Martin St-Louis vit son pire cauchemar.
Alors que le Canadien de Montréal s’enlise, St-Louis s’envole pour New York à un moment où il aurait bien mieux fait de rester caché au Centre Bell.
Il s’apprête à affronter Patrick Roy, l’homme que tout le Québec rêve de voir derrière le banc du CH.
C’est le scénario que redoutaient Kent Hughes et Jeff Gorton : Roy continue d'être aussi populaire au Québec, alors que St-Louis peine à convaincre et est englouti sous la vagues des critiques sans pitié.
Oui, la tension monte à Montréal.
St-Louis n’a jamais été pleinement accepté par une population toujours amoureuse de son héros légendaire, Patrick Roy.
Chaque erreur du coach du CH fait enfler les rumeurs : "Roy à Montréal en 2026?".
Gorton et Hughes, en difficulté avec leur Country Club qu'ils ont installé au CH, voient déjà le nuage sombre de la pression publique se former au-dessus d’eux.
Ce qui complique encore les choses, c’est que Roy, aux Islanders, fait des miracles avec une équipe vieillissante, sans avenir apparent.
Le Québec entier admire son leadership transformateur alors qu'il semble tirer chaque once de talent d’un groupe épuisé. Et pendant ce temps, Martin St-Louis patauge dans les défaites et les excuses, malgré une jeune équipe remplie de promesse.
La comparaison impitoyable Roy vs St-Louis va hanter le coach du CH à jamais.
Michel Therrien a été hanté, Claude Julien a été hanté. Dominique Ducharme a été hanté.
C'est au tour de Martin St-Louis.
Patrick Roy dirige une équipe qui, malgré tous les obstacles, reste compétitive et va encore s'accrocher aux séries cette saison.
Pendant ce temps, Martin St-Louis cherche toujours à enseigner "la game dans la game" et se gargarise de concepts abstraits, alors que son système défensif devient la risée de la ligue.
Et c’est bien là le problème : St-Louis parle de patience, mais le Québec en a marre. Geoff Molson répète à qui veut l’entendre qu’il faut du temps pour construire une équipe championne, mais le temps est un luxe que les partisans ne sont plus prêts à offrir.
Les fans sont lassés des promesses qui deviennent des mensonges, et les réseaux sociaux brûlent de colère.
La menace palpable continue de planer au-dessus de la tête de St-Louis: Roy à Montréal en 2026. Après tout, son contrat avec les Islanders se termine...en 2026..
Pendant que Roy bâtit sa légende avec des Islanders vieillissants et sans avenir, les murmures sur son retour à Montréal prennent de l’ampleur.
La pression est telle que Chantal Machabée et le service des communications du CH font tout pour éviter les questions sur Roy à St-Louis.
L’atmosphère est devenue si lourde que le simple nom de Patrick Roy évoque un malaise évident dans les bureaux du Centre Bell.
Kent Hughes et Martin St-Louis savent qu’ils doivent agir rapidement pour balayer ces rumeurs.
Le fait d'avoir signé St-Louis jusqu'en 2017, question de tuer dans l’œuf l’espoir d’un retour de Roy, n'a pas fonctionné.
Tout le monde sait que le contrat de Roy avec les Islanders se termine en 2016. Et tout le monde prie pour qu'il débarque à Montréal.
Soyons honnêtes : peu importe la durée du contrat de St-Louis, le Québec a déjà choisi son homme.
L'histoire pourrait s'appeler...Le Roi de New York et le Prince déchu de Montréal...
Si Patrick Roy mène encore les pauvres Islanders en séries, ce sera la confirmation que les décisions de Gorton et Hughes étaient une erreur monumentale.
Ce sera le coup de grâce pour St-Louis. Les critiques fusent déjà sur la toile :
"Comment peut-on laisser le Roi nous échapper comme ça?"
"St-Louis ne sera jamais Roy, et ça, tout le monde le sait."
Pendant que Roy gravit les sommets à New York avec une équipe qui n'est pas vraiment supérieure à celle du CH sur papier, St-Louis navigue à vue dans un océan d’incertitudes.
Même si le coach du CH reste en poste au-delà de 2026, le fantôme de Roy continuera de planer au-dessus du Centre Bell.
Les partisans ne rêvent que d’une chose : voir Roy reprendre son trône.
Voilà une bataille déjà perdue pour St-Louis.
La réalité est cruelle pour "Marty" : il ne pourra jamais rivaliser avec l’aura légendaire de Patrick Roy. Peu importe ses efforts, il restera toujours celui qui aurait dû céder sa place au Roi.
Le début d’un cauchemar sans fin pour le Country Club du CH.
