Marc Bergevin vit un véritable cauchemar éveillé.

Alors qu'il pensait être le favori pour le poste de DG des Blue Jackets de Columbus, une nouvelle choc est tombée : Ken Holland, l'actuel DG des Oilers d'Edmonton, serait en pole position pour prendre les rênes de l'équipe. Cette annonce, relayée par le journaliste réputé Andy Strickland, a pris de court le monde du hockey.

Ken Holland et Oilers sont toujours vivants dans les séries éliminatoires. Il est donc tellement étrange de voir qu'il serait pressenti pour rejoindre Columbus et succéder à Jarmo Kekäläinen.

Il faut dire que les critiques pleuvent à Edmonton sur la tête de Holland, qui a complètement raté son dossier des gardiens, alors que le contrat de Jack Campbell (5 ans, 25 millions de dollars) plombé l'équipe.

Holland n'a pas cru bon d'obtenir Jake Allen à la date limite des transactions, et voilà que les Oilers doivent faire confiance à Calvin Pickard.

Rick Nash, ancien joueur étoile des Blue Jackets, devrait apprendre à ses côtés en vue de lui succéder à terme. Cette stratégie de "mentorat" montre clairement l’intention des Blue Jackets de préparer l’avenir avec un duo expérimenté et prometteur.

Pour Marc Bergevin, c'est un coup dur. Depuis son départ des Canadiens, il cherche à retrouver une place de DG dans la LNH.

Lorsqu’il a été considéré pour des postes similaires à Pittsburgh et Toronto l'été dernier, ses entrevues n’ont pas convaincu les dirigeants.

L’opportunité de Columbus semblait être une nouvelle chance, mais une fois de plus, les résultats n'ont pas été au rendez-vous.

Les sources indiquent que Bergevin aurait complètement "choké" son entrevue avec les Blue Jackets, reproduisant ainsi les erreurs qui lui ont coûté les autres opportunités.

La situation actuelle est d'autant plus pénible que l'intérêt des Blue Jackets pour Ken Holland est une véritable surprise, surtout en pleine campagne des séries éliminatoires des Oilers.

Holland est un DG respecté avec une longue carrière marquée par le succès, notamment avec les Red Wings de Détroit. Mais son étoile a pâli à Edmonton.

Son arrivée à Columbus, si elle se confirme, marquerait un tournant pour l'organisation qui mise sur une gestion expérimentée pour redresser la franchise. Mais c'est quand même toute une surprise de savoir qu'un DG actuel est le favori pour devenir le DG d'une autre équipe.

Bergevin, de son côté, doit faire face à une réalité difficile. Une porte s'ouvre et se referme aussi vite, laissant des cicatrices profondes.

Sa carrière, marquée par des hauts et des bas, traverse actuellement une période de turbulences. Le poste à Columbus représentait non seulement une opportunité professionnelle avec une équipe dont l'avenir est rose, mais aussi une chance de nettoyer sa réputation après les critiques essuyées à Montréal.

Ses déboires successifs lors des entrevues pour les postes de DG témoignent d'une préparation ou d'une approche qui ne convainc pas les propriétaires et les présidents d'équipes.

L’avenir de Marc Bergevin dans la LNH semble de plus en plus incertain. Chaque échec pour un poste de DG fragilise un peu plus sa position sur le marché du travail du hockey professionnel.

Au moins, il peut se compter chanceux que son meilleur ami Luc Robitaille lui ait "donné" un emploi à Los Angeles. Les rumeurs persistantes concernant Ken Holland et les Blue Jackets ne font qu'accentuer ce sentiment d'urgence et de désespoir pour Bergevin.

Son cœur doit être lourd, voyant une nouvelle fois son rêve s'évanouir au profit d'un autre.

Pour les Blue Jackets, la potentielle embauche de Ken Holland pourrait signifier un renouveau, avec l'expérience et la sagesse d'un vétéran et la préparation de la relève avec Rick Nash.

Pour Marc Bergevin, c’est une occasion manquée de plus dans une quête de rédemption qui semble de plus en plus difficile.

Seul l’avenir dira s’il parviendra à retrouver une place DG dans la LNH. Au moins, en attendant, il peut relaxer sous le chaud soleil de la Californie.

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