La navette de Valérie Plante prend le champ

La navette de Valérie Plante prend le champ

Par David Garel le 2024-09-28

Ah, Montréal et ses fameuses capacités d'organisation.

On aurait pu espérer que la ville soit prête à accueillir un événement international d’envergure comme la Coupe des Présidents.

Mais non, une fois de plus, on a réussi à transformer ce qui devait être un moment de gloire en un véritable cauchemar logistique.

Et au cœur de ce fiasco? Les navettes. Oui, ces navettes qui étaient censées transporter des milliers de spectateurs au Royal Montréal sur l’Île-Bizard, site du prestigieux tournoi de golf.

Vous vous demandez sûrement ce qui s’est passé. Eh bien, imaginez la scène: des centaines de spectateurs, VIP et amateurs de golf confondus, prêts à monter à bord de navettes spécialement mises en place pour les acheminer vers le parcours.

Tout semblait bien parti. Mais c’était sans compter sur une petite surprise à la sauce montréalaise: les navettes ont été arrêtées par des contrôles routiers impromptus. Oui, en plein milieu du service. Parce que pourquoi pas?

Au lieu d'éviter les embouteillages monstres et de fluidifier la circulation, ces navettes ont été stoppées net par des agents de Contrôle routier, créant un chaos total selon les informations du Journal de Montréal.

Et bien sûr, ils ont choisi de faire leurs inspections pile aux heures de pointe, juste avant le départ des navettes et à la fin de la journée.

Résultat? Des files d'attente interminables, des spectateurs coincés et des résidents de l’Île-Bizard pris au piège dans des embouteillages insupportables.

Ces navettes étaient censées être une solution pour contourner les problèmes de circulation causés par les travaux sur le pont Jacques-Bizard.

Mais au lieu de ça, elles sont devenues une source supplémentaire de frustration. Comme si Montréal avait dit:

« Vous pensiez que les bouchons étaient votre seul problème? Attendez de voir comment on gère les navettes! »

Ajoutez à cela une petite grève surprise à l’hôtel Reine-Élizabeth, où séjournent les joueurs et l’organisation de la PGA, et vous avez la recette parfaite pour un désastre organisationnel digne de notre chère métropole.

On se demande même comment les spectateurs ont fait pour arriver à temps sur le parcours. Peut-être ont-ils eu recours à la téléportation?

Bref, Montréal, encore une fois, tu nous as montré que quand il s'agit de transformer un événement prestigieux en source de honte, tu es imbattable.

On parle ici d’un tournoi international, d’un événement qui devrait mettre Montréal sur la carte du monde du sport, et qu’est-ce qu’on obtient? Des navettes qui se font arrêter en pleine route comme des voitures clandestines dans un film de série B. Bravo.

Ça, c’est du grand Montréal. Il ne manquait plus que ça pour compléter le tableau de notre chaos logistique perpétuel.

Des agents de Contrôle routier qui débarquent à la dernière minute, pile au moment où les spectateurs sont censés se rendre sur le site.

Timing parfait! Ils auraient pu faire ça au début de la semaine, non? Mais non, ce serait trop facile. Il fallait évidemment attendre les heures de pointe, au moment où des milliers de spectateurs se bousculent pour monter dans les navettes, histoire de créer encore plus de confusion. Parce que sinon, ce n’est pas drôle.

Et le meilleur, c’est que tout ça, c’était censé être une solution aux embouteillages. Vous avez bien lu. Ces navettes étaient supposées sauver la circulation sur l’Île-Bizard, avec ce pont Jacques-Bizard toujours en chantier (évidemment, un classique montréalais).

Sauf que les organisateurs, la ville et tout le monde impliqué n’ont pas anticipé que, surprise, il y a des règlements à respecter, des inspections à faire. Mais bon, on n’est plus à une bourde près.

Et pendant ce temps, les spectateurs, eux, sont pris en otage dans des bouchons interminables. Des résidents de l’Île-Bizard, qui ne demandent qu’à rentrer chez eux, se retrouvent coincés dans un trafic monstre.

Un peu comme si le message de la Ville était:

« Merci d’accueillir la Coupe des Présidents. Maintenant, restez bloqués sur le pont pendant trois heures, et savourez l’expérience. »

Mais ne vous inquiétez pas, on vous rassure: les navettes VIP sont aussi affectées. Parce qu’à Montréal, quand on fait un fiasco, on n’oublie personne, même pas les invités de marque. Ça, c’est de la parité.

Et la mairesse Valérie Plante dans tout ça? Pas de souci, elle a joué la carte du sauveur à la dernière minute.

« Oui, oui, on remet les navettes en service », comme si ce désastre n’avait jamais existé. Mais le mal est fait. Trop tard, le malheur est déjà bien installé, et tout le monde se demande comment on a encore réussi à se mettre dans une telle galère.

Bref, les navettes de la Coupe des Présidents: un vrai parcours du combattant.

À ce stade, on pourrait presque en faire une attraction touristique.

"Venez vivre l’expérience authentique du chaos montréalais: des navettes bloquées, des routes paralysées, et tout ça pour... du golf."

On va pleurer.