Joshua Roy remet Brendan Gallagher à sa place

Joshua Roy remet Brendan Gallagher à sa place

Par Marc-André Dubois le 2024-07-22

Le changement de garde au sein du Canadien de Montréal pue au nez de Brendan Gallagher.

Le nouveau marié se retrouve au cœur d'un tourbillon où il n'a aucun contrôle. La fin de sa carrière avec l'équipe semble dessinée.

La montée fulgurante de Joshua Roy constitue un tournant décisif, non seulement pour l'équipe mais aussi pour Gallagher, qui peine désormais à suivre le rythme imposé par la jeunesse et la vitesse de la nouvelle LNH.

L'année dernière, lors du tournoi de golf annuel du CH, Gallagher avait affiché une confiance optimiste, proclamant sa capacité à inscrire trente buts et son ambition de jouer dans le top 6 de l'équipe.

On connaît la suite. Gallagher a été un malaise ambulant toute l'année, lui qui tentait par tous les moyens de piocher comme un bon plombier, mais qui n'avait plus le corps pour suivre la parade.

Cette saison, le tableau est bien différent et Gallagher va devoir modérer ses attentes encore davantage. La confiance et l'assurance de Joshua Roy, dont la place aux côtés de Kirby Dach et Alex Newhook sur le deuxième trio est assurée, résonnent comme un avertissement pour Gallagher.

Le signe d'une fin de carrière qui approche à grands pas.

Ce qui complique encore plus la situation pour Gallagher, c’est que Roy, bien que gaucher, préfère jouer à droite, mais est également disposé à jouer à gauche si Alex Newhook le préfère ainsi.

Par coïncidence, ou peut-être par nécessité, Gallagher a également affirmé pouvoir jouer à gauche, bien qu’il ait une préférence pour la droite.

Ces déclarations semblent désormais plus des souhaits que des réalités concrètes, car la place de Gallagher dans le top 6 est impossible. On parle d'une illusion à laquelle Gallagher veut encore s'accrocher. Il est temps qu'il comprenne que sa gloire est chose du passé.

Avec Joshua Roy qui émerge comme une figure centrale de l'attaque du CH, Gallagher doit faire face à une nouvelle réalité.

Le temps où il pouvait prétendre sans conteste à un rôle de premier plan est révolu depuis des lunes. Il pourrait même se considérer chanceux s’il conserve une place régulière sur le troisième trio avec les deux autres indésirables, Christian Dvorak et Josh Anderson.

Les murmures sur un possible rachat de son contrat l'été prochain circulent depuis le début de l'été, signalant une possible fin crève-coeur à Montréal pour celui qui fut autrefois le guerrier numéro un de l'équipe.

Cette transition n'est pas seulement un défi pour Gallagher en termes de performance, mais aussi un test de son comportement dans le vestiaire.

La saison dernière, Gally boudait souvent, surtout après ses matchs où il jouait à peine 10 minutes.

Joshua Roy, avec sa jeunesse et son habileté à s'ajuster aux exigences modernes du hockey, représente non seulement le futur du Canadien, mais également le pire cauchemar de Gallagher, qui doit maintenant lutter pour justifier sa place au sein d'une équipe en pleine transformation.

Si Martin St-Louis avait du courage,Gallagher ne ferait même pas partie de son alignement partant. Il est temps de réaliser que Gallagher ne retrouvera pas sa gloire passée et qu'il doit s'adapter pour rester pertinent dans une LNH qui évolue rapidement.

Il n'est plus pertinent. Sa place...est dans les estrades...