Le rêve de Sean Monahan de briller sur la glace en séries pour faire sauter la banque cet été s'est rapidement transformé en cauchemar financier pour les Jets de Winnipeg, qui avaient pourtant misé gros sur lui en sacrifiant un choix de première ronde pour ses services.
Après avoir été acclamé pour sa performance impressionnante en fin de saison régulière, Monahan a déçu lors des séries éliminatoires. Et il faudrait trouver un nouveau mot encore plus fort que le mot "décevoir". Monahan a "choké" sa vie...et son portefeuille....
Son jeu était marqué par une lenteur évidente, un manque de réactivité qui le rendait presque invisible sur la glace.
Il semblait souvent figé, incapable de prendre les bonnes décisions rapidement. Son jeu avec la rondelle était caractérisé par des hésitations et des moments où son cerveau semblait avoir des crampes.
Contre une équipe aussi redoutable que l'Avalanche, avoir un joueur aussi lent sur patins et dans sa tête, a fini par faire très mal aux Jets.
Pour les directeurs généraux de la LNH qui ont observé Monahan pendant ces séries, l'idée de lui offrir un contrat lucratif de 4 à 5 millions de dollars par année semble de plus en plus insensée.
Il semblait dépassé, loin de l'efficacité et de la vivacité qu'on attend d'un joueur de son calibre. Au lieu d'être un atout pour son équipe, Monahan est devenu un fardeau, incapable de générer des chances de marquer et de contribuer de manière significative à la réussite de son équipe.
Même comparé à des plombiers, Monahan était moins productif et moins influent sur le jeu. Avec seulement une passe à son actif et un taux de réussite de zéro sur 13 tirs au but, il esy clair que Monahan n'était pas à la hauteur des attentes placées en lui.
Son inefficacité a été un facteur déterminant dans l'élimination de son équipe des séries éliminatoires. Pour Monahan, cette débâcle a non seulement terni sa réputation, mais a également remis en question sa valeur sur le marché des joueus autonomes cet été.
Il devra faire face à des discussions difficiles lors des négociations contractuelles à venir, car les équipes hésiteront à investir des millions dans un joueur dont la performance laisse à désirer lorsque la pression est à son comble. Et dont le corps semble magané.
Le rêve de Monahan s'est transformé en cauchemar. Tant au niveau sportif que financier.
Mais ce ne fut pas le seul désastre qui plomba les Jets de Winnipeg. Alors que l'équipe se préparait pour les séries éliminatoires avec confiance, elle a été confrontée à une série de défis et de revers qui ont mis en lumière ses faiblesses. La défaite de 6-3 d'hier était la cerise sur le sundae de cet échec.
Cette lente descente aux enfers n'avait pas de précédent dans l'histoire de la ligue, même pas durant les époques des grandes légendes comme Gretzky, Lemieux ou Orr, ni pendant les dynasties des Islanders de New York, des Oilers d'Edmonton ou des Canadiens de Montréal. L'équipe a connu la pire performance défensive de son histoire.
Pourtant, les Jets semblaient être bien équipés pour affronter ce défi. Avec un gardien réputé comme étant le meilleur de la ligue (Connor Hellebuyck) et une défense solide qui n'avait accordé que 2,43 buts par match au cours de la saison régulière, les attentes étaient élevées.
Cependant, la réalité fut cruelle. Les Jets ont accordé en moyenne 5,6 buts par match pendant les séries, une performance qui a ébranlé la confiance de l'équipe et défié toute logique.
Même Hellebuyck, candidat annoncé au trophée Vézina pour sa saison exceptionnelle, a connu des statistiques peu flatteuses en séries, avec une moyenne de buts alloués de 5,23 et un pourcentage d'arrêts de .870.
Le jeu des Jets a été caractérisé par des erreurs défensives coûteuses et un manque de réponse face à l'intensité et à la vitesse de l'Avalanche.
Les tentatives de réaction furent inutiles, et malgré une victoire chanceuse dans le premier match, les Jets ont enchaîné quatre défaites consécutives avec des scores sans appel.
Rick Bowness, l'entraîneur des Jets, a admis que l'Avalanche méritait le crédit pour sa performance exceptionnelle.
Leur intensité et leur rythme ont dépassé tout ce que les Jets avaient rencontré en saison régulière. Pour Bowness, la différence fondamentale entre la saison régulière et les séries était le niveau de compétition et l'acharnement des joueurs adverses.
Et c'est dans cet environnement que Monahan avait l'air aussi perdu. Cette série de revers humiliants a mis en lumière les failles profondes de l'équipe, malgré sa solide performance en saison régulière.
Les Jets, malgré leur réussite, ont une fois de plus échoué lamentablement en séries éliminatoires, laissant leurs partisans déprimés.
Pour l'entraîneur Rick Bowness, l'avenir est incertain. À l'âge de 69 ans, avec des problèmes de santé de sa femme, il pourrait envisager la retraite. Son avenir avec les Jets reste incertain, et les défis à relever semblent de plus en plus insurmontables.
Dans l'ensemble, cette série de défaites cuisantes restera gravée dans la mémoire des partisans comme un sombre chapitre de l'histoire des Jets de Winnipeg, un rappel brutal que même les meilleures équipes peuvent s'effondrer lorsque la pression est à son comble.
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