Josh Anderson, l’un des joueurs les plus polarisants du Canadien de Montréal, semble enfin trouver sa vitesse de croisière après des années de montagnes russes.
Pendant longtemps, il a été la cible facile des critiques, un symbole d’un contrat qui pesait lourd sur les finances du Tricolore. 5,5 millions par saison jusqu’en 2027 pour un joueur qui, avouons-le, n’avait pas vraiment trouvé sa place.
Mais cette saison, quelque chose a changé. Anderson joue avec une intensité et une clarté qui le distinguent enfin. C’est comme si un déclic avait eu lieu, comme s’il avait enfin compris comment exploiter son potentiel.
Après la défaite face aux Maple Leafs, samedi soir, Anderson s’est présenté devant les médias avec une sincérité qui forçait le respect. « On avait l’avance, on jouait bien, mais on leur a donné des opportunités qu’ils ont su exploiter. Ce genre de match, c’est frustrant, mais on doit apprendre de ça », a-t-il déclaré.
Une réponse honnête, presque humble, qui illustre un joueur plus mature, plus conscient de son rôle et de ses responsabilités.
Avec huit buts et neuf passes en 45 matchs cette saison, Anderson est déjà à trois points de son total de l’an dernier, et il reste encore une bonne partie de la campagne à jouer.
Ce n’est pas la production d’un marqueur élite, mais c’est largement suffisant pour un joueur de soutien sur une troisième ligne.
Et quelle transformation par rapport à la saison précédente, où il semblait errer sans but sur la glace, cumulant seulement neuf buts et onze passes en 78 matchs.
Aujourd’hui, Anderson est plus rapide, plus incisif et, surtout, plus présent.
Ce qui frappe, c’est sa capacité à avoir un impact bien au-delà de la feuille de pointage. Anderson est devenu un joueur clé en désavantage numérique, apportant une vitesse et une robustesse qui complètent parfaitement le style de jeu de Martin St-Louis.
« Je me concentre sur ce que je peux contrôler. Jouer mon rôle, aider l’équipe, et amener de l’énergie », a-t-il confié.
Cette simplicité dans sa vision du jeu est peut-être ce qui manquait auparavant. Aujourd’hui, il semble avoir trouvé sa zone de confort, et cela se reflète dans sa constance.
Et puis, il y a ce but sublime inscrit samedi soir. Un éclair de génie, une démonstration de tout ce qu’il peut offrir lorsqu’il est à son meilleur. Inscrit seulement neuf secondes après le but de Patrik Laine, ce filet témoigne de l’instinct offensif et de la rapidité de réaction d’Anderson.
Ce moment a ravi les partisans, même si le match s’est terminé sur une note amère pour le CH. Voici la reprise vidéo de ce moment éclatant, qui rappelle tout le potentiel de Josh Anderson sur la glace :
Avec huit buts cette saison, il est déjà à un seul filet d’égaler son total de l’an dernier.
Ce n’est pas rien, surtout lorsqu’on considère le contexte difficile dans lequel évolue l’équipe. Anderson joue avec une intensité qui fait oublier ses lacunes passées. Il a trouvé son rythme, et cela se voit.
Alors, quel est ce fameux secret bien gardé qui semble avoir transformé Anderson cette saison? Ce n’est pas seulement une question de hockey.
En dehors de la glace, Anderson vit un moment charnière de sa vie personnelle. Sa femme, Paola, a récemment annoncé sur les réseaux sociaux qu’ils attendent leur premier enfant. Une nouvelle qui, sans aucun doute, ajoute une dimension particulière à sa saison.
Il joue non seulement pour son équipe, mais aussi pour sa famille, pour cet avenir qu’il est en train de bâtir.
Ce secret, enfin révélé, donne un tout nouveau sens à sa résilience et à sa détermination cette année.
Bravo, Josh. Tu as prouvé qu’il est possible de changer le narratif, de transformer les critiques en applaudissements, et de trouver ta place dans une équipe et dans une ville qui ne pardonnent rien.
Continue sur cette lancée. Montréal commence à te redécouvrir, et cette fois, c’est pour les bonnes raisons.
Amen