Kent Hughes ne restera pas les bras croisés face à la situation d’Ivan Demidov.
Selon Elliotte Friedman, Hughes prévoit un voyage en Russie dans les prochaines semaines, officiellement pour observer Demidov à l’entraînement.
Mais en coulisses, la vraie mission est bien plus courageuse : Hughes compte rencontrer Roman Rotenberg, l'entraîneur-chef du SKA Saint-Pétersbourg, pour lui faire entendre sa façon de penser.
Les Canadiens ont fait de Demidov une priorité absolue, et Hughes veut envoyer un message clair : ce joueur n’est pas un espoir comme les autres.
À Montréal, on prévoit déjà de l'amener à Montréal dès le printemps prochain, avec un plan précis pour qu’il devienne une pièce maîtresse de l’équipe à court terme.
Le fait que Demidov soit puni par le SKA parce qu'il va quitter la KHL et refuse de signer une prolongation de contrat avec le SKA, irrite au plus haut point l’état-major du Canadien, qui juge cette situation intolérable.
« Quand les Canadiens l’ont repêché, leur plan était déjà d’aller le visiter durant la saison pour s’assurer qu’il se porte bien, » a expliqué Friedman.
« Ils veulent voir comment il s’entraîne, comment il joue, et surtout dans quel état d’esprit il se trouve. »
Demidov, malgré une utilisation ridicule, a réussi à marquer cinq buts et récolter 10 points en 17 matchs cette saison.
Mais son parcours est un cauchemar : il a refusé à trois reprises une prolongation de contrat du SKA le mois dernier, s’attirant la colère de l’entraîneur Roman Rotenberg.
Depuis, il subit un traitement injuste, souvent relégué sur le banc, dans une tentative à peine voilée de lui briser le moral.
Le voyage de Hughes en Russie ne sera pas qu’une simple visite d’observation. Il s'agit d'un geste stratégique pour confronter Rotenberg, dont la gestion punitive de Demidov devient insupportable.
Hughes veut clarifier les choses : le Canadien ne tolérera pas que son joyau soit malmené de la sorte.
Rotenberg, un personnage influent et controversé, est connu pour ses méthodes autoritaires.
Son refus de donner à Demidov le temps de glace qu’il mérite est perçu comme une vengeance pour les refus répétés du joueur de prolonger son séjour en Russie.
Hughes, déterminé à protéger l’avenir de son espoir, entend mettre les choses au clair et envoyer un avertissement : le Canadien surveille chaque mouvement de l’organisation russe.
Le jeune attaquant n’a jamais caché son intention de traverser l’Atlantique et de jouer pour les Canadiens dès que son contrat prendra fin en 2025.
Mais en attendant, il est piégé dans un environnement toxique où chaque minute sur la glace est comptée. Ce voyage de Hughes est une tentative d’apaisement, mais aussi un acte de fermeté : il est hors de question que l’avenir de Demidov soit compromis par des jeux de pouvoir internes au SKA.
Le cas de Demidov crée de plus en plus de frustration parmi les partisans du Canadien, qui attendent impatiemment que l’organisation prenne des mesures pour le sortir de cette impasse.
La visite de Hughes en Russie est un premier pas, mais il reste à voir si cela suffira à changer le comportement de Rotenberg.
La situation est claire : le Canadien a de grandes ambitions pour Demidov et veut faire de lui une la pièce maîtresse de sa reconstruction.
En agissant rapidement, Hughes espère non seulement protéger l’avenir de son espoir, mais aussi envoyer un message fort au SKA, mais aussi aux autres équipes de la KHL : Montréal est prêt à défendre ses joueurs, même en territoire hostile.
Avec Rotenberg et ses méthodes controversées au cœur de la tempête, la tension monte. Le voyage de Hughes en Russie pourrait bien être le déclencheur d'un bras de fer entre le Canadien et le SKA.
Une chose est certaine : ça va chauffer à Saint-Pétersbourg. L'avion de Kent Hughes fait déjà jaser.