Joshua Roy a toujours été bien plus qu'un simple joueur de hockey.
Connu pour sa réputation de "party boy", Roy a toujours été capable de concilier sa vie sociale trépidante avec ses engagements sportifs.
Cependant, un événement marquant lors du dernier camp d'entraînement a profondément transformé sa vie et ses habitudes.
En début d'année, la réputation de Roy à Montréal n'était pas des plus reluisantes. Renaud Lavoie, l'informateur de TVA Sports bien connu, n'avait pas hésité à pointer du doigt le manque de maturité de Roy à l'extérieur de la glace, affirmant que cela pourrait compromettre ses chances de percer l'alignement ou tout simplement de se faire rappeler dans la LNH.
Martin McGuire, quant à lui, allait jusqu'à prédire que Roy deviendrait un "flop" en raison de ses activités hors-glace.
Le journaliste parlait alors des rumeurs qui circulaient selon lesquelles la vie sociale de Roy était un facteur de préoccupation pour la direction de l'équipe.
Rappelons que Roy vivait seul dans la maison d'Alexis Lafrenière sur la Rive-Nord de Montréal, alors qu'il louait la demeure à son bon ami.
D'où venait ces rumeurs, qui représentaient en fait la réalité? C'est simple. Roy était fréquemment aperçu dans les bars, à la vue de tout le monde, profitant de la vie nocturne sans modération, même lors du camp d'entraînement.
En effet, lors du dernier camp d'entraînement, Roy, habitué à faire la fête et à s'entraîner le lendemain, a vécu une expérience qui a tout changé.
Un matin, après une soirée particulièrement festive, il s'est présenté à l'entraînement, mais cette fois, c'était trop pour son corps.
Il est tombé gravement malade pendant l'entraînement, une situation que l'entraîneur Martin St-Louis n'a pas tolérée.
St-Louis, connu pour son exigence et son professionnalisme, n'a pas accepté cette situation. Malgré un camp exceptionnel, Roy a été rétrogradé à Laval et St-Louis s'est chargé de tout raconté à Kent Hughes et Jeff Gorton, ce qui explique pourquoi cela a pris aussi longtemps avant qu'il soit rappelé.
Cette rétrogradation, bien que sévère, était un signal clair : il devait changer ses habitudes de vie s'il voulait réussir au plus haut niveau.
Le rappel avec le grand club a pris du temps, et cette période de réflexion a été cruciale pour Roy.
Cette expérience a été un véritable électrochoc pour lui. Conscient des attentes et de la rigueur nécessaires pour évoluer dans LNH, le Québécois a radicalement changé ses habitudes de vie.
Finies les soirées arrosées avant les entraînements. Roy a compris que pour atteindre ses objectifs et répondre aux attentes de ses entraîneurs et de ses coéquipiers, il devait adopter une hygiène de vie exemplaire.
De retour à Laval, Roy a travaillé sans relâche, prouvant à ses entraîneurs et à lui-même qu'il était capable de se concentrer entièrement sur son sport, malgré les fêtes lavalloises endiablées.
Et ce n'est pas une chose facile. Comparés aux joueurs de la LNH à Montréal, les jeunes du Rocket peuvent facilement franchir la ligne du party sans aucune limite possible.
Les "partys" seraient beaucoup plus intenses à Laval qu'à Montréal. Les jeunes sont souvent célibataires et ont moins de restrictions au niveau de l'entraînement et de l'encadrement. Mais Roy n'est pas retombé dans ses démons.
Son rappel dans la LNH a finalement eu lieu, et il a montré qu'il pouvait non seulement tenir la cadence, mais aussi exceller.
Ce changement de comportement a été salué par ses coéquipiers et ses entraîneurs. Roy est désormais un exemple de détermination et de maturité pour les jeunes joueurs.
Son histoire rappelle que même les talents les plus brillants doivent parfois passer par des moments difficiles pour réaliser leur plein potentiel.
Aujourd'hui, Joshua Roy est plus déterminé que jamais à réussir de percer l'alignement du CH dès le début et ne plus jamais retourner à Laval.
Il sait que la clé de son succès réside dans sa capacité à équilibrer sa passion pour le hockey avec une discipline de vie stricte.
Sa transformation est une leçon inspirante pour tous ceux qui aspirent à atteindre les sommets, montrant qu'avec du travail acharné, du courage et de la détermination, il est possible de surmonter les obstacles, de chasser les démons et de réaliser ses rêves.
Parions qu'au prochain camp d'entraînement, il ne va pas "rejeter" son déjeuner dans la poubelle...