Kent Hughes et Jeff Gorton ébranlés : Ivan Demidov prêt pour Montréal

Kent Hughes et Jeff Gorton ébranlés : Ivan Demidov prêt pour Montréal

Par André Soueidan le 2025-01-03

Ivan Demidov, la prochaine bombe à Montréal. Pas besoin de tourner autour du pot, ce gars-là appartient déjà au Canadien. Pas besoin de spéculations inutiles : son contrat en Russie expire bientôt, et ensuite, c’est direction le Centre Bell.

Hughes et Gorton ont réussi un coup de maître en le repêchant, et maintenant, tout ce qu’on a à faire, c’est attendre.

Oui, attendre… une vertu qui n’a jamais été le point fort des partisans de Montréal. Mais bon, quand on voit ce qu’il fait en Russie, comment ne pas être excité ?

Deux buts en un match cette semaine, une moyenne de 1,5 point par match dans la KHL, et tout ça à 19 ans. Sérieusement, il roule sur des adultes comme s’il jouait contre des Pee-Wee.

Regardez-le par vous-mêmes, ses deux buts en première période sont ici :

Ça, c’est du hockey. Ça, c’est ce qu’on attend de lui à Montréal. Pas d’excuses, pas de “période d’adaptation”. Ce gars-là est prêt.

Il a tout : la vitesse, la vision, le flair offensif, et une capacité à transformer ses coéquipiers en meilleurs joueurs. Alors oui, on est impatients, et à juste titre.

Hughes et Gorton le savent. Ce n’est pas juste un bon joueur, c’est un joueur générationnel.

Un gars qui peut changer la donne à lui seul. Imaginez seulement une ligne avec Suzuki, Caufield et Demidov. Oui, ça donne le vertige.

C’est le genre de trio qui pourrait réécrire l’histoire du Canadien et faire trembler les meilleures défenses de la Ligue nationale. Pas de pression, hein ?

Mais parlons franchement : Montréal, c’est une ville où l’on passe de héros à zéro en un clin d’œil. Dès qu’il débarquera, les attentes seront stratosphériques.

Si Demidov ne marque pas trois buts à son premier match, on connaît déjà les gros titres : “Un flop russe ?”, “Hughes s’est trompé”, “Dehors Gorton”.

C’est le cycle sans fin de cette ville où la passion dépasse parfois la raison. Mais soyons clairs : ce gars-là est spécial.

Pas juste par son talent brut, mais par sa manière de jouer. Il a ce truc que les autres n’ont pas, cette capacité à élever le niveau de tout le monde autour de lui.

Alors oui, la patience est de mise. Mais soyons honnêtes, on a attendu quoi, dix ans depuis les dernières vraies séries ?

On peut bien attendre encore quelques mois pour voir débarquer un gars qui pourrait changer la trajectoire de l’équipe pour les dix prochaines années.

Hughes et Gorton, eux, ne s’emballent pas. Ils savent qu’ils tiennent un diamant brut. Et franchement, on leur doit bien ça après toutes ces années de souffrance, non ?

Mais ne vous méprenez pas : Demidov ne sera pas un sauveur. Il sera une pièce maîtresse, oui, mais une équipe ne se bâtit pas autour d’un seul joueur.

On l’a vu avec Connor McDavid à Edmonton. Le talent individuel ne suffit pas. C’est pourquoi le travail de Hughes et Gorton autour de lui est crucial.

Suzuki, Caufield, Dach, et même des gars comme Lane Hutson en défense – ce sont des pièces qui, ensemble, pourraient donner au Canadien une chance légitime de redevenir un contender.

Et puis, il y a la question de son intégration. Les jeunes joueurs russes n’ont pas toujours la vie facile en Amérique du Nord. Mais Demidov ?

Il a ce caractère, cette assurance qui fait la différence. Ce n’est pas un gars qui se cachera. Il fera son chemin, il dominera, et il mettra le Centre Bell en ébullition.

La dernière fois qu’on a eu une aussi grande attente pour un joueur à Montréal, c’était peut-être pour Alex Galchenyuk.

Et on sait tous comment ça a fini. Mais cette fois, c’est différent. Hughes et Gorton ont montré qu’ils savent ce qu’ils font. Ce n’est pas juste un espoir, c’est une garantie.

Alors, préparons-nous. La patience est une vertu, mais dans ce cas-ci, elle sera récompensée. Demidov n’est pas juste un joueur.

C’est une promesse. Une promesse que les prochaines années à Montréal ne ressembleront en rien à ce qu’on a connu récemment.

Une promesse qu’enfin, les jours sombres sont derrière nous. Et ça, c’est quelque chose qu’on peut attendre.

À suivre...