Le cauchemar est terminé à Boston.
Jeremy Swayman signe enfin avec les Bruins.
Après des semaines de spéculations et de tensions, le gardien a enfin signé un contrat de 8 ans avec les Bruins de Boston, à raison de 8,25 millions de dollars par année.
Ce dénouement met un terme à un bras de fer public et médiatique qui a capté l’attention de tout le monde du hockey, à seulement quelques jours du début de la saison régulière.
Ce qui semblait être une simple négociation est rapidement devenu une saga, avec des déclarations publiques de part et d’autre qui ont enflammé les débats.
Le président des Bruins, Cam Neely, avait d'ailleurs surpris tout le monde en affirmant lors d’une conférence de presse que l'équipe avait proposé 8 millions de dollars par saison à Swayman.
« Je ne veux pas entrer dans les détails de ce qu’il demande, mais je sais que j’ai 64 millions de raisons pour lesquelles je serais en train de jouer en ce moment », avait-il déclaré, un commentaire qui a rapidement provoqué la colère de l’agent de Swayman, Lewis Gross.
Ce dernier n’a pas tardé à répondre sur les réseaux sociaux, en affirmant que c’était la première fois que le chiffre de 64 millions était mentionné dans les négociations, et que jusqu’à cette conférence de presse, aucune offre ne s'en rapprochait.
Swayman, agent libre avec restriction, était alors en pleine attente d'un contrat à long terme, refusant de se présenter au camp d'entraînement tant qu’une entente n’était pas conclue.
Selon plusieurs sources, le gardien de 25 ans espérait décrocher un contrat d’une valeur annuelle moyenne de 9,5 millions de dollars, le plaçant ainsi dans la même catégorie qu’Andrei Vasilevskiy du Lightning de Tampa Bay, qui avait signé un contrat de 8 ans et 76 millions en 2019 après avoir déjà remporté le trophée Vézina.
La saison dernière, Swayman s’était particulièrement illustré lors des séries éliminatoires avec un pourcentage d'arrêts exceptionnel de .933 en 12 matchs, prouvant qu'il méritait d’être vu comme l’avenir des Bruins dans les filets.
Malgré tout, les négociations semblaient au point mort, avec des rumeurs de mécontentement des deux côtés. En parallèle, des commentaires entendus sur le podcast « Spittin’ Chiclets » animé par Paul Bissonnette et Ryan Whitney ont fait grincer des dents à Boston.
Whitney avait affirmé que les Bruins avaient fait une offre de quatre ans à 24,8 millions de dollars (soit 6,2 millions par année) mais qu’ils n’avaient pas répondu aux appels de Swayman pendant trois semaines, une allégation qui a jeté de l’huile sur le feu.
Les Bruins, qui avaient décidé cet été d’échanger Linus Ullmark à Ottawa après que lui et Swayman se soient partagés la tâche devant le filet ces deux dernières saisons, avaient finalement fait leur choix en conservant le plus jeune des deux gardiens.
À 25 ans, Swayman est en effet considéré comme un élément essentiel de la future réussite de l’équipe, d’autant plus qu’il reste sous contrôle contractuel des Bruins jusqu’à ce qu’il devienne admissible à l’autonomie complète.
Ce contrat de 8 ans à 8,25 millions de dollars par année signifie non seulement que Boston assure sa stabilité au poste de gardien, mais aussi que Jeremy Swayman se place parmi les gardiens les mieux payés de la ligue, rejoignant des noms comme Carey Price, Andrei Vasilevskiy ou encore Connor Hellebuyck.
L'avenir des Bruins repose désormais en partie sur ses épaules, et cette entente met un point final à une négociation qui aura fait couler beaucoup d’encre dans le monde du hockey.
À lui maintenant de mériter son salaire.