Depuis son arrivée chez les Prédateurs de Nashville, Justin Barron vit un véritable cauchemar.
Échangé par le Canadien de Montréal le 18 décembre contre Alexandre Carrier, Barron était censé incarner l’avenir à la ligne bleue d’une équipe en reconstruction.
Pourtant, son intégration dans sa nouvelle organisation laisse à désirer, et plusieurs journalistes locaux s’interrogent déjà sur le traitement réservé à ce jeune défenseur.
Les débuts de Barron à Nashville ont été tout sauf fracassants. En trois rencontres, il n’a récolté aucun point et présente un différentiel de -3.
Son deuxième match, particulièrement difficile avec une fiche de -3 en moins de sept minutes de jeu, a conduit à son exclusion de l’alignement pour la rencontre suivante.
Malgré un meilleur rendement lors de sa dernière sortie, où il a joué plus de 17 minutes sans être sur la glace pour un but contre, Barron est déjà dans une position précaire.
Mis de côté pour trois matchs depuis son arrivée, il est traité comme un simple figurant plutôt que comme un élément clé pour l’avenir des Prédateurs.
Ce traitement crée la colère des journalistes de Nashville. L’organisation a sacrifié Alexandre Carrier, un défenseur solide et polyvalent, pour obtenir Barron.
Ce choix semblait indiquer une volonté de bâtir à long terme, mais la gestion actuelle de Barron semble contradictoire avec cette vision.
Dans une équipe qui occupe le 30ᵉ rang de la LNH et n’a pratiquement aucune chance de se qualifier pour les séries, il est difficile de comprendre pourquoi Barron n’a pas droit à plus de temps de glace.
Les Prédateurs ne risquent rien à laisser leurs jeunes joueurs apprendre de leurs erreurs. Pourtant, Barron est envoyé dans la fosse aux lions ou relégué aux gradins, minant sa confiance et ralentissant son développement.
Pendant ce temps, Alexandre Carrier fait déjà forte impression à Montréal. En six rencontres avec le Canadien, il a récolté quatre points et affiche un différentiel de +2.
Sa présence a stabilisé la brigade défensive du Tricolore, permettant à chaque défenseur de jouer dans un rôle qui lui convient.
Sous sa gouverne, le Canadien n’a perdu qu’un seul match, et son acquisition est unanimement saluée comme un coup de maître de Kent Hughes.
Carrier, avec son contrat raisonnable de 3,75 millions $ par année, a comblé un besoin urgent pour le CH, tout en renforçant la position de l’équipe à court terme.
Pour Justin Barron, l’avenir s’annonce compliqué. Depuis son arrivée dans la LNH, il n’a jamais réussi à répondre aux attentes.
D’abord échangé par le Colorado contre Artturi Lehkonen, puis par Montréal contre Alexandre Carrier, Barron semble accumuler les déceptions.
Barron a été relégué au second plan au Colorado, à Montréal et ce schéma semble se répéter à Nashville.
Il est encore tôt pour tirer des conclusions définitives, mais les débuts de Barron avec les Prédateurs montrent à quel point sa confiance et son développement sont fragiles.
Si Nashville souhaite réellement bâtir avec lui, l’organisation devra le traiter comme un joueur en qui elle croit, et non comme un espoir de bas-étage.
Pour Barron, l’année 2025 devra marquer un tournant. S’il veut prouver qu’il peut devenir un défenseur régulier et fiable dans la LNH, il aura besoin de constance, de soutien et d’opportunités.
À défaut, son passage à Nashville pourrait devenir un autre chapitre décevant dans une carrière qui peine à décoller.
Pour Barry Trotz, le directeur général de Nashville, cette transaction eest déjà un faux pas majeur. Sacrifier Carrier, un défenseur établi, pour un jeune qui peine à trouver sa place dans la LNH pourrait est catastrophique.
Alors que Nashville occupe le bas du classement de la LNH, l’équipe a peu à perdre en donnant une chance à ses jeunes joueurs.
Pourtant, Barron se retrouve spectateur. Ridicule.
TVA Sports, via Renaud Lavoie, a récemment souligné que la situation actuelle de Barron pourrait s’aggraver s’il n’obtient pas rapidement une autre opportunité de se prouver.
Mais avec la profondeur limitée des Prédateurs, son exclusion semble davantage liée à un manque de confiance qu’à des options supérieures.
À Montréal, Alexandre Carrier est en passe de devenir un défenseur clé pour les Canadiens. Sa contribution immédiate et son impact positif sur la défensive tricolore contrastent fortement avec la situation de Barron à Nashville.
Alors que les Prédateurs espéraient trouver en Barron un pilier pour leur futur, la gestion hésitante de l’organisation laisse planer le doute sur leur plan à long terme pour le jeune défenseur.
Pour Justin Barron, 2025 devra marquer un tournant, sans quoi son avenir dans la LNH pourrait être compromis.
Ça sent le flop à plein nez.