Le Canadien de Montréal et son directeur général Kent Hughes peuvent souffler un grand coup.

Le jeune espoir des Jets de Winnipeg, Rutger McGroarty, dont le nom circulait dans les rumeurs de transaction avant le repêchage de juin, n'a finalement pas fait ses valises pour Montréal.

Depuis, nous sommes en plein mois de juillet et la situation de McGroarty est toujours au point mort.

En y regardant de plus près, il apparaît que Hughes a probablement évité une véritable petite diva, épargnant ainsi à Montréal des maux de tête potentiels.

Rutger McGroarty, sélectionné au premier tour par les Jets en 2022, semblait prêt à quitter Winnipeg.

Son avenir avec l'organisation est devenu incertain lorsque les Jets n'ont pas pu lui garantir une place en NHL ni un temps de glace significatif.

Alors que ses coéquipiers de l'Université du Michigan, comme Adam Fantilli et Luke Hughes, faisaient leurs débuts en NHL, McGroarty voyait son chemin vers la grande ligue bloqué par la politique de développement prudente des Jets.

Les équipes intéressées par McGroarty ont été refroidies par ses demandes élevées.

Il souhaitait non seulement un contrat professionnel, mais aussi des assurances de jouer immédiatement en NHL et d'avoir un temps de jeu conséquent.

Ces exigences ont mis Winnipeg dans une position difficile, car le joueur refusait de signer sans ces garanties, préférant rester dans la NCAA pour une troisième saison avec l'Université du Michigan.

Ce comportement a fait dire à certains observateurs que McGroarty avait des attitudes de « petite diva ».

Son refus de signer avec les Jets, son désir de suivre les traces de ses coéquipiers dans la NHL sans passer par la case développement, et ses exigences élevées ont semé le doute sur son professionnalisme et son attitude.

Il était clair que ce jeune homme pouvait causer des maux de tête à toute organisation qui tenterait de l'acquérir.

En ne faisant pas l'acquisition de McGroarty, Kent Hughes a sans doute évité d'introduire une source de tension potentielle dans l'équipe.

Montréal, avec ses défis uniques, n'a pas besoin de joueurs réticents à se conformer aux plans de développement.

Les attentes élevées et l'attitude exigeante de McGroarty auraient pu créer un environnement difficile, perturbant la dynamique de l'équipe et la progression des autres jeunes talents.

Alors que McGroarty continue de faire des vagues avec ses demandes et ses refus de signer, le Canadien de Montréal et Kent Hughes peuvent se féliciter de ne pas avoir cédé aux sirènes de cette transaction.

En évitant d'acquérir un joueur dont l'attitude et les exigences pourraient saper l'harmonie de l'équipe, Montréal montre une fois de plus qu'il est important de privilégier le caractère et l'éthique de travail, autant que le talent brut, dans la construction d'une équipe de champions.

Votre Voix