- OUCH...
- La Presse VISE Renaud Lavoie, Félix Séguin, Michel Bergeron, Dave Morissette et compagnie...
- Pour avoir suivi l'odeur de l'argent....avant leur carrière....
Après, il y a des questions à poser sur tout l’argent que Québecor a englouti dans TVA Sports. L’action de Groupe TVA vaut cinq fois moins cher aujourd’hui qu’au moment du lancement de TVA Sports. D’accord, tout n’est pas attribuable aux pertes de la chaîne sportive. Mais quand une chaîne spécialisée perd 10, 20, 30, jusqu’à 39 millions par année pendant une décennie, le trou est profond.
Comment Québecor s’est-il rendu jusqu’à 200 millions de pertes ?
En 2009, TVA a voulu attaquer le monopole de RDS sur la couverture sportive. Une très bonne idée. Tellement que Radio-Canada a fait de même. Les deux ont déposé des demandes au CRTC. TVA a obtenu une licence. Radio-Canada a abandonné son projet.
Au même moment, Pierre Karl Péladeau caressait le rêve de rapatrier les Nordiques à Québec. Les perspectives de la convergence étaient alléchantes. Il n’a donc pas lésiné pour faire de TVA Sports un succès immédiat.
Les patrons de TVA ont ouvert le carnet de chèques. Et ils en ont signé de très, très gros. D’abord aux vedettes de RDS, pour les convaincre de changer d’employeur. Renaud Lavoie, Félix Séguin, Denis Casavant, Michel Bergeron et Rodger Brulotte ont fait le saut. Puis aux différentes ligues, pour ravir les droits à leurs concurrents. (Alexandre Pratt, La Presse)