Arber Xhekaj, pourant surnommé le « Shérif », a vraiment créé de la frustration chez les fans et des analystes du Canadien de Montréal hier soir.
Et pour de bonnes raisons.
Alors que Max Domi semait le chaos sur la glace, personne, y compris Xhekaj, n’a daigné intervenir pour défendre le jeune prodige sur sa présence suivante.
D'accord, Xhekaj jouait avec Adam Engstrom et non avec Hutson, mais le "Shérif" n'a rien fait quand il était sur la glace avec Domi.
Il n'a rien fait de toute la soirée.
Cette inaction a fait bondir Tony Marinaro, animateur à BPM Sports, qui a littéralement sauté une coche en direct.
Marinaro a tout simplement été cinglant, exprimant avec intensité son incompréhension devant l'attitude passive du CH.
Xhekaj, supposé être le « shérif » de l'équipe, s'est couché. Domi, connu pour son jeu provocateur, a frappé Hutson à plusieurs reprises à la tête avec des croix de bâton, sans aucune répercussion physique de la part de l’équipe montréalaise.
Pire encore, il a même tenté de broyer le visage de Struble contre la glace, et pourtant, Xhekaj n’a pas bougé.
Xhekaj sert à quoi s'il est mauvais défensivement et qu'il ne défend même pas ses coéquipiers ? Marinaro, visiblement exaspéré.
La question que beaucoup se posent maintenant est simple : que vaut vraiment Arber Xhekaj si son seul rôle — celui de faire peur aux adversaires — prend le champ?
Le défenseur, souvent qualifié de « goon » en raison de son style physique, a reçu un contrat garanti de 2,6 millions pour deux ans, en grande partie pour sa capacité à intimider les joueurs adverses.
Mais lorsque ce rôle crucial est ignoré, comme ce fut le cas contre Domi, son utilité sur la glace devient de plus en plus douteuse.
Ce match a révélé une véritable faiblesse dans la structure défensive du Canadien. Non seulement Xhekaj a failli à sa tâche de protecteur, mais son jeu défensif continue d’être loin du niveau attendu en LNH.
À ce stade, beaucoup se demandent si sa place dans l’équipe est réellement justifiée, surtout avec la montée en puissance de jeunes défenseurs comme Struble et Hutson, qui, malgré leur gabarit plus modeste, font preuve de beaucoup plus de combativité.
La honte pour Xhekaj, c’est qu’il avait là une opportunité en or de prouver sa valeur et de défendre ses coéquipiers.
Il aurait pu imposer sa présence et rappeler à tout le monde pourquoi il est dans cette équipe. Au lieu de ça, il est resté spectateur d'une situation inacceptable. Les critiques pleuvent désormais, et à juste titre.
Si Xhekaj continue sur cette voie, il risque non seulement de perdre la confiance de son entraîneur Martin St-Louis, mais aussi celle des partisans, qui, eux, n’oublieront pas de sitôt son absence totale de réaction face aux provocations de Domi.
Pour l’instant, il semble bien loin de son surnom de « Shérif ». Il doit se réveiller, retrouver sa fierté...et vite...