- Martin St-Louis veut gagner la Coupe Stanley à Montréal....pour sa mère...
- Il voulait le faire en tant que joueur, alors qu'il a apprils le tragique d-é-c-è-s de sa mère dans l'avion, en pleine série contre les Penguins de Pittsburgh. (en tant que joueur des Rangers).
- On connaît la suite.
- Martin St-Louis est allé aux f-u-n-é-r-a-i-l-l-e-s de sa maman et est revenu à temps pour aider les siens à remonter la pente et gagner la série en 7.
- Inutile de rappeler que le CH a éliminé le Canadien de Montréal en finale de conférence (merci à la blessure de Carey Price), mais se sont inclinés contre les Kings de Los Angeles en finale de la Coupe Stanley.
- Parions que du ciel, sa mère serait encore plus émue s'il gagnait la Coupe Stanley en tant que coach du Canadien de Montréal.
«Ma détermination vient de ma mère. Lorsque j’étais jeune, elle me disait toujours: «Montre-leur que tu vas faire la Ligue nationale.»
"Elle m’a toujours appuyé dans mon rêve de jouer dans les rangs professionnels. Elle était toujours là dans les gradins afin de m’encourager. Et elle veille toujours sur moi aujourd'hui' affirme St-Louis.
«Ma mère aimait bien se faire tirer les cartes et elle me disait que les cartes lui indiquaient que j’allais finir par jouer dans la LNH. Je ne sais pas si elle me disait toujours la vérité, mais moi, je la croyais!»
«Elle pensait toujours aux autres. Nous n’étions pas riches, loin de là. Mon père travaillait comme facteur pour Postes Canada et ma mère travaillait dans une manufacture."
«Disons que les lunchs étaient moins copieux les mardi et mercredi, avant l’arrivée du chèque de paie. Ma sœur Isabelle et moi n’avons cependant jamais manqué de rien. Surtout pas d’amour."
"Maman était très catholique et, à ses yeux, il était très important de s’aimer les uns les autres.»
- Il est donc logique de voir St-Louis créer un esprit de famille aussi fort dans la chambre du CH quand c'était une chambre d'individualiste sous le règne de Dominiique Ducharme.
- St-Louis voit ses joueurs comme ses propres fils.
- L'argent ne l'a pas changé.
- Il croit encore aux principes et aux valeurs qui l'ont forgé.
- Les principes et les valeurs de sa mère et de son père.
« Je sais que c’est spécial pour mon père. Il est très fier de voir son fils derrière le banc du Canadien. Pour lui, c’est comme s’il faisait maintenant partie de l’histoire de cette équipe ».
« Il est originaire de Mont-Laurier, où il a grandi dans une scierie. Il était le 10ed’une famille de 14 enfants. Quand la télé est arrivée, ses frères et lui se rendaient devant le magasin pour regarder la troisième période des matchs du Canadien. Tout le monde était à l’extérieur, à geler. Mon père était sur les épaules de l’un de ses frères. »
« Comme c’était le cas à l’époque où je jouais, je m’appuie sur mon père. C’est important d’avoir quelqu’un à qui parler et me confier. Dans cette ligue, tu ne peux pas transporter le négatif d’une journée à une autre. À ce niveau, mon père m'aide. »
« C’est certain que ma mère sourit de là où elle se trouve »
"Que ce soit lors du retrait de mon chandail par le Lightning ou lors de mon intronisation au Temple de la Renommée, ma mère me répétait toujours la même phrase.."
"« Ma mère disait toujours “Montre-leur, Martin.” Je suis persuadé que c’est encore ce qu’elle dit en ce moment. »
- Oui...quand Martin St-Louis va gagner la Coupe Stanley...
- Ce sera en premier lieu pour sa maman....