Selon plusieurs sources sur le marché des transactions, le Canadien de Montréal est activement à la recherche d’un défenseur droitier d'expérience.
Kent Hughes, conscient de la faiblesse du côté droit de sa défense, ne semble pas croire que Logan Mailloux, malgré son potentiel, puisse résoudre ce problème à court terme.
Cette situation alimente les rumeurs autour de l’éventuel désir de Kris Letang de rejoindre Montréal, une histoire qu’il a niée publiquement, alors que tout le monde sait qu'il a bel et bien tenté de forcer une transaction pour devenir un membre du CH cet été.
Letang, pourtant décontracté et rieur lors de la conférence de presse où il a démenti ces rumeurs, n’a convaincu personne.
Pourquoi a-t-il attendu un mois avant de s'exprimer, alors que la spéculation battait son plein?
Son silence prolongé a laissé place à de nombreuses hypothèses, alimentées par le climat tendu à Pittsburgh. Après une autre saison décevante et l’absence des séries éliminatoires, l’arrivée d’Erik Karlsson a fait éclater une nouvelle dynamique au sein des Penguins, reléguant Letang à un rôle plus effacé.
Le départ en force de Karlsson a exacerbé les tensions au sein de l’équipe. Certains le voyaient comme le sauveur attendu, mais les résultats n'ont pas suivi.
Letang, malgré de bonnes performances individuelles, a vu son temps de glace réduit. Dans une entrevue sur les ondes de 98,5 FM, il a exprimé une frustration visible :
« Mon temps de jeu a diminué. Ça change un peu la dynamique. »
Cette déclaration a renforcé l’idée qu’il souhaitait peut-être une nouvelle aventure ailleurs. En coulisses, des sources affirment que Letang aurait exploré la possibilité d’une transaction vers Montréal.
Kent Hughes, son ancien agent, semblait alors bien positionné pour le convaincre de rejoindre le projet de reconstruction du Canadien.
Mais malgré cet intérêt, Letang a choisi la stabilité à Pittsburgh en signant une prolongation de six ans à 6,1 millions de dollars par saison, un montant que le Canadien ne pouvait tout simplement pas égaler.
Avec une équipe vieillissante et une fenêtre de succès pratiquement fermée, Letang pourrait regretter son choix. Le projet montréalais, centré sur de jeunes prodges, aurait pu représenter une opportunité excitante.
Revenir à la maison pour porter le bleu-blanc-rouge, sous les encouragements de sa famille et ses amis, aurait été un rêve pour plusieurs. Mais Letang a préféré miser sur la loyauté envers les Penguins.
Toutefois, la gestion chaotique de son temps de jeu, combinée à l'échec de l’avantage numérique des Penguins, alimente les frustrations.
Letang lui-même a critiqué cette situation en comparant Crosby et Nick Suzuki, expliquant que la réussite en supériorité numérique ne se résume pas à empiler des vedettes, mais à bien définir le rôle de chacun.
Si Montréal envisageait sérieusement d’acquérir Letang, cette transaction serait un pari risqué. Avec son contrat de longue durée (jusqu'en 2028) et son historique de blessures, Letang pourrait ne pas maintenir son niveau de jeu.
Le scénario où il finirait sa carrière sur la liste des blessés à long terme, à l’image de Carey Price, reste plausible. De plus, les Penguins exigeront probablement un jeune défenseur droitier en retour, avec Logan Mailloux en tête de liste.
Mais Kent Hughes a clairement fait savoir qu’il ne sacrifierait pas son jeune espoir pour un Letang vieillissant, même avec une partie du salaire retenue.
Si Pittsburgh demandait plutôt Justin Barron, l’ouverture serait envisageable. Letang, avec son expérience et son leadership, serait une précieuse addition pour une équipe en pleine reconstruction.
Les partisans montréalais, de plus en plus impatients, accueilleraient cette transaction avec enthousiasme, espérant qu’il puisse encadrer les jeunes et contribuer à accélérer le processus vers une place en séries.
