C’est une véritable tempête qui s’abat sur Daniel Brière à Philadelphie.
En l’espace de quelques heures, le directeur général des Flyers est passé du statut de bâtisseur ambitieux à celui d’ennemi public numéro un aux yeux des partisans.
La raison? Une transaction que plusieurs considèrent comme un vol pur et simple en faveur des Flames de Calgary.
Un échange qui ne passe pas du tout à Philadelphie.
Rappel de la transaction :
Les Flyers reçoivent Jakob Pelletier, Andrei Kuzmenko, un choix de 2e ronde en 2025 et un choix de 7e ronde en 2028.
Les Flames reçoivent Morgan Frost et Joel Farabee.
Sur papier, l’échange semble équilibré, mais à Philadelphie, c’est la panique totale. Pour les partisans et les analystes locaux, Brière vient de sacrifier deux joueurs hyper talentueux, qui n’avaient qu’un problème : ne pas cadrer dans le moule rigide de John Tortorella.
Morgan Frost, malgré des passages en dents de scie sous Tortorella, est un centre au talent indéniable, un créateur de jeu avec des mains de feu, capable de faire des passes magiques et de voir le jeu avant tout le monde.
Il était simplement pris dans une spirale infernale sous un coach qui préfère les guerriers aux artistes.
Joel Farabee, de son côté, est perçu comme un ailier ultra-talentueux, explosif, créatif et bourré de potentiel. Il est jeune, rapide, et il a démontré qu’il pouvait être un joueur de premier plan avec les bonnes opportunités.
Et pourtant, Brière l’a envoyé à Calgary comme si de rien n’était.
« Daniel Brière vient de donner deux joueurs qui auraient pu être l’avenir des Flyers pour un gars qui était disponible gratuitement au ballotage il y a quelques semaines! » s’insurgent les partisans sur les réseaux sociaux.
Si Jakob Pelletier est un jeune prometteur avec une bonne éthique de travail, il n’a jamais démontré un talent pur comparable à Frost et Farabee.
Oui, il a bien fait à Calgary récemment, mais c’est un petit échantillon, et surtout, il a bénéficié d’un excellent encadrement aux côtés de joueurs comme Huberdeau et Kadri.
C’est un bon joueur d’énergie, un gars intense, mais on vient d’échanger deux joueurs ultra-talentueux pour un gars qui aurait pu être réclamé au ballotage sans donner quoi que ce soit… C’est une blague!
Et puis, il y a Andrei Kuzmenko.
Là, c’est l’incompréhension totale. Comment ce joueur va-t-il s’intégrer dans le système ultra-exigeant de John Tortorella?
On parle ici d’un attaquant talentueux mais inconstant, qui n’aime pas trop le jeu physique et qui n’est pas reconnu pour son intensité défensive. En d’autres termes, c’est le pire fit possible avec Tortorella!
Les médias de Philadelphie n’y vont pas de main morte. Les critiques fusent de partout.
« C’est du sabotage! »
« On vient d’offrir deux joueurs qui auraient pu dominer ailleurs pour un joueur d’énergie et un ailier soft qui va se faire bench après deux matchs. »
« Comment expliquer aux fans qu’on construit pour l’avenir en sacrifiant nos meilleurs jeunes talents? »
Sur les réseaux sociaux, les partisans expriment leur rage. Morgan Frost et Joel Farabee étaient vus comme des éléments centraux pour le futur des Flyers, et maintenant, ils sont à Calgary, prêts à exploser sous un entraîneur qui leur donnera des responsabilités offensives réelles.
Pendant ce temps, les Flyers se retrouvent avec un Kuzmenko qui pourrait ne même pas finir la saison avec l’équipe, et un Jakob Pelletier qui va devoir prouver très vite qu’il vaut plus qu’un simple joueur d’énergie de petit gabarit.
Avec cette transaction, Brière a mis sa réputation en jeu.
Déjà, la relation entre lui et les fans est mise à rude épreuve.
Philadelphie est une ville de hockey intense, où les partisans ne pardonnent pas les erreurs de gestion.
Si Pelletier et Kuzmenko n’arrivent pas à justifier cette transaction, la pression va devenir insoutenable pour le jeune directeur général.
Et le pire? Si Frost et Farabee explosent à Calgary, Brière ne pourra plus jamais justifier cet échange.
Le ciel est en train de tomber sur sa tête. Et à Philadelphie, quand les partisans sont en furie, la tempête ne s’arrête pas de sitôt.
Alors que les partisans des Flyers n’ont toujours pas digéré l’échange désastreux de Morgan Frost et Joel Farabee contre Jakob Pelletier et Andrei Kuzmenko, un autre choix de Daniel Brière continue de hanter l’organisation : l’abandon inexplicable de Zeev Buium lors du repêchage 2024.
