Le ciel s’est écroulé sur la tête d’Auston Matthews: Toronto est dans le trouble

Le ciel s’est écroulé sur la tête d’Auston Matthews: Toronto est dans le trouble

Par André Soueidan le 2025-02-22

Deux jours après la finale du Tournoi des 4 Nations, une chose résonne encore partout : l’erreur monumentale d’Auston Matthews.

Peu importe les efforts qu’il a pu fournir ailleurs sur la glace, tout ce qu’on retient, c’est ce moment fatidique où il a oublié Connor McDavid dans l’enclave, en prolongation, menant directement au but gagnant.

Et on va se le dire : si quelqu’un cherchait une définition parfaite du mot « inexcusable », elle est là.

La séquence tourne en boucle sur les réseaux sociaux. Pas besoin d’être un expert pour voir ce qui cloche : Matthews perd la mise en jeu dans sa propre zone – déjà, une faute capitale –, puis, au lieu de s’occuper de son vis-à-vis direct, il se laisse happer par la rondelle comme un joueur inexpérimenté.

Le meilleur joueur au monde est seul devant le filet, et Matthews, qui aurait dû être le premier à s’assurer que ça n’arrive pas, regarde ailleurs. Résultat? McDavid fait ce qu’il sait faire de mieux, et les États-Unis s’inclinent.

La colère des partisans américains est à son comble. Non seulement ils digèrent mal la défaite, mais ils réalisent que leur capitaine a failli à son rôle au pire moment possible.

On ne parle pas ici d’un simple match en saison régulière. C’était la finale d’un tournoi où chaque détail comptait. Et sur le jeu le plus crucial du match, celui qui était censé donner l’exemple a été la cause directe de la débâcle.

Et c’est là que la discussion prend un tournant encore plus brutal. Pourquoi Auston Matthews était-il capitaine de cette équipe?

Depuis deux jours, cette question fait rage. Plusieurs analystes et partisans estiment qu’un joueur comme Dylan Larkin aurait été un choix bien plus logique. Larkin, c’est un gars qui comprend son rôle, qui sait comment jouer sous pression, qui excelle en repli défensif.

Lui, sur cette mise en jeu, il n’aurait jamais laissé McDavid libre de toute entrave. Il aurait assumé ses responsabilités, il aurait fait ce que Matthews n’a pas fait.

Mais non. L’équipe américaine avait besoin d’un visage marketing, d’un nom qui brille, et c’est Matthews qui a hérité du “C”. Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’on voit ce genre de situation où il disparaît quand ça compte.

C’est un marqueur exceptionnel, un joueur capable de faire basculer un match, mais est-il vraiment ce leader inspirant que l’on veut croire? Après cette gaffe monumentale, la question mérite plus que jamais d’être posée.

Les réseaux sociaux impitoyables

Matthews n’a pas fini de se faire ridiculiser. Twitter, Instagram, Facebook, TikTok, peu importe la plateforme, les moqueries fusent. Des montages, des ralentis de la séquence fatale, des extraits audio de commentateurs américains consternés, tout y passe. Même les partisans des Maple Leafs de Toronto, d’habitude prompts à défendre leur joueur vedette, peinent à justifier l’injustifiable.

Les partisans américains, eux, sont carrément furieux. On voit des messages du type : « Pourquoi un gars qui ne sait pas couvrir son joueur est notre capitaine? » ou encore « McDavid était SEUL. SEUL. Comment Matthews a pu laisser ça arriver? ». D’autres comparent déjà cette bourde aux pires erreurs de l’histoire du hockey international. C’est dire à quel point l’image de Matthews en prend un coup.

Pour Matthews, cette finale catastrophique n’est que l’aboutissement d’un tournoi difficile. Dès les premiers matchs, le ton était donné.

Jouer à Montréal contre le Canada n’allait jamais être une partie de plaisir pour lui. À chaque fois qu’il touchait la rondelle, la foule le huait copieusement.

Quand son nom était annoncé, c’était encore pire. Une véritable avalanche de sifflets et de quolibets, une hostilité évidente qui ne l’a jamais quitté.

Et pourtant, ce n’était pas seulement une histoire de rivalité Montréal-Toronto. Son propre jeu n’a jamais semblé totalement à la hauteur.

Il a eu des occasions, il a généré des chances, mais il s’est souvent buté à Jordan Binnington. Il aurait pu se racheter en finale, offrir une prestation digne d’un capitaine.

Au lieu de ça, il a commis l’erreur qui restera l’image du tournoi pour bien des partisans.

Et maintenant?

Reste à voir comment Matthews rebondira après cette débâcle. Son retour à Toronto ne sera pas des plus reposants.

On le sait, le marché de Toronto est impitoyable, surtout quand il s’agit de parler de performances internationales. Son leadership a déjà été remis en question par le passé, et cette séquence face à McDavid n’arrangera rien.

Si les Maple Leafs connaissent des difficultés dans les prochaines semaines, il y a fort à parier que cette bourde reviendra sur la table.

« Si Matthews n’est pas capable de couvrir son joueur en prolongation dans un tournoi international, comment peut-on croire qu’il va faire la différence en séries éliminatoires? ».

C’est le genre de débat qui pourrait rapidement empoisonner son image dans un marché où l’on ne pardonne rien.

La pression est donc immense sur ses épaules. Il devra non seulement prouver que cette erreur n’est qu’un incident isolé, mais aussi démontrer qu’il peut être un vrai leader quand ça compte.

Le problème? La LNH reprend, et les projecteurs seront encore braqués sur lui. Chaque mouvement sera scruté à la loupe.

Et si jamais Toronto cale en fin de saison, cette erreur reviendra hanter Matthews comme un cauchemar dont il ne pourra pas se débarrasser.

Bref, Auston Matthews vit actuellement l’un des pires moments de sa carrière. Ce qui aurait pu être une belle occasion de cimenter son statut de joueur d’élite a viré au cauchemar.

Matthews va devoir composer avec cette honte bien plus longtemps qu’il ne l’aurait imaginé.

Parce que dans le hockey, les erreurs se pardonnent parfois. Mais certaines, comme celle-ci, restent gravées à jamais.

Misère ...