La vérité brutale : Juraj Slafkovsky déchire le plan de reconstruction

La vérité brutale : Juraj Slafkovsky déchire le plan de reconstruction

Par André Soueidan le 2025-03-05

Ça y est. Fini la cassette de la reconstruction.

Juraj Slafkovsky ne veut plus entendre parler de patience, de développement, d’attente éternelle. Ce temps-là est révolu. Les excuses, c’est terminé.

Parce que dans le vestiaire du Canadien, le message a changé.

Et qui l’incarne le mieux en ce moment? Juraj Slafkovsky.

Un club qui se bat… et qui veut gagner

Si vous pensiez encore que le CH était une équipe « en transition », Slafkovsky vous regarde avec un sourire en coin et un regard plein de défi.

« On joue bien dernièrement, on trouve des façons de gagner. C’est plaisant de voir comment on grandit en tant qu’équipe. »

Grandir, oui. Mais pas en espérant un futur glorieux dans 3 ou 4 ans. Grandir MAINTENANT.

Ce CH-là ne veut plus perdre. Il veut se battre pour les séries. Il veut chasser le narratif du club qui accumule les défaites pour un bon choix au repêchage.

Slafkovsky prend de l’ampleur, et il le sait.

C’était un long processus, mais le grand Slovaque commence à sentir son impact.

Il n’est plus ce jeune joueur de 18 ans qui cherche à comprendre son rôle.

Maintenant? Il veut imposer son style.

« Je me sens de plus en plus à l’aise sur la glace. J’essaie d’utiliser mon gabarit et mon jeu pour aider l’équipe. »

Traduction? Slafkovsky n’attend plus que ça clique. Il prend le taureau par les cornes.

Et ça, ça change toute la dynamique.

La pression? Slafkovsky adore ça.

Combien de jeunes joueurs se sont écrasés sous la pression à Montréal?

Combien ont fui le vestiaire du CH à la première occasion, incapables de gérer les attentes?

Pas lui.

Slafkovsky, il veut ce poids sur ses épaules. Il veut être dans la conversation.

« C’est tellement plus excitant de jouer des matchs qui comptent vraiment. On sent que tout le monde est investi. »

Il ne joue plus pour apprendre. Il joue pour marquer l’histoire.

Une reconstruction? Pour quoi faire?

Pendant trois ans, on a matraqué le message :

Il faut être patient.

Il faut donner du temps aux jeunes.

L’équipe va perdre, mais c’est pour le bien du futur.

Et maintenant? Ce message ne tient plus.

Parce que les jeunes ne veulent pas attendre.

Slafkovsky n’a pas envie de perdre 2-3 ans pour que la reconstruction se concrétise.

« On veut prouver qu’on peut être compétitifs, qu’on n’est pas juste une équipe en reconstruction. »

BAM. Le message est clair!!!

On passe à autre chose.

Mais il y a une chose que Slafkovsky n’a jamais faite : croire qu’il peut tout faire seul.

Il a absorbé chaque leçon des vétérans.

« On a des gars qui nous aident beaucoup. Gallagher, Suzuki, Matheson… Ils nous parlent tout le temps et nous montrent le bon chemin. »

Il regarde comment ils se préparent. Comment ils gèrent la pression. Comment ils survivent dans ce marché de fous qu’est Montréal.

Et aujourd’hui? Il est prêt à marcher dans leurs traces.

Le CH n’a plus d’excuses.

Avec ce qu’on entend de la part des joueurs, il y a une évidence qui frappe.

Ce club ne peut plus jouer la carte de la reconstruction.

Les jeunes ne veulent pas attendre. Ils veulent des résultats, des séries, du succès.

Et Juraj Slafkovsky? Il est en train de le crier sur tous les toits.

La reconstruction? Brûlée, déchiquetée, enterrée.

L’avenir du CH? Il commence maintenant.

Amen