Juraj Slafkovsky est devenu un visage familier, et pas seulement pour les fans de hockey.
Après s’être affiché dans une publicité pour McDonald’s au Québec, voilà que le jeune Slovaque brille à nouveau, cette fois dans une publicité de Noël en Slovaquie pour les fameux « gratteux », ces tickets de loterie qui promettent fortune et gloire à ceux qui ont un peu de chance...et beaucoup de persévérance.
Dans cette publicité, on voit Slafkovsky arborer un sourire éclatant, patins aux pieds, invitant ses compatriotes à tenter leur chance pendant la période des fêtes et tout ça, habillé d'un beau manteau deluxe.
Il patine à travers la Slovaquie, piquant la curiosité de tous, pour finalement arriver chez lui, portant son fameux gratteux à sa famille.
Plus "cheesy" que ça...c'est impossible...
Cette campagne de Noël marque une nouvelle étape dans l’ascension médiatique de Slafkovsky.
Son visage, maintenant omniprésent, illustre bien la popularité croissante du jeune prodige, qui semble attirer les marques comme un aimant.
Du Québec à la Slovaquie, il est partout : des fast-foods aux loteries de fin d’année, son image rayonne bien au-delà de la glace du Centre Bell.
Mais si cette omniprésence est flatteuse pour le jeune homme, elle soulève également une question cruciale : n’oublie-t-il pas l’essentiel ?
Car au-delà de sa carrière de « star de pub », Slafkovsky doit avant tout se concentrer sur son développement en tant que joueur de hockey.
Cette saison, les fans de Montréal, impatients et exigeants, attendent de lui des performances qui justifieront son statut et son salaire.
Hier, il a connu son meilleur match de l'année. Il doit trouver cette constance sur la glace, et pas seulement à la TV.
En embrassant ces opportunités publicitaires, Slafkovsky entre dans une sphère où bien d’autres athlètes se sont égarés avant lui.
En devenant la figure des gratteux en Slovaquie, il risque de disperser son attention à un moment où sa carrière sur la glace est encore fragile.
Dans une ville comme Montréal, où l’on ne pardonne pas l’échec, il est dangereux pour un jeune joueur de laisser l’image médiatique prendre le pas sur ses performances sportives.
L’histoire récente a montré que ces distractions peuvent rapidement devenir des sources de critiques impitoyables.
Parlez-en à Alex Galchenyuk ou Jonathan Drouin.
Cette publicité des gratteux est une nouvelle anecdote à ajouter à la liste des activités commerciales de Slafkovsky, mais cela leur rappelle aussi la pression qui pèse sur lui
. Alors qu’il gratte la surface d’une carrière prometteuse, les attentes des partisans de Montréal sont claires : ils veulent voir moins de sourires dans des publicités et plus de courage sur la glace.
Car si l’image de Slafkovsky continue de briller en dehors du hockey, elle risque de s’effondrer sur la patinoire.
Hier, il a mangé les bandes tout le match.
À Slafkovsky de montrer que malgré le "glamour" de la pub, il n’oublie pas que le véritable jackpot, celui qui compte, se gagne sur la glace, bâton à la main, épaules prêtes à ramasser tout le monde et non...avec un gratteux...