Dans cette ambiance de défaites pesantes, où la colère et les émotions se mêlent et se confondent en ce moment dans le vestiaire du Canadien de Montréal, une leçon de vie s'est écrite ce soir-là pour Josh Anderson, et elle portait le nom de Juraj Slafkovsky.
Josh avait abandonné ses coéquipiers une fois de plus à Vancouver, traînant ses patins et semblant ne pas se soucier d'abandonner ses coéquipiers.
Mais dans l'ombre de cette attitude, Juraj est revenu dans le vestiaire prêt à tout fracasser après cette autre défaite, comme le décrit si bien Simon-Olivier Lorange dans la Presse.
"S’il y en a un qui semble agacé à la suite des revers de son équipe, c’est Juraj Slafkovsky. Après que son équipe eut été malmenée par les Canucks de Vancouver, jeudi soir dernier, il est passé en coup de vent dans le vestiaire. Les journalistes affectés à la couverture du match l’ont décrit comme particulièrement contrarié." (crédit: Simon-Olivier Lorange, La Presse)
À seulement 19 ans, le jeune Slovaque s'était encore élevé comme le meilleur attaquant du CH, montrant une passion et un dévouement qui rendrait fier n'importe quel père de famille.
Dans le vestiaire, alors que le poids des défaites semblait peser différemment sur les épaules de chacun, Juraj ne pouvait contenir sa frustration.
Il incarnait la frustration, la volonté de se dépasser, et l'insatisfaction face à la médiocrité. À seulement 19 ans, il donne une grande leçon de vie à Josh "LE LÂCHE" Anderson.
Mais pendant ce temps, Josh, le vétéran aguerri, semblait flotter dans un océan d'indifférence, détaché du fait qu'il n'avait pas sué de la soirée..
On peut comprendre que le poids de la défaite ne s'abatte pas de la même manière sur tous. C'est une question de personnalité, d'âge, et d'expérience. Mais Anderson devrait avoir honte en voyant Slafkovsky aussi impliqué émotionnellement.
Juraj n'est pas né avec cette passion brûlante, il l'a forgée à travers l'adversité. Sa première saison difficile dans la LNH a été un calvaire personnel, une épreuve de patience et de persévérance.
Mais au lieu de se laisser engloutir par le désespoir, il a choisi de se relever, de travailler plus fort, de s'améliorer chaque jour.
« La patience fait-elle partie de tes qualités ? » lui a demandé le journaliste de la Presse, Simon-Olivier Lorange. Sa réponse, remplie d'humour, révèle une vérité profonde : « Euh, non ! »
Mais au fil des semaines, des matchs, des hauts et des bas, Juraj avait appris à être plus patient. Il a compris que le succès ne venait pas du jour au lendemain, mais de la persévérance et du travail acharné. Josh Anderson devrait prendre des notes.
À travers ses propres épreuves, Juraj a rouvé sa voie, sa « bonne direction », comme il l'appelle. Il a appris à accepter ses erreurs, à les surmonter, à en tirer des leçons pour grandir en tant que joueur et en tant qu'homme. Et dans cette quête constante d'amélioration, il a découvert une nouvelle perspective sur le jeu, sur la vie.
« Jouer dans la LNH, c'est ce que j'ai toujours voulu », a-t-il conclu, avec un sourire radieux.
« Je suis juste content que ça m'arrive. Je ne changerais rien, je ne veux rien d'autre. » Car au-delà des victoires et des défaites, au-delà des statistiques et des trophées, il y avait cette joie pure, cette gratitude d'être là, sur la glace, à vivre son rêve.
Et peut-être, dans les mots et les actions de Juraj Slafkovsky, Josh Anderson trouvera-t-il une nouvelle inspiration. Peut-être découvrirait-il que la véritable grandeur ne réside pas seulement dans les victoires, mais dans la passion, dans le dévouement, dans la persévérance face à l'adversité.
Peut-être apprendrait-il, comme Juraj, que la vie est belle, même dans la défaite, tant qu'on continue à se battre pour ce en quoi l'on croit.