La troupe de Martin St-Louis est prête à entamer une nouvelle saison avec une énergie qu’on espère un peu plus solide que du vent. Enfin, prête… ils ont enfilé leurs patins et espèrent ne pas tomber tête première. Après des mois de vacances forcées (merci, l'été trop long), l’objectif est clair : faire mieux que l’an dernier.
Et soyons francs, ça ne devrait pas être un trop gros défi. Quand t’es dans le fond du baril, il ne te reste qu’à grimper, non?
Pour un aperçu direct des pensées des joueurs après leur dernière pratique, voici les entrevues menées avec certains membres clés de l'équipe. Des propos qui, on l'espère, reflètent un nouveau souffle :
Prenons Cayden Primeau. Ce jeune-là, on l’a vu arriver avec des promesses, on l’a critiqué comme s’il était un morceau de fromage suisse, plein de trous. Mais là, il revient avec un nouveau mantra.
"Je viens ici chaque jour pour prouver ma valeur", qu’il dit. En gros, il en a assez d’être vu comme une passoire.
St-Louis mise gros sur lui, mais au bout du compte, Primeau devra prouver que c’est un mur et pas un rideau de douche qu’on peut traverser sans même s’en rendre compte.
Josh Anderson, lui, semble avoir découvert le mode d'emploi pour être un joueur d'impact… enfin, si impact signifie foncer sur tout ce qui bouge, peu importe ce que c’est.
"Si je peux être un joueur clé pour cette équipe, ça va nous aider à bien des égards", qu'il dit, bien relax. C’est beau Josh, mais après trois saisons, on commence à se demander si ton "impact" ne va pas seulement être dans le sens littéral. Cette fois, fais-nous trembler les adversaires, pas juste les bandes!
Brendan Gallagher, notre bon vieux guerrier, fidèle comme pas un.
"Il est temps de tourner la page", qu'il dit. Oui, Brendan, mais tourner la page ou carrément changer de bouquin?
Ça fait un bout qu’on te voit te battre, genoux en compote, pour ramener de l’ordre dans cette équipe. Mais cette fois-ci, c’est de résultats qu’on parle, pas juste de batailles.
"On doit commencer à voir des résultats dans le classement, et on le doit à nos partisans." Absolument, Gally, surtout à ceux qui ont encore la foi en cette équipe.
Et puis il y a Joshua Roy, le p'tit nouveau qui débarque avec l'intensité d’un gars qui veut sa place.
"Chaque détail compte, que ce soit l’alimentation, le sommeil ou la préparation mentale." On dirait presque une pub pour un régime miracle, mais non, c’est juste Roy qui prend ça à cœur. Tant qu’il ne passe pas trop de temps à lire les étiquettes sur ses aliments et qu’il met des buts, on lui pardonnera son côté bon élève.
Tout ça sous la direction du maestro, Martin St-Louis, celui qui mène la troupe avec une tranquillité impressionnante, mais qui sait aussi quand élever le ton.
"Nous avons bâti quelque chose de solide ici, et il est temps de franchir une nouvelle étape", dit-il.
Bref, fini les blagues. Cette saison, on ne rigole plus, sauf pour célébrer les victoires.
Avec Patrick Laine dans l’équipe, St-Louis sait que le talent est là. Mais il veut plus que des promesses : il veut des buts, des victoires et, idéalement, un Centre Bell qui ne s’effondre pas sous les soupirs désespérés des fans.
Alors, qu'est-ce qui attend la troupe de Martin St-Louis cette saison?
Une chose est sûre : cette année, ils ne peuvent plus se contenter de "progresser".
Les vétérans mènent la charge, les jeunes sont affamés, et St-Louis tient la barre ferme. Mais la vraie question reste : vont-ils tout fracasser… ou se fracasser eux-mêmes?
À suivre ...