Le clan Samuel Montembeault va perdre patience? Les négociations ont bel et bien recommencé entre le Québécois et le duo Hughes-Gorton.
Selon ce qui circule, les premières offres du CH sont très très basses. On parle d'un salaire qui ne dépasse par les 3 M$ par année. On parle même d'un salaire qui se rapproche davantage de 2 M$ par année. On parle de la première offre comme base de négociations.
L'agent de Montembeault, Paul Corbeil, serait très étonné de ces premiers chiffres. Surtout qu'ils viennent après une contre-performance du gardien à St-Louis, comme si les dirigeants du CH avaient voulu attendre une mauvaise sortie du Québec pour lancer les premiers chiffres sur la table.
Une autre preuve que dans la tête de Kent Hughes et Jeff Gorton, Samuel Montembeault n'est pas le gardien d'avenir du Canadien de Montréal. The Athletic affirme que les deux dirigeants sont extrêmement patients, pour ne pas dire prudents, dans ce dossier. On le répète: ils ne voient pas en Montembeault un potentiel immense et ils se demandent si le Québécois n'a pas atteint son plafond en terme de progression. À 27 ans, disons qu'il se fait tard.
It’s Monday, so that means it’s time for the weekly Canadiens notebook! This week I look at the goalie situation, Brendan Gallagher and, something near and dear to my heart, sleep: https://t.co/eriX7Nyi1v
— Arpon Basu (@ArponBasu) November 6, 2023
Hughes et Gorton voient en Jacob Fowler le gardien numéro un de cette équipe dans l'avenir. Ils ont déjà Jake Allen de signé la saison prochaine et le duo a regardé tout l'été pour un jeune gardien talentueux prêt à entamer sa carrière dans la LNH (Dustin Wolf, Yaroslav Askarov...)
Sans oublier Cayden Primeau qui est toujours dans le portrait, jusqu'à preuve du contraire. On comprend alors qu'ils ne veulent pas donner plus de 2 M$ par année à Montembeault, en qui ils n'ont pas confiance à long terme.
Si on est Paul Corbeil, on attend le marché des agents libres pour trouver une meilleure destination afin que son client soit mieux traité.
S'il veut vraiment rester à Montréal, Montembeault devra accepter une réduction de salaire importante par rapport à ce qu'il pourrait chercher ailleurs. Le "rabais maison" est inévitable. À 2 M$ par année, il double quand même son salaire actuel. Mais est-ce assez pour le convaincre?
À suivre...