Alors que le nom de Logan Mailloux continue de circuler dans les rumeurs de transactions, notamment vers Anaheim ou Columbus, celui de Joshua Roy s’ajoute également à la liste des joueurs ciblés par d’éventuelles négociations.
Que ce soit pour Trevor Zegras ou David Jiricek, Roy est fréquemment mentionné, et on comprend pourquoi. Le jeune Beauceron affiche un comportement exemplaire à Laval, mais son absence prolongée de l’alignement du Canadien soulève des questions.
Est-il laissé volontairement à Laval pour travailler sur son développement, ou est-il simplement une monnaie d’échange en attente d’être utilisée?
Plusieurs journalistes et analystes s’entendent pour dire que l’avenir de Roy pourrait ne pas s’écrire à Montréal.
Si les rumeurs affectent clairement Logan Mailloux, elles semblent avoir eu un effet inverse sur Joshua Roy. Plutôt que de sombrer, l’ailier de 20 ans semble avoir été fouetté par les spéculations.
Depuis le début de la saison, il montre des améliorations notables, non seulement dans ses statistiques offensives, mais aussi dans son jeu défensif – une facette qui lui avait souvent été reprochée.
Avec 13 points en 14 matchs cette saison, Roy affiche une production offensive impressionnante, qui le mènerait vers une saison de 67 points en 72 matchs, un net progrès par rapport à l’an dernier.
Il dirige plus de tirs au filet, crée davantage de chances de marquer et contrôle la rondelle plus efficacement en zone offensive.
En bref, Roy continue d’évoluer comme un joueur complet, bien au-delà de son étiquette initiale de simple marqueur.
Le défi principal pour Joshua Roy reste sa capacité à s’impliquer défensivement, un aspect sur lequel il a manifestement mis beaucoup d’efforts cette saison.
Une séquence récente, où il a effectué un repli défensif spectaculaire en prolongation, soutirant la rondelle à un adversaire échappé, a été largement saluée.
Ce genre de jeu démontre non seulement son implication, mais aussi sa compréhension accrue des responsabilités défensives.
Roy bloque davantage de tirs et se retrouve parmi les 30 meilleurs attaquants de la Ligue américaine de hockey dans cette catégorie.
Bien qu’il ne soit pas encore reconnu comme un attaquant défensif, il progresse dans cette facette, une condition essentielle pour un rappel à Montréal.
Pascal Vincent, son entraîneur-chef à Laval, met la pression sur le CH pour qu'on le rappelle:
« Il joue très bien et essaie de faire les bonnes choses. Il se met dans les lignes de tir, son bâton est efficace, et son attention aux détails en zone défensive et neutre est là. »
Malgré ces progrès, Joshua Roy reste "pogné" à Laval, une situation qui alimente les spéculations sur son avenir.
Certains se demandent si le Canadien veut le garder dans la Ligue américaine pour le « casser » et travailler sur ses lacunes, ou s’il est simplement préparé en vue d’un échange imminent.
Avec des rumeurs persistantes le liant à Anaheim ou Columbus, plusieurs observateurs croient que Roy pourrait être sacrifié pour obtenir un joueur clé comme Trevor Zegras ou David Jiricek.
Paradoxal n'est-ce pas? Roy serait une pièce précieuse pour renforcer l’alignement du Canadien, surtout avec une attaque qui manque parfois de mordant.
Mais son absence prolongée dans la LNH pourrait aussi indiquer que le Canadien envisage de l’échanger avant qu’il ne devienne incontournable dans l’alignement.
Si Roy progresse en défense, tout n’est pas parfait. L’an dernier, le Rocket de Laval accordait 1,17 but attendu par 20 minutes à forces égales lorsqu’il était sur la glace, ce qui le classait presque au dernier rang des attaquants de l’équipe selon les statistiques avancées.
Cette saison, ce ratio est passé à 1,06 but attendu, une amélioration notable, mais encore insuffisante pour faire de lui un joueur fiable des deux côtés de la patinoire.
Roy lui-même reconnaît cette lacune et montre une attitude proactive :
« J’ai toujours été considéré comme un joueur offensif, mais je veux prouver à tout le monde que je suis capable de jouer défensivement et que je suis responsable des deux côtés de la patinoire.
Si je veux monter en haut, je n’aurai pas le choix de continuer d’améliorer ça. »
Le message lancé à Kent Hughes et Jeff Gorton est sans détour.
Le nom de Joshua Roy n’est pas le seul à faire les manchettes. Logan Mailloux est également au centre des rumeurs, notamment dans le dossier Trevor Zegras, mais aussi dans le dossier David Jiricek.
Contrairement à Roy, Mailloux semble affecté négativement par ces spéculations, comme en témoigne sa récente performance horrible lors du dernier match à Laval, mercredi
Mailloux et Roy sont maintenant à un carrefour de leur carrière. Si le Canadien décide de sacrifier l’un ou l’autre pour obtenir un joueur établi, il prendra un risque considérable, surtout dans un contexte où l’équipe mise sur son développement à long terme.
Joshua Roy se trouve dans une position délicate. Bien qu’il montre des améliorations remarquables, autant offensivement que défensivement, son avenir avec le Canadien est incertain.
Les rumeurs de transaction pourraient le propulser dans un nouvel environnement, où son talent brut et son offensive pourraient briller encore davantage, sans qu'on lui remette sur le nez ses déficiences défensives à qui mieux mieux.
Pour l’instant, Roy continue d’élever son jeu, répondant aux attentes avec aplomb malgré la pression croissante. Que ce soit à Montréal ou ailleurs, il est clair que Joshua Roy est prêt pour le prochain niveau.
La grande question reste de savoir si ce sera avec le CH, ou si son nom finira par être gravé dans l’histoire comme une pièce maîtresse d’une transaction majeure.
Il deviendrait alors un autre Québécois qui a dû partir de Montréal pour briller. Un classique dont nous sommes habitués.