Si Roy fait encore les séries en 2024-2025, les regrets de Montréal deviendront insupportables.
Le scénario tant redouté par St-Louis, Hughes et Gorton pourrait se réaliser sous leurs yeux : Roy sur le trône de la LNH, et eux, condamnés à porter le fardeau d’avoir ignoré la volonté du peuple québécois.
Tout ça de la cave...encore une fois...
Mais pourquoi les Québécois veulent autant Patrick Roy derrière le banc du CH. Pas seulement parce qu'il est une légende. Surtout parce qu'il est un entraîneur-chef d'exception.
Roy incarne un leadership autoritaire, ce qui contraste avec l'approche pédagogique "pee-wee" de Martin St-Louis.
Roy ne fait pas de discours philosophiques ou de "leçons de vie à deux cennes", il gagne. Son impact est instantané, et il a un don pour motiver ses joueurs en toutes circonstances.
Le Québec préfère les leaders flamboyants et impulsifs comme Roy à l’approche intellectuelle de St-Louis, perçue par beaucoup comme de l'arrogance déguisée.
Hughes, ancien agent, est également sous le feu des critiques pour son choix de ne pas ramener Roy. Les décisions du DG sont scrutées à la loupe.
Si les Islanders brillent, Hughes et Gorton seront accusés d'avoir manqué une opportunité historique.
Le lien entre Roy et le CH est un point sensible depuis que l’organisation a rejeté l’idée de le nommer DG à la place de Hughes, ce qui a intensifié les tensions entre l’équipe et ses partisans.
Chantal Machabée a pour mission de gérer les spéculations constantes autour de Patrick Roy. Chaque conférence de presse est un exercice délicat, car la question du retour de Roy à Montréal plane toujours.
Les médias québécois, dans leur grande majorité, affichent ouvertement leur préférence pour Roy. Cela fragilise la position de St-Louis qui, malgré sa popularité initiale, s'effrite à chaque défaite.
L’expression "Country Club" est de plus en plus utilisée par les fans pour désigner le duo Hughes-Gorton, suggérant qu'ils favorisent une atmosphère où les amis sont privilégiés et une approche à long terme sans résultats concrets.
Gorton et Hughes ont promis une reconstruction rapide, mais les résultats tardent à venir. Les rumeurs autour de Roy ne font qu'aggraver la perception d'inefficacité et d'inaction.
Roy a hérité d’une équipe des Islanders vieillissante, sans espoirs majeurs, et pourtant il les a transformés en prétendants aux séries.
Cela contraste fortement avec le Canadien de St-Louis, une équipe jeune mais incapable de trouver une cohésion défensive ou de performer de manière constante.
Elle va durer combien de temps l'excuse de la reconstruction?
Le trio Hughes-Gorton doit comprendre qu'avoir prolongé Martin St-Louis jusqu'en 2027 pour bloquer toute spéculation sur Roy n'a pas fonctionné.
Cette manœuvre visait à désamorcer la pression populaire, mais cela risque de se retourner contre eux si les résultats continuent d’être médiocres.
Le Québec, lui, attend 2026 avec impatience, persuadé que le retour de Roy pourrait être le véritable début d’une nouvelle ère pour le CH.
Surtout que Patrick a bien compris que l'avenir des Islanders est sombre. Autant débarquer avec une jeune équipe remplie d'avenir.
Les critiques fusent sur les réseaux sociaux, avec des commentaires moqueurs sur la philosophie "zen" de St-Louis. Chaque défaite alimente davantage les appels au retour de Roy.
St-Louis est perçu comme un coach pee-wee, incapable d’imposer une structure défensive ou de motiver ses joueurs dans les moments critiques.
Le contraste entre Roy, qui impose son autorité, et St-Louis, accusé de favoritisme et de ne pas punir ses vétérans, devient intenable.
Roy joue le jeu à la perfection : il pousse ses joueurs au maximum, mais il sait qu’il pourrait quitter New York à la fin de son contrat pour revenir au Québec en tant que sauveur.
St-Louis se retrouve coincé dans un scénario où chaque victoire de Roy et chaque défaite du CH rapprochent un peu plus le Québec de son rêve : le retour du Roi à Montréal.
Peu importe les résultats de cette saison, la pression médiatique et populaire est trop forte. Le nom de Patrick Roy résonne comme une promesse inachevée, et St-Louis devra non seulement survivre à la saison, mais aussi à l'amour éternel du Québec pour son Roi.
Le printemps s’annonce sombre pour le Country Club de Kent Hughes.
La monarchie de Roy est en marche, et Martin St-Louis n’aura d’autre choix que d’accepter son rôle dans cette tragédie sportive.
Ainsi va la vie.