Samuel Montembeault se fait donner un bonbon.
En pleines négociations avec le CH pour signer un nouveau contrat, Martin St-Louis (ou Kent Hughes) lui donne le filet ce soir contre Jonathan Huberdeau et les Flames de Calgary.
Ce n'est pas qu'il ne le mérite pas. Il a joué tout un match contre les Bruins de Boston. Mais encore une fois, on aurait envoyé Cayden Primeau devant le filet après sa belle performances contre les Red Wings de Détroit.
L'ancien coach des gardiens chez le CH, Stéphane Waite, pense exactement comme nous. Voici ce qu'il a affirmé sur les ondes du 98,5 FM.
«Il faut donner la chance à Primeau de jouer au moins un match par semaine. Il faut lui donner une vraie chance. Et s'il continue de bien jouer, qui va en profiter? C'est le Canadien. Parce que s'il continue de bien jouer, ça augmente sa valeur. Même chose pour Jake Allen. Un moment donné, ça peut prendre une semaine, un mois, deux mois, mais une équipe va appeler les Canadiens et faire une bonne offre pour un de leurs gardiens.»
Waite serait allé avec Primeau mardi, Montembeault jeudi et Allen samedi. Toutefois, le fait que Hughes soit en pleines négociations avec Paul Corbeil, l'agent de Montembeault, influence clairement les décisions.
Montembeault veut être traité comme un gardien numéro un. Il est tanné de trop attendre avant de jouer. Lui donner le filet ce soir est assurément lié aux négociations avec le CH. En même temps, Hughes veut le tester pour voir s'il est capable de montrer de la constance.
En ce moment, Montembeault jouer son avenir financier. Chaque mauvaise performance peut affecter ses futurs dollars. Kent Hughes veut voir s'il est capable de prendre cette pression sportive et financière sur ses épaules.
Vivement qu'on transige Jake Allen et que Primeau puisse enfin être traité comme un vrai gardien de la LNH. On le répète: Si Kent Hughes transige Primeau, il va le regretter toute sa vie.
Jesse Ylonen à la place de Michael Pezzetta
Pezzetta, le "goon des pauvres" retrouve sa place sur la galerie de presse. Bien honnêtement, il ne mérite pas de se retrouver dans les gradins, mais il fallait donner de la glace à Jesse Ylonen qui ronge son frein depuis longtemps.
Pezzetta, qui a marqué cette année, doit regarder du côté de Rafaël Harvey-Pinard et se demander pourquoi le Québécoi ne visite jamais la galerie de presse.
Comment dit-on chouchou en anglais? Il faudra l'expliquer à Pezzetta....