Le traitement réservé à Nick Suzuki et Cole Caufield par le Journal de Montréal a pris une tournure acide.
Le journaliste n'a pas manqué de pointer du doigt le manque d'enthousiasme des deux jeunes vedettes lorsqu'ils ont parlé aux médias, décrivant leur ton comme "monotone".
On doit avouer que leur attitude était synonyme de..."bêtes comme leurs pieds".
Selon le Journal, cette attitude reflète leur résignation face à une autre saison qui s'annonce difficile pour les Canadiens de Montréal.
Le Journal a noté que l'excitation prétendue ne se reflétait pas dans leur expression ou leur langage corporel, ce qui a mené à une interprétation critique de leur motivation et de leur foi en l'équipe.
Suzuki et Caufield, les deux vedettes inséparables, sont bien conscients que la prochaine saison pourrait les voir encore une fois au bas du classement de la division Atlantique, luttant pour ne pas s'enliser dans les bas-fonds de la LNH.
Le duo a participé à un événement caritatif au Royal Montréal, jouant pour la Coupe des Présidents de golf. Même s'ils ont affiché un certain optimisme en public, affirmant viser les séries éliminatoires, leur langage non verbal trahissait une certaine lassitude.
Le Journal a critiqué leur manque de passion visible, suggérant que leur confiance en l'avenir du Tricolore est au mieux tiède.
Cette critique sans pitié du Journal de Montréal montre bien une frustration évidente parmi les joueurs, amplifiée par un été jugé décevant de la part de Kent Hughes sur le marché des transactions.
Les ajouts limités à l'équipe, comme la prolongation des jeunes défenseurs Kaiden Guhle, Arber Xhekaj et Justin Barron, ne semblent pas suffire à inspirer une foi renouvelée.
Disons que Nick Suzuki et Cole Caufield ne pouvaient pas cacher leur déception. Ils n'étaient pas excités pour deux cennes lorsqu'on leur a parlé des prolongations de contrat de leurs amis.
«C’est une bonne nouvelle et très bon pour la continuité» a affirmé un Cole Caufield qui semblait déjà effondré.
Le Journal de Montréal les a pris les culottes baissés dans son indifférence totale. Voici la description du journaliste, François-David Rouleaul
"D’un ton monotone Caufield et Suzuki, se disant excités pour la suite. Mais cette excitation ne transpirait pas dans leur langage non verbal."
Puis, Suzuki, nous a sorti le fameux cliché de la montagne.
«Chaque année, on doit escalader cette montagne et essayer d’atteindre le sommet. Nous avons faire un pas dans la bonne direction et on doit continuer à avancer. Nous avons un groupe qui vieillit.» a affirmé Suzuki, qui semblait déjà effondré.
Comme le dit si bien le Journal de Montréal, avec un alignement pratiquement inchangé, l'ascension vers le sommet de la ligue ressemble davantage à une escalade périlleuse de l'Everest.
Suzuki et Caufield doivent composer avec une pression croissante et des attentes qui semblent de plus en plus hors de portée.
Est-ce pour cela qu'ils semblaient de mauvaise humeur. Surtout Cole Caufield qui, décidément, n'aime plus parler aux journalistes.
Tout le monde se souvient de l'incident entre Cole Caufield et un journaliste du Journal de Montréal (Dave lévesque) qui a marqué un point de rupture dans la relation déjà tendue entre l'attaquant étoile du Canadien de Montréal et les médias.
Tout a commencé après une série de neuf défaites consécutives contre les Sénateurs d'Ottawa. Frustré et probablement épuisé, Caufield a été confronté à une question qui, selon lui, semblait insensée :
"Cela fait 9 matchs que vous perdez contre les Sénateurs, est-ce que ça commence à vous jouer dans la tête ?"
La réponse de Caufield a été à la fois directe et cinglante : "C'est super."
Un commentaire court, mais lourd de sens, qui a rapidement été interprété comme une critique cinglante de la qualité de la question posée.
Ce n'était pas simplement une réponse bête ; c'était une manière polie mais ferme de signaler que la question n'avait pas lieu d'être.
Cette réponse a fait l'effet d'une gifle verbale, soulignant peut-être l'agacement de Caufield face à la situation difficile de l'équipe et à l'attention médiatique qu'elle suscite.
Pour le journaliste, cette réponse a probablement été difficile à digérer. Le journaliste avait même avoué qu'il avait passé une nuit agitée à ressasser la scène.
Caufield, par cette réponse, puis par son attitude snob et "je m'en fous' aujourd'hui, a vraiment envoyé le message comme quoi il méprise les médias.
Dans le monde du sport professionnel, les athlètes doivent souvent naviguer entre la diplomatie et la sincérité. Mais dans ce cas précis, Caufield n'a pas pris de détour.
Ses réponses méprisantes ont révélé une frustration et une fatigue évidente face aux attentes médiatiques.
Ces épisode ont aussi été amplifiés par des rumeurs entourant Caufield, notamment après que Réjean Tremblay, célèbre chroniqueur, ait prétendu l'avoir vu en état d'ébriété au restaurant "Marcus".
Ces rumeurs de "party" ont sans doute ajouté de l'huile sur le feu, augmentant la pression sur le jeune joueur. Face à ce climat tendu, on peut comprendre que Caufield soit sur les nerfs...ou tout simplement méprisant...
En plein été, jouant au golf pour une bonne cause, Caufield demeure bête comme ses pieds.
La lune de miel est terminée...