La machine est lancée. Le compte à rebours est enclenché. D’ici vendredi 7 mars à 15h, Kent Hughes devra avoir tranché.
Et son silence commence à en inquiéter plusieurs.
Depuis des semaines, les joueurs se battent comme des guerriers pour ramener le Canadien dans la course aux séries. Ils y croient. Ils voient les victoires s’accumuler, l’ambiance s’électriser, et la possibilité d’un printemps excitant se dessiner.
Mais Kent Hughes, lui, garde ses cartes bien cachées.
Est-il sur le point de frapper un grand coup? Va-t-il laisser ses gars à eux-mêmes? Ou est-ce un jeu de poker magistral pour maximiser ses actifs?
Personne ne sait. Et c’est précisément ça qui commence à semer le doute.
Un vestiaire en attente… et en alerte
La rumeur circule : plusieurs joueurs du Canadien ont fait comprendre à la direction qu’ils veulent du renfort.
Ils ne veulent pas être démantelés.
Ils veulent que Hughes leur donne un coup de pouce.
Ils croient en leur équipe et veulent qu’on leur montre de la confiance.
Mais Hughes reste de glace.
Les joueurs ont fait passer le message. Ils veulent du renfort. Ils veulent du soutien. Ils veulent qu’on leur donne une vraie chance.
Mais Hughes n’a rien promis.
Et ce silence est peut-être plus inquiétant que n’importe quelle rumeur de transaction.
Le dossier Jake Evans : un message déguisé?
Lundi, Hughes a finalement bougé… en signant Jake Evans.
Mais soyons clairs : c’est Evans qui a forcé le dossier.
Selon Pierre LeBrun, le Canadien n’a JAMAIS amélioré son offre.
C’est Evans lui-même qui a décidé de signer en réalisant que s’il ne le faisait pas, il quittait Montréal.
« Peut-être que je ne reviens pas si je ne signe pas aujourd’hui », aurait-il pensé.
C’était un moment de vérité.
Evans aurait pu obtenir plus de 3M$ ailleurs. Des équipes étaient prêtes à payer plus cher.
Mais il a choisi Montréal.
Et Hughes? Il a fait l’essentiel, sans plus.
Winnipeg veut Savard et Armia… mais à quel prix?
Les Jets de Winnipeg surveillent David Savard et Joel Armia.
Il y a deux ans, ils avaient misé sur Sean Monahan pour leur profondeur. Cette année, ils pourraient recommencer.
Mais Hughes, encore une fois, n’est pas pressé.
Il veut un échange “hockey”. Pas simplement un échange pour récolter des choix, mais un échange qui améliore son équipe maintenant et à long terme.
C’est pour ça qu’il a été chercher Alexandre Carrier en janvier.
Si Savard et Armia partent, ce ne sera pas pour des miettes.
Hughes en danger : vendre ou s’écraser?
C’est là le grand dilemme du DG du CH.
S’il vend des morceaux-clés, il détruit l’élan de son équipe.
S’il reste inactif, il risque de frustrer ses joueurs.
S’il achète, il pourrait compromettre son plan de reconstruction.
Tout se joue sur le fil du rasoir.
Et ce qui inquiète le plus? C’est qu’on ne sait PAS ce qu’il a en tête.
D’ici vendredi…
Kent Hughes doit répondre à plusieurs questions :
Faut-il faire confiance au groupe et ne rien toucher?
Doit-il acheter intelligemment?
Doit-il vendre malgré la séquence victorieuse?
Est-il en train de préparer un coup surprise?
Personne ne le sait. Et son silence est assourdissant.
Le chrono avance.
Vendredi 15h, tout Montréal saura si Hughes a joué avec le feu… ou s’il était un maître du jeu.
À suivre