La chute médiatique de Patrick Roy: rien ne va plus

La chute médiatique de Patrick Roy: rien ne va plus

Par David Garel le 2024-12-18

Les temps sont durs pour Patrick Roy et ses Islanders de New York.

Mardi soir, l’équipe a encaissé une défaite humiliante de 4 à 0 face aux Hurricanes de la Caroline, portant leur fiche à 12-14-7 après 33 matchs.

Ce début de saison catastrophique rappelle celui de 2013-2014, une époque sombre où les Islanders semblaient également incapables de trouver leur rythme.

On parle bel et bien de leur pire début de saison depuis 10 ans.

Face aux Hurricanes, les Islanders n’ont tout simplement pas existé. Pyotr Kochetkov, le gardien des « Canes », a réalisé 32 arrêts pour enregistrer un blanchissage sans trop de difficulté.

La première période a donné le ton à une soirée cauchemardesque : en moins de trois minutes, Jordan Martinook et Andrei Svechnikov ont infligé deux buts à des Islanders amorphes.

Le calvaire s’est poursuivi en deuxième période, où Tyson Jost et Sebastian Aho ont enfoncé le clou, portant la marque à 4-0. Incapables de répondre, les hommes de Patrick Roy semblaient perdus, sans direction claire ni combativité.

Le problème des Islanders est profond. L’équipe affiche une attaque anémique et un jeu défensif désorganisé, des lacunes qui reflètent un système de jeu rigide et dépassé.

Patrick Roy, connu pour son intensité et son exigence, peine à inspirer ses joueurs.

Les critiques commencent à s’accumuler, autant dans les médias que parmi les partisans, qui s’interrogent sur la capacité de Roy à redresser la situation.

Avec seulement 12 victoires en 33 matchs, les Islanders stagnent au septième rang de la section Métropolitaine, loin des places en séries éliminatoires.

Ce rendement insuffisant met une pression énorme sur Roy, dont les méthodes et les décisions sont de plus en plus contestées.

Les rumeurs de tensions dans le vestiaire n’arrangent rien. Des sources internes rapportent que certains joueurs auraient de plus en plus de mal à adhérer aux méthodes exigeantes de Roy, qui semble parfois dépassé par les réalités modernes de la LNH.

Les contre-performances répétées brisent la confiance, et l’énergie qui animait Roy à son arrivée semble s’effondrer.

Le manque de production offensive est particulièrement alarmant. L’équipe, qui peine à marquer, repose trop souvent sur ses gardiens pour rester compétitive.

Cependant, même Ilya Sorokin, l’une des rares lumières dans cette saison sombre, ne peut pas tout sauver à lui seul.

Cette défaite contre les Hurricanes est un nouvel épisode dans une saison déjà difficile, mais elle pourrait aussi marquer un tournant.

Si les Islanders ne montrent pas rapidement de signes de progrès, Patrick Roy pourrait bien voir son poste d’entraîneur-chef sérieusement menacé.

Le prochain match contre les Maple Leafs à Toronto, samedi, sera crucial. Une autre contre-performance pourrait enfoncer un peu plus Roy, dont l’aura de légende ne suffit plus à masquer les lacunes criantes de son équipe.

Les attentes étaient élevées lorsque Patrick Roy a pris les rênes des Islanders, mais la réalité est brutale : l’équipe s’effondre, et Roy semble incapable de l’empêcher.

Sa réputation de gagnant est mise à mal par une saison où tout semble aller de travers.

Si Roy ne trouve pas rapidement un moyen de rallier ses troupes et de relancer son équipe, son aventure à Long Island pourrait se terminer plus tôt que prévu.

 La question est simple : Patrick Roy peut-il encore sauver cette équipe, ou est-il lui-même en train de s’effondrer avec elle?

Les prochaines semaines seront déterminantes, tant pour les Islanders que pour la carrière de Patrick Roy, un homme habitué à la gloire, mais aujourd’hui confronté à l’un des plus grands défis de sa carrière.

Le Roi est aujourd’hui au centre d’une tempête médiatique qui ne cesse de s’intensifier. Depuis son arrivée derrière le banc des Islanders, l’entraîneur québécois est passé du statut de sauveur potentiel à celui de bouc émissaire d’une organisation en déroute.

À Long Island, rien ne va plus. Les résultats catastrophiques sur la glace, combinés à des tensions internes et des méthodes controversées, ont plongé Roy dans une crise sans précédent.

Roy est connu pour son intensité et son approche sans compromis, mais ses méthodes d’entraînement ont rapidement suscité la controverse.

