Kaiden Guhle et David Reinbacher peuvent respirer un grand coup.
Les deux jeunes défenseurs ont frôlé un bouleversement majeur de leur carrière. Alors que les Ducks d'Anaheim cherchaient à obtenir l'un d'eux en échange de leur étoile montante, Trevor Zegras, le directeur général du Canadien de Montréal, Kent Hughes, a pris une décision décisive et a raccroché la ligne au nez de son homologue des Ducks, Pat Verbeek.
Façon de parler, mais Hughes a été catégorique: autant Guhle que Reinbacher est intouchable. Le DG du CH a été sans appel: il n'était pas question de sacrifier Guhle ou Reinbacher.
Pour lui, David Reinbacher représente l'avenir de l'équipe, un potentiel "Miro Heiskanen 2.0", un défenseur de premier plan autour duquel construire une défense solide et performante.
Sélectionner Reinbacher lors du dernier repêchage, alors même que Matvei Michkov était disponible, avait déjà briser le coeur des partisans québécois, nombreux à préférer le talent offensif éclatant de Michkov.
Refuser Zegras, un joueur reconnu pour son talent brut et son côté spectaculaire, est courageux, surtout après avoir frustré le Québec en ignorant Michkov.
En plus, Hughes a aussi ses préoccupations concernant la relation étroite entre Zegras et Cole Caufield, une amitié qu'il juge potentiellement nocive pour l'équilibre et la discipline de l'équipe, surtout à l'extérieur de la glace.
La décision de Kent Hughes a été claire : préserver" l'intégrité du vestiaire et de la culture, tout en priorisant le futur de l'équipe passe avant tout.
En évitant cet échange, il a non seulement sauvé la carrière de Guhle et Reinbacher, mais il a également montré sa détermination à construire un Canadien de Montréal autour de jeunes talents prometteurs et bien encadrés, sans être impatient.
Pour Guhle et Reinbacher, c'est un soulagement immense. Leur carrière aurait pu prendre un virage imprévu, mais grâce à la fermeté de leur directeur général, ils peuvent continuer à se concentrer sur leur développement.
Kaiden Guhle, malgré son immense talent et son potentiel indéniable, a montré des signes de fragilité physique, ayant déjà été confronté à divers pépins pgysique. Cela aurait pu rendre la décision de Kent Hughes plus compliquée.
Au contraire, Hughes a choisi de faire confiance en la résilience et le potentiel de Guhle, tout en croisant les doigts que son corps puisse résister à l'avenir.
C'est un pari risqué, certes, mais il démontre la foi du directeur général dans ses joueurs et son engagement à bâtir une équipe solide, tant dans la chambre que sur la glace.
Hughes croit fermement que Guhle, avec le bon encadrement et le soutien nécessaire, peut surmonter ces obstacles et devenir un pilier de la défense montréalaise. Ça tombe bien. Il l'est déjà...en santé...
Cette confiance placée en Guhle et Reinbacher, malgré les risques et la colère populaire, montre la vision à long terme de Kent Hughes pour le Canadien de Montréal.
Au final, c'est cette confiance et cette vision qui pourraient bien mener l'équipe vers la Coupe Stanley. Gardons confiance....