Au-delà des spéculations, le temps presse pour Letang. Avec une équipe des Penguins à bout de souffle et des résultats insuffisants, il est clair que la chance de décrocher une autre Coupe Stanley s’amenuise.
Même Sidney Crosby, son éternel coéquipier, admet que le défi de rester compétitif devient de plus en plus grand :
« On savait que ça allait prendre du temps, mais il faut trouver plus de constance dans notre jeu. »
Crosby, lui aussi au crépuscule de sa carrière, s’accroche à l’espoir de renverser la vapeur avec Malkin et Letang. Mais la réalité est cruelle: les Penguins ne sont plus l’équipe dominante qu’ils étaient.
Alors que la patience des partisans de Pittsburgh s'effondre, après un autre début de saison catastrophique, Letang pourrait bientôt se retrouver à nouveau au cœur des rumeurs de transactions.
L’intérêt supposé de Kris Letang pour Montréal reflète non seulement ses frustrations à Pittsburgh, mais aussi la reconnaissance du projet en plein essor du Canadien.
Avec son contrat lourd et son âge avancé, l'acquisition de Letang serait un pari risqué pour Kent Hughes. Le défi consiste à trouver un équilibre entre l’expérience nécessaire pour encadrer les jeunes et la préservation des actifs futurs de l’équipe.
Si l’occasion se présente de libérer Justin Barron sans toucher à Mailloux, Hughes pourrait se laisser tenter, surtout si cela permet au Canadien de franchir une étape cruciale vers les séries.
Letang aurait pu choisir Montréal en 2022, mais il a préféré rester fidèle à Pittsburgh. Aujourd'hui, avec l’arrivée de Karlsson et la chute des Penguins, le rêve de porter le bleu-blanc-rouge pourrait être de retour, surtout si les Penguins retiennent une partie de son salaire.
Sans oublier que Sidney Crosby est amoureux de Justin Barron.
Le capitaine des Penguins, reconnu pour son œil critique et son expérience incomparable, n’accorde pas souvent des compliments un jeune joueur.
Pourtant, selon Kris Letang, Crosby a été très impressionné par Barron, au point de remettre en question la décision de l’Avalanche du Colorado de le céder au Canadien de Montréal.
Dans une conversation révélée lors du balado « Lavoie-Letang » sur TVA Sports, Letang a expliqué :
« En apprenant l’échange, Crosby a dit : "Jamais je n’aurais fait ça si j’étais l’Avalanche. Ce jeune-là, c’est un vrai joueur de hockey. Il est prêt à jouer dans la LNH et il va devenir un bon joueur." »
Pour Letang, entendre de tels propos de Crosby est exceptionnel :
« Sid ne parle presque jamais ainsi d’un joueur. Quand il m’a dit ça, je savais que c’était du sérieux. »
L’enthousiasme de Crosby pour Barron pourrait donner matière à réflexion aux dirigeants du Canadien. Avec un mentor comme Crosby, qui reconnaît instantanément le talent lorsqu’il en voit, il devient évident que Barron pourrait séduire les Penguins.
Imaginez à quel point le destin serait tordu si Barron prendait le chemin de Pittburgh.
« Barron a besoin de deux ans dans la LNH pour se développer complètement. Il ne faut pas l’épuiser en lui demandant trop dès le départ. » affirmait Letang.
Selon Letang, la priorité pour Barron doit être de maîtriser son jeu défensif avant de se concentrer sur l’offensive :
« Les jeunes défenseurs doivent comprendre que dans la LNH, c’est la défense qui compte en premier. Si tu es bon dans ta zone, ton talent offensif suivra. »
Letang insiste également sur l’importance du souci du détail :
« Barron doit apprendre à gérer la distance avec le porteur de la rondelle, protéger le devant du filet et être physique. S’il travaille sur ces aspects, le reste viendra naturellement. »
Ce serait tellement paradoxal si Barron avait pris le chemin de Pittsburgh pour Letang. C'était le désir du défenseur des Penguins.
Peu importe ce qu'il en dit.