Cette décision est perçue comme une trahison par les fans. Parce qu’à Philadelphie, on a une mémoire longue et on n’oublie jamais un DG qui torpille l’avenir de l’équipe avec des décisions absurdes.
Une occasion en or… gâchée en quelques secondes.
Les Flyers détenaient le 12e choix au total et tout semblait indiquer que Zeev Buium, le défenseur le plus talentueux du repêchage, allait être disponible.
Une aubaine. Un vol. Une bénédiction pour une équipe qui peine à bâtir une défensive d’élite.
Mais Brière a préféré reculer d’un rang, acceptant une offre du Wild du Minnesota pour échanger son 12e choix contre le 13e et un choix de troisième tour en 2025.
Une décision insensée quand on sait que Buium était classé parmi les cinq meilleurs espoirs de cette cuvée.
Le Wild n’a pas hésité une seule seconde. Dès que l’échange a été officialisé, ils ont foncé sur Buium sans même laisser le suspense s’installer.
En une fraction de seconde, ils venaient de sécuriser un futur pilier de leur défensive.
Et les Flyers? Ils ont sélectionné Jett Luchanko, un centre rapide mais sans la moitié du talent de Buium.
Quand l’annonce est tombée, les réactions ont été immédiates. Sur les réseaux sociaux, c’était aussi l'enfer total.
“Buium était là! Comment tu passes sur un joueur qui aurait dû sortir dans le top 5?”
“On a donné un futur gagnant du trophée Norris pour un centre qui aurait pu être disponible en fin de première ronde. Mais qu’est-ce que Brière fout?”
“Ce n’est pas une reconstruction, c’est un sabotage.”
Même les journalistes locaux n’y croyaient pas. Brière venait de laisser filer un joueur générationnel pour un choix de troisième tour dans un repêchage futur, un choix dont personne ne se souviendra dans trois ans.
Face à la tempête médiatique, Daniel Brière a tenté de se justifier.
Devant les caméras, il a expliqué que les Flyers avaient déjà plusieurs défenseurs de plus petite taille, comme Cam York, Jamie Drysdale et Emil Andrae, et qu’ajouter un joueur du gabarit de Buium ne cadrait pas avec leur vision.
Mais cette explication ne tient pas debout. Parce que si Brière voulait une défensive plus imposante, pourquoi a-t-il accepté d’obtenir Drysdale dans l’échange catastrophique de Cutter Gauthier?
Pourquoi s’est-il retrouvé dans une situation où le talent ne passe plus avant la taille?
La vérité est encore plus honteuse : l’agent de Zeev Buium est le même que celui de Cutter Gauthier. Et Daniel Brière, terrorisé à l’idée de revivre un autre fiasco où un joueur refuse de signer avec les Flyers, a simplement préféré l’éviter. Il a laissé la peur guider une décision cruciale pour l’avenir de la franchise.
Pendant que Brière détruit l’avenir des Flyers avec des décisions incohérentes, son rival, Kent Hughes, continue de bâtir une puissance à Montréal.
C’est lui qui a mis la main sur Ivan Demidov, le vol du repêchage 2024, alors que Brière tentait désespérément de convaincre Columbus de lui céder le 4e choix.
C’est lui qui, malgré toutes les embûches, a gardé ses jeunes talents et renforcé son équipe de façon intelligente, pendant que Brière échange Frost et Farabee pour des morceaux sans impact.
C’est lui qui a réussi à faire avancer son équipe sans sacrifier de premier choix inutilement.
Kent Hughes donne une leçon de gestion à Daniel Brière depuis deux ans. Et la différence entre les deux devient de plus en plus flagrante.
Il faut se rendre à l’évidence : Daniel Brière est en train d’enterrer les Flyers.
En deux ans, il a :
• Échangé Cutter Gauthier pour un défenseur fragile et surestimé.
• Laissé passer Zeev Buium au repêchage pour un simple choix de troisième tour.
• Brisé le moral de Morgan Frost et Joel Farabee avant de les expédier pour des joueurs marginaux.
• Refusé de moderniser son équipe en conservant John Tortorella, un entraîneur qui divise et détruit la confiance de ses jeunes joueurs.
Les Flyers sont en chute libre. Et à moins d’un miracle, ils sont sur le point de devenir la risée de la LNH.
Brière peut-il renverser la vapeur? Ou est-il condamné à regarder Kent Hughes lui donner une leçon magistrale, année après année?
Dans le monde du hockey, les erreurs se paient cher. Et à Philadelphie, Daniel Brière est en train d’en payer le prix.