Depuis son passage en tant que joueur emblématique dans la LNH, Martin St-Louis est resté une figure bien connue dans le monde du hockey, mais sa transition de la glace au banc des coachs n'a pas été sans taches...et grattement de tête...

Récemment, son implication dans une publicité pour Hydro-Québec, pour laquelle il a perçu 250 000 $, a suscité des critiques, particulièrement parce que ces fonds proviennent des impôts des contribuables.

De plus, avec un salaire annuel de 3 millions de dollars en tant que coach de la LNH, certaines voix se sont élevées pour remettre en question ses performances derrière le banc. Disons...que ça fait dur...

Les chiffres sont souvent révélateurs, et dans le cas de St-Louis, ils soulignent une réalité difficile à ignorer. Son rendement en tant que coach n'a pas été à la hauteur des attentes.

Malgré l'investissement financier et l'espoir placé en lui, ses résultats sont en deçà des standards de la ligue. Il est difficile de ne pas reconnaître que ses performances ne correspondent pas à son salaire exorbitant.

Il y a lieu de se demander pourquoi il a accepté un quart de millions de dollars d'Hydro-Québec. Quand il a empoché plus de 61 millions de dollars en tant que joueur. Et près de 40 millions de dollars supplémentaire en avoirs et investissements immobiliers. 

Surtout qu'il n'a jamais accepté qu'Arber Xhekaj fasse "sa vedette" dans une publicité de BURGER. Deux pois deux mesures.

Certains pourraient arguer que les performances de l'équipe sont influencées par divers facteurs, et ils auraient raison. Après tout, nous sommes en reconstruction.

L'évaluation d'un coach ne devrait pas reposer uniquement sur les statistiques brutes, mais également sur sa capacité à développer les joueurs, à développer un système et à gérer les situations de jeu complexes. Cependant, même en tenant compte de ces éléments, les résultats de St-Louis demeurent décevants.

L'arrivée de Montembeault dans l'équipe a peut-être atténué certaines des critiques envers St-Louis, mais cela ne devrait pas masquer l'ensemble des lacunes observées. La performance d'un seul joueur ne devrait pas être le facteur déterminant pour juger l'efficacité d'un coach.

Il est temps de faire face à une réalité indéniable : Martin St-Louis n'est pas encore à la hauteur du poste de coach dans la LNH. Cela ne diminue en rien sa contribution passée en tant que joueur, mais simplement reconnaître que tous les grands joueurs ne font pas nécessairement de grands coachs.

Il est crucial de prendre des décisions objectives basées sur les performances et les résultats tangibles. Pour réussir en tant que coach, il faut plus que la renommée et le passé glorieux en tant que joueur. 

Bien que Martin St-Louis reste une figure respectée dans le monde du hockey, son parcours en tant que coach de la LNH n'a pas été à la hauteur des attentes. Les chiffres ne mentent pas, et il est temps de reconnaître cette réalité et d'envisager les prochaines étapes avec objectivité et discernement.

Si on est bien honnête, St-Louis ne mérite pas de prolongation de contrat lorsque son entente prendra fin à l'été 2025.

Au pire, il pourra devenir le porte-parole d'Hydro-Québec...

Votre Voix