La tension entre Joshua Roy et Martin St-Louis monte dangereusement, et il devient de plus en plus évident que les deux hommes ne sont pas sur la même longueur d'ondes.
Ce n’est plus un secret : la relation entre le jeune attaquant québécois et l’entraîneur-chef du Canadien est chaude...dans le mauvais sens..
St-Louis est toujours aussi cinglant lorsqu'il s’agit d’évaluer Roy, tandis que le joueur, visiblement frustré, semble tanné des critiques publiques.
La marmite chauffe, et il n’est qu’une question de temps avant qu’elle ne déborde.
Martin St-Louis n’a pas hésité à critiquer Roy après l'avoir renvoyé Roy à Laval.
« On ne sentait pas qu’il avait mérité la chance d’obtenir un poste pour commencer l’année avec nous. Josh sera le premier à dire qu’il ne nous en a pas assez démontré depuis le début du camp », a lâché St-Louis, comme un coup de massue.
Roy, lui, n’a même pas pris la peine de regarder ces déclarations.
« Je n’ai pas regardé ses déclarations. Je reste concentré sur moi-même, sur mon travail et mon jeu », a-t-il affirmé, dans une réponse qui cache une frustration évidente envers son coach.
St-Louis continue de répéter que cette rétrogradation est « méritée et calculée », citant un manque de constance, un manque d'effort, de responabilité défensive et de créativité offensive de la part de Roy.
Pourtant, Roy n’a pas été aidé non plus en étant jumelé à des vétérans en perte de vitesse comme Christian Dvorak et Josh Anderson, un trio qui n’a jamais vraiment trouvé son rythme.
Deux maigres mentions d’aide en cinq matchs préparatoires pour Roy, certes, mais peut-on vraiment blâmer un jeune joueur lorsqu’il est entouré de plombiers qui peinent eux-mêmes à suivre?
Parions qu'Alexandre Barré-Boulet ne se plaindra pas de commencer l'année avec Dvorak et Anderson.
Comme l'a dit Martin McGuire sur les ondes du 98,5 FM, Barré-Boulet a tassé Roy.
«On a senti moins d'intensité de Joshua Roy»
«Barré-Boulet est exactement dans la chaise de Joshua Roy»,
La véritable question ici n’est pas seulement la production de Roy sur la glace, mais plutôt la relation entre le joueur et son entraîneur.
Roy et dans sa bulle, loin des discours et des attentes imposées par St-Louis.
Il est clair que l’entraîneur du Canadien veut envoyer un message fort à son jeune espoir, mais la méthode choque.
Certains diront que St-Louis est trop dur avec un jeune qui, à seulement 21 ans, n’a disputé que 23 matchs dans la LNH.
D’autres estiment que c’est le moment ou jamais pour Roy de grandir. Mais au fond, cette ambiance malsaine commence à prendre une tournure toxique.
L’entourage de Roy, à commencer par son coéquipier chez le Rocket, Brandon Gignac, n’a pas caché sa colère face aux rumeurs qui circulent sur son attitude hors glace.
« C’est plate et c’est triste. Joshua est encore jeune et il a beaucoup à apprendre. C’est une bonne personne. Il a reçu une claque au visage avec cette nouvelle », a déclaré Gignac, visiblement frustré par les rumeurs qui entourent Roy, disant que ce dernier est un fêtard averti qui aime un peu trop les plaisirs de la nuit.
D’autres sources évoquent les frustrations de Roy face à la gestion du camp d’entraînement, un camp qu’il a lui-même décrit comme difficile à digérer, alors qu'il aurait voulu sa chance sur un trio offensif.
Le fossé entre St-Louis et Roy s’élargit à chaque jour qui passe. Roy, malgré son discours, a été touché profondément par cette rétrogradation et le discours de St-Louis aux médias, qu'il a bel et bien entendu.
Son entraîneur à Laval, Pascal Vincent, a décrit un joueur « déçu, mais réceptif ».
Pourtant, il est difficile de ne pas voir la fissure dans cette relation. Roy est encore jeune, mais il est aussi tanné d'être visé publiquement, et la confrontation avec St-Louis pourrait bien marquer un tournant dans sa carrière.
Est-il fait pour une ville comme Montréal? Il ne serait pas le premier Québécois à performer davantage ailleurs.
La tension monte et la situation entre Joshua Roy et Martin St-Louis ne cesse de se dégrader. D’un côté, Roy se concentre sur lui-même, refusant officiellement de prêter attention aux critiques publiques de son entraîneur, mais cette attitude en dit long sur le fossé qui les sépare.
St-Louis, de son côté, est déterminé à lui faire payer le prix de ce qu’il perçoit comme un manque de constance et d’effort.
Le message est clair, mais la méthode choque : au lieu de rapprocher les deux hommes, elle risque de creuser un gouffre.
L’histoire de Joshua Roy ne fait que commencer, mais il est déjà clair qu’il faudra plus qu’un simple discours pour réparer cette relation tendue.
St-Louis veut un joueur plus mature et constant, mais Roy, blessé dans son orgueil, pourrait finir par prendre un autre chemin si cette situation perdure.
La marmite est en ébullition, et si rien n’est fait, elle pourrait bien exploser.
À suivre...