Kent Hughes rit de Marc Bergevin

Kent Hughes rit de Marc Bergevin

Par David Garel le 2024-07-01

Kent Hughes, directeur général du Canadien de Montréal, se distingue nettement de ses homologues par son intelligence et sa capacité à éviter les erreurs coûteuses.

Tandis que plusieurs dirigeants de la LNH dépensent sans compter, Hughes reste serein, refusant de surpayer des joueurs en déclin.

En observant les Blue Jackets signer Sean Monahan pour 5 ans à raison de 5,5 millions de dollars par année, Hughes sait que Monahan, avec son corps usé et ses performances décevantes en séries, ne vaut pas cet investissement.

Il doit être crampé pas à peu près face à la décision des Sharks de San Jose d'offrir 4 ans à 6 millions de dollars par année à Tyler Toffoli.

Conscient que Toffoli, désormais aussi lent qu'une tortue, va se la couler douce aux côtés de Macklin Celebrini, Pendant ce temps, Hughes garde son calme.

Le DG du CH observe également Marc Bergevin, dont l'influence néfaste sur Rob Blake pousse les Kings à signer Joel Edmundson pour 4 ans à 3,8 millions de dollars par année, malgré son dos en compote.

Il est quand même cocasse de réaliser qu'aujourd'hui, le rachat de contrat de Karl Alzner est officiellement terminé, alors que la masse salariale du CH est enfin libérée de ce boulet, gracieuseté de Marc Bergevin.

Et voilà que l'adjoint au DG chez les Kings arrivent à convaincre Rob Blake de signer son ancien défenseur Edmundson pour pratiquement 4 millions de dollars par année étalés sur 4 ans...

Hughes voit aussi les Canucks offrir un contrat de 7 ans à 5,5 millions de dollars par année à Jake DeBrusk, un attaquant qu'il voulait, mais jamais à ce prix-là.

Kent Hughes ne panique pas et suit son plan à la lettre. Tandis que d'autres directeurs généraux brûlent leur argent par les fenêtres, il maintient sa gestion prudente de sa masse salariale.

En fin de compte, il se dit que c'est lui, avec sa stratégie réfléchiem sa patience et le fait qu'il ne panique pas, le plus intelligent de tous.

Quand on regarde les salaires annuels de Nick Suzuki et Cole Caufield, tous les deux en-bas de 8 millions de dollars, on se dit que même s'il ne se passe rien, le CH est le grand gagnant du 1er juillet.

La meilleure décision souvent dans la vie...c'est ne pas prendre de décision...