Juraj Slafkovsky a créé une vive controverse parmi les partisans du Canadien de Montréal après avoir été pris la main dans le sac à « liker » une publication se moquant de Lane Hutson.
Cette publication fait référence à la défaite du Canadien 6-3 face aux Sénateurs d’Ottawa, soulignant que Hutson avait terminé la rencontre à -4 et qu’il s’était livré à plusieurs feintes de tête, un comportement qui avait déjà agacé Brady Tkachuk.
La publication affirme que les fans du CH s'excitent le poil des jambes, même quand leur équipe subit une dégelée, que Hutson finit à -4, mais qu'il fait quelque feintes de tête pour exciter les partisans.
Rappelons que lors du dernier duel entre Montréal et Ottawa, la rivalité entre les deux équipes a atteint un autre niveau.
Lors du camp d'entraînement, les incidents ont été nombreux : mises en échec tardives, bagarres et une tension omniprésente entre les deux équipes.
Et voilà que cette rivalité franchit une nouvelle étape avec un simple clic de Slafkovsky.
Lane Hutson avait irrité les joueurs des Sénateurs avec ses feintes répétées. Tkachuk et Ridly Greig, exaspérés, ont tenté de le cibler à plusieurs reprises.
Bien que Hutson ait encaissé un coup de Tkachuk avant d’éviter Greig, la frustration était évidente.
Avec le match déjà hors de portée pour le CH, Tkachuk a ouvertement imité Hutson en le caricaturant avec des feintes de tête derrière le filet du Canadien, ajoutant une couche de provocation.
Ce geste n'est pas passé inaperçu, mais ce qui a réellement choqué les partisans du CH, c’est la réaction inattendue de Slafkovsky.
Pourquoi le jeune attaquant, censé soutenir son équipe, a-t-il « liké » une publication ridiculisant son coéquipier et, par la même occasion, les fans de Montréal?
Est-ce de la jalousie ? Slafkovský se sent-il délaissé, lui qui n’est plus au centre de l’attention à Montréal, éclipsé par la montée en puissance de Lane Hutson?
Il faut rappeler que Slafkovsky a toujours été habitué à occuper le rôle de vedette, et il semble aujourd’hui peiner à accepter que la lumière soit braquée sur un autre joueur.
Son geste est d’autant plus surprenant que cela témoigne d’un manque de solidarité envers son coéquipier. Le timing est mal choisi, et la décision de Slafkovsky de manifester son approbation pour cette moquerie publique soulève des questions sur sa maturité et son engagement envers l’équipe.
En un mot, cela manque cruellement de classe. Les partisans se demandent désormais si ce comportement ne révèle pas un malaise plus profond chez Slafkovsky, une frustration de voir que sa place de star est compromise.
Une chose est sûre, ce « like » a fait jaser. Dans une équipe où la chimie est essentielle, ce genre de geste peut créer des tensions internes.
Slafkovsky devra sans doute fournir des explications à ses coéquipiers et aux partisans, car ce faux pas ne risque pas d’être oublié de sitôt.
Au-delà de ce scandale sur les réseaux sociaux, une autre réalité plus préoccupante se profile : Juraj Slafkovský n’a tout simplement pas l’air dans son assiette depuis le début de la saison.
Son langage corporel sur la glace est révélateur : manque d’énergie, prises de décision hésitantes et une perte de confiance évidente lorsqu’il a la rondelle.
Les performances en demi-teinte du Slovaque entraînent des questions chez les journalistes et les fans, d’autant plus qu’il était censé franchir une étape importante dans son développement cette saison.
Certains commencent à se demander si ces difficultés sont liées aux événements récents en Slovaquie. Slafkovsky est actuellement au cœur d’une tempête médiatique dans son pays natal après avoir critiqué ouvertement la Fédération slovaque de hockey.
Ses propos ont provoqué une vague de controverses, et la fédération a publiquement qualifié ses commentaires d’« irréfléchis ».
Depuis, le jeune attaquant semble porter sur ses épaules un poids émotionnel considérable, partagé entre son désir de défendre son point de vue dans son pays et son obligation de se concentrer sur sa carrière à Montréal.
Cette situation pourrait affecter son moral. Slafkovsky, qui a toujours été présenté comme une figure d’avenir pour le hockey slovaque, semble se retrouver isolé, critiqué à la fois par les instances de son pays et confronté à une baisse de popularité au sein de son propre club.
Loin de ses racines, il doit désormais gérer une pression énorme liée à son contrat faramineux, et le fait d’être relégué au second plan à Montréal par Hutson pourrait amplifier ce sentiment de mal-être.
Son geste de « liker » une publication se moquant de Hutson pourrait donc être interprété comme un signe de frustration refoulée.
Il pourrait trahir un certain ressentiment face à la situation, autant à Montréal qu’en Slovaquie, où il ne se sent peut-être plus pleinement soutenu.
Slafkovsky semble perdu entre deux mondes : celui du Canadien, où il peine à se démarquer, et celui de la Slovaquie, où il est désormais perçu comme un joueur ingrat.
Si le Canadien veut tirer le meilleur de Slafkovsky cette saison, il devra peut-être l’aider à surmonter ce double défi psychologique.
La première étape est d'aller s'excuser à Lane Hutson.