Josh Anderson est rendu un éléphant dans le vestiaire. Tout le monde parle de lui. Tout le monde a pitié de lui. Tout le monde regarde par terre en parlant de lui.

Tout le monde veut l'aider, mais tout le monde est tanné en même temps. Alors on le laisse tirer dans un filet désert....qu'il a manqué pratiquement à chaque fois. 

À go...on le prend tous en pitié....À go...on le dorlote comme un enfant à l'école qui a de la difficulté avec ses notes. On lui offre du tutorat...en le prenant avec des gants blancs.

" Adam Nicholas (le directeur au développement hockey chez le CH) m'a convaincu d'aller prendre des tirs dans un filet désert."

«Adam est un gars très positif, il a toujours le sourire, il amène beaucoup d'entrain à l'aréna. Il garde toujours le sourire et voit toujours la vie avec du bon côté. Même si je suis dans une léthargie complète, il me pousse à rester positif, il me me donne des exercices à faire pour m'améliorer , les choses que je peux changer dans mon jeu".

Justin Barron a aussi pris Anderson en pitié. Il lui a même donné son bâton. C'est "cute"

Quand il parle d’une petite chose, il y a le bâton qui reste un élément essentiel pour tout joueur de hockey. À l’entraînement, Anderson a échangé son bâton avec celui du défenseur Justin Barron, un autre droitier. 

«Je lui ai donné mon bâton. Nous avons pratiquement la même courbe, mais elle sont un peu différentes. Je voulais lui changer les idées."

Du côté de Martin St-Louis, pas question de le retirer de la première unité d'avantage numérique.

"Je veux qu'il garde son identité sans chercher à absolument marquer un but. Je veux qu'il soit robuste, je veux qu'il continue d'utiliser sa vitesse, je veux qu'il continuer à tirer. Il ne doit pas perdre son identité."

Mais quelle est l'identité de Josh Anderson. Un attaquant de puissance qui patine tête baissée NORD-SUD sans relever la tête? Un gars qui n'a pas l'intelligence ou le "HOCKEY IQ" pour jouer sur l'avantage numérique?

De quoi nous parle St-Louis?

“Je veux qu'il arrête de se dire et se répéter "Je dois marquer un but, je dois marquer un but, je dois marquer un but.” Il doit rester positif et créer des jeux positifs et il va finir par marquer sans y penser"

Tout ça est bien mignon, mais au final...c'est malaisant au possible. De grâce, sortez l'éléphant de la chambre, on ne respire plus...

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