Après plusieurs défaites humiliantes, Roy aurait imposé des séances de patinage interminables, rappelant ses années derrière le banc des Remparts de Québec.

Ces "pratiques punitives, où les joueurs sont poussés jusqu’à l’épuisement, ont laissé des traces dans le vestiaire.

« On dirait qu’il veut briser les joueurs pour les reconstruire à son image, mais ce n’est pas ce dont cette équipe a besoin », a confié un membre de l’entourage des Islanders sous couvert d’anonymat.

Ces méthodes, bien que efficaces pour certaines équipes dans le passé, semblent avoir perdu leur impact.

Les joueurs, déjà frustrés par un système de jeu rigide et des performances médiocres, ne répondent plus. Pire encore, certains auraient exprimé leur désaccord à voix basse, alimentant les rumeurs d’un vestiaire divisé.

Les débordements émotionnels de Patrick Roy ne sont pas nouveaux, mais ils prennent une ampleur particulière dans un contexte où tout semble lui échapper.

Après une remontée presque fatale des Blackhawks de Chicago lors d’une victoire de 5-4, Roy avait laissé éclater sa frustration en conférence de presse :

« Si j’avais été à la place de Sorokin, j’aurais cassé mon bâton dans le vestiaire. C’est inacceptable de jouer comme ça devant un gardien de sa trempe. »

Cette déclaration a été perçue comme un blâme direct envers ses joueurs, creusant davantage le fossé entre l’entraîneur et son équipe.

Les crises de colère de Roy, qu’elles soient dirigées contre ses joueurs ou exprimées publiquement, alimentent une perception croissante : celle d’un homme dépassé par les défis modernes de la LNH.

La relation entre Patrick Roy et Lou Lamoriello, directeur général des Islanders, est également au cœur des tensions.

Lamoriello, connu pour son contrôle absolu sur les équipes qu’il dirige, semble avoir pris ses distances face aux difficultés de son entraîneur.

Alors que l’équipe continue de s’effondrer, Lamoriello reste étonnamment silencieux, refusant de défendre Roy publiquement ou de partager la responsabilité des échecs.

Des sources proches de l’organisation suggèrent même que Lamoriello pourrait être en train de préparer le terrain pour un changement derrière le banc, bien qu’aucune décision n’ait encore été annoncée.

Cette dynamique tendue entre Roy et son directeur général complique encore davantage la situation, laissant Roy isolé dans une organisation en crise.

Les médias, eux, ne lâchent pas prise. Chaque erreur, chaque décision controversée, chaque crise de colère de Roy est scrutée à la loupe et amplifiée.

Les journalistes locaux et nationaux n’hésitent plus à remettre en question ses compétences :

"Les Islanders sont une équipe sans âme et sans direction, et Patrick Roy ne fait qu’aggraver la situation." (The Athletic)

"Roy est peut-être une légende, mais il semble incapable de diriger une équipe dans la LNH moderne." (New York Post)

Ces critiques constantes ajoutent une pression supplémentaire sur Roy, qui semble de plus en plus affecté par cette couverture médiatique négative.

Sur la glace, les Islanders ressemblent à une équipe sans identité. Leur attaque est parmi les pires de la ligue, leur défense est poreuse, et leur système de jeu semble tout droit sorti d’une époque révolue.

Les joueurs clés peinent à trouver leur rythme, et même le gardien étoile Ilya Sorokin commence à montrer des signes de frustration.

Cette spirale négative semble impossible à inverser, et Patrick Roy est le premier à en payer le prix.

Patrick Roy, autrefois considéré comme un sauveur potentiel pour les Islanders, est aujourd’hui au bord du précipice.

Ses méthodes intenses, ses crises de colère, et son incapacité à s’adapter à la réalité moderne de la LNH ont érodé la confiance de ses joueurs, de son directeur général, et du public.

"La chute de Patrick Roy est aussi spectaculaire qu’inévitable. Ce qui devait être une nouvelle étape glorieuse de sa carrière pourrait bien se transformer en l’un de ses plus grands échecs," écrit un chroniqueur sportif de Long Island.

Si les Islanders ne montrent pas de signes de progrès dans les semaines à venir, le congédiement de Roy pourrait bien être la seule option restante pour une organisation en quête de réponses.

Mais pour Patrick Roy, cette expérience à Long Island restera une leçon amère, une tache sur une carrière autrement brillante.

La question qui reste : Patrick Roy pourra-t-il rebondir, ou cette chute marquera-t-elle la fin de son aventure dans la LNH?

Seul le temps nous le dira, mais pour l’instant, l’avenir semble bien sombre pour le légendaire numéro 33.