Kevin Raphaël croyait déclencher un raz-de-marée médiatique en exigeant le congédiement de Gilbert Delorme.
Il voulait créer un précédent, s’ériger en justicier des ondes québécoises. Mais voilà, c’est lui qui se retrouve au fond du trou.
Le Québec a parlé. Le Québec a choisi son camp. Et ce n’est pas celui de Raphaël. C’est une débâcle totale. Il s'est ridiculisé lui-même.
Une manœuvre maladroite qui se retourne contre lui comme un boomerang. Lui qui pensait rallier les foules, il n’a fait que se mettre à dos une majorité écrasante d’auditeurs, qui n’acceptent plus cette chasse aux sorcières constante où chaque parole devient une condamnation publique.
Un coup médiatique raté...
Kevin Raphaël pensait pouvoir marquer des points en dénonçant Delorme. Il espérait jouer la carte de l’indignation, celle qui permet de faire le buzz, de s’attirer les faveurs d’un certain auditoire.
Mais il s’est planté royalement. Ce que Kevin Raphaël ne semble pas comprendre, c’est que les Québécois en ont ras le bol de cette culture du bannissement, où la moindre critique se transforme en attaque personnelle.
Delorme a osé dire qu’il trouvait le show de mi-temps du Super Bowl « de la m*rde ». Et alors ? Il n’a pas tenu de propos racistes, il n’a pas manqué de respect à Kendrick Lamar, il a juste donné son avis sur une performance qui l’a laissé de glace. C’est son droit. Depuis quand faut-il aimer le rap sous peine de se faire traiter de raciste ?
@blackmarketradio Le spectacle de la mi-temps, c'est de la marde !!!#superbowlliv #tiktokquebec #nfl #football #bpmsports ♬ son original - Black Market Fm
"Scraper un beau Buick Regal Grand National, avec sa musique de même. Je regrette, là. C'est à-dessus de la m*rde, ça, sérieusement. C'est mon avis, c'est mon opinion"
Ce que Kevin Raphaël a fait, c’est transformer une simple critique en scandale. Il a voulu faire croire que Delorme attaquait Kendrick Lamar sur un autre terrain que la musique.
Erreur monumentale. Le public québécois a vu clair dans son jeu.
Les réseaux sociaux se sont enflammés. Mais pas contre Delorme. Contre Kevin Raphaël. Il ne s’attendait probablement pas à un tel retour de bâton. Les auditeurs sont outrés, et ils le font savoir.
Des centaines de messages en faveur de Gilbert Delorme ont inondé les réseaux. Des partisans de longue date, des amateurs de sports, des gens qui en ont marre de cette police de la pensée qui veut dicter ce qui est acceptable ou non.
« Je n’aime pas du tout Gilbert comme animateur, mais bout de viarge, y’a des limites à cette chasse aux sorcières !
« Kevin Raphaël, wake up body ! »
« Ça devient ridicule, il faut arrêter de voir du racisme partout ! »
« On veut avoir du fun, pas des polémiques bidons ! »
« Gilbert a raison, le show était plate. Ça n’a rien à voir avec la couleur de la peau ! »
Un raz-de-marée pro-Delorme. Kevin Raphaël a voulu provoquer une tempête, il s’est pris un tsunami en pleine face.
Kevin Raphaël a tenté un coup médiatique, mais il a sous-estimé la capacité du public québécois à détecter la mauvaise foi. Il a voulu pousser Delorme sous l’autobus ? C’est lui qui s’y retrouve écrasé.
Aujourd’hui, il est seul, coincé dans un cul-de-sac, incapable de justifier son acharnement. Il a réveillé une colère qu’il ne pourra pas apaiser. Il ne peut plus faire marche arrière sans perdre toute crédibilité.
Si Kevin Raphaël voulait passer pour le justicier des ondes, c’est raté. Il n’a fait que démontrer une chose : son manque de jugement.
Pendant ce temps, Gilbert Delorme n’a jamais été aussi populaire. Il est devenu le symbole d’un Québec qui en a marre des polémiques montées de toutes pièces.
Et pour Kevin Raphaël ? C’est le début de la fin...jusqu'à ce qu'il s'excuse...
La situation a tellement dégénéré que QUB Radio a supprimé le podcast de l’émission où Kevin Raphaël a tenté de détruire Gilbert Delorme.
Une décision qui en dit long. Quand un média efface un contenu aussi rapidement, c’est qu’il sait que la controverse est ingérable. Que la pilule ne passera jamais. Que la tempête est déjà trop grande pour être contenue.
Le directeur général de BPM sports, Alex Panneton, a contacté Kevin Raphaël pour le confornter sur ses déclarations.
Lors de cet échange, Raphaël a eu du mal à justifier ses propos et a rapidement réalisé l'ampleur de la controverse qu'il avait déclenchée. Depuis, il garde le silence, mais il est évident qu'il ne pourra pas rester muet indéfiniment.
Ce geste est une preuve accablante que Kevin Raphaël a été trop loin. Même son propre employeur cherche maintenant à effacer les traces de cette attaque injustifiée.
Il faut dire que les réactions des auditeurs ne laissent aucun doute : le Québec n’embarque pas dans cette chasse aux sorcières ridicule.
Tout le monde sait que Gilbert Delorme n’est pas raciste. Ça n’a jamais été un débat. Il a passé des décennies à travailler avec des collègues de tous horizons, sans jamais faire preuve d’hostilité ou de discrimination. Sa seule « faute » dans cette histoire ? Ne pas aimer un spectacle de rap.
C’est là que le cirque devient absurde. Depuis quand un commentaire musical est devenu un acte condamnable ? Depuis quand un homme doit-il risquer sa carrière simplement parce qu’il n’apprécie pas un style musical particulier ?
Le public a vu clair dans cette manœuvre et s’est levé d’un bloc pour défendre une figure respectée de la radio sportive québécoise.
En effaçant le podcast, QUB Radio cherche à limiter les dégâts. Mais c’est trop tard. L’injustice a été exposée au grand jour. Et tout le monde se souvient de l'audio:
« Gilbert mérite de se faire foutre dehors. Parce que c’est terrible, ce qui a été dit. Ce genre de pensées-là, ça, c’est de la vidange. Faut le mettre dehors »
Désormais, Kevin Raphaël n’a plus le choix. Il doit faire marche arrière. Il doit s’excuser. Pas juste pour calmer la tempête, mais parce qu’il a clairement fait fausse route.
Les excuses seront-elles sincères ? Probablement pas. Mais il doit se rendre à l’évidence : il a perdu. Il s’est mis tout le Québec à dos. Il a tenté de jouer les justiciers, et il a terminé en bourreau injuste.
La vérité est sans pitié : Gilbert Delorme ressort de cette saga plus fort que jamais, pendant que Kevin Raphaël doit maintenant ramasser les miettes de sa crédibilité.