Le ciel est en train de s’effondrer sur la tête de Luc Poirier. L’homme d’affaires multimillionnaire, qui se croyait intouchable, est aujourd’hui confronté à la pire crise de sa carrière.
Louis Morissette passe à l’attaque et le poursuit en diffamation pour une somme colossale de près de deux millions de dollars.
Ce qui aurait pu être une simple controverse s’est transformé en un désastre juridique et médiatique d’une ampleur inégalée.
La poursuite en diffamation intentée par Louis Morissette, Véronique Cloutier et la Fondation Véro & Louis contre Luc Poirier est d’une ampleur colossale.
Déposée devant la Cour supérieure du Québec, elle réclame 1,875 million de dollars en dommages pour atteinte grave à la réputation et à l’intégrité des demandeurs.
Dans la requête judiciaire, Morissette et Cloutier accusent Poirier d’avoir délibérément propagé des fausses allégations lors de son entrevue sur QUB Radio, insinuant que Morissette aurait prélevé des honoraires de 5000 dollars lors d’événements caritatifs de la Fondation Véro & Louis.
La poursuite qualifie ces propos de mensongers, malveillants et diffamatoires, affirmant qu’ils ont directement nui à la crédibilité de la fondation et à sa mission d’aide aux adultes autistes.
De plus, le document judiciaire révèle que Poirier aurait lui-même reconnu en privé avoir tort, tentant par la suite de négocier avec Morissette en proposant de transformer la controverse en opération médiatique pour la fondation, puis en offrant un don en guise d’arrangement.
Cette tentative de désamorcer la crise a été fermement rejetée par Morissette, qui a choisi de poursuivre Poirier sans compromis, afin de lui faire payer le prix fort pour avoir entaché son image et celle de la fondation.
Pour le clan Morissette-Cloutier, aucun compromis ne sera accepté : ils veulent une condamnation exemplaire pour rappeler que la diffamation publique ne restera jamais impunie.
Poirier, habitué à fanfaronner sur sa richesse, pensait pouvoir se sortir de ce scandale avec quelques excuses. Mais Morissette, froid et implacable, a refusé de lui laisser le moindre répit.
Le fondateur de KO Média et sa conjointe, Véronique Cloutier, ainsi que leur Fondation Véro & Louis, accusent Poirier d’atteinte illicite et intentionnelle à leur réputation et à leur image, selon la demande introductive d’instance que La Presse a consultée.
C’est une véritable bombe médiatique.
Luc Poirier, habitué à exhiber ses Ferrari et ses vêtements griffés, se retrouve maintenant face à la brutalité du système judiciaire, pris au piège par ses propres paroles.
Tout a commencé lorsqu’en entrevue avec Sophie Durocher sur QUB Radio, Luc Poirier a insinué que Louis Morissette se payait 5000$ d’honoraires sur les fonds levés pour sa fondation.
C’était l’erreur fatale.
Dans un échange tendu, Durocher lui a demandé s’il comptait donner de l’argent à la Fondation Véro & Louis.
Sa réponse a été une bombe :
« Non, c’est absolument un non, parce que moi je connais des gens qui ont aidé la Fondation au départ quand ça a parti.
Juste pour vous laisser savoir, lorsque Louis faisait un événement pour lever des fonds, il se gardait 5 000$ pour ses honoraires à lui. C’est totalement aberrant. »
Des paroles qui ont fait l’effet d’un tremblement de terre.
Poirier, gonflé d’arrogance, ne semblait pas mesurer l’ampleur de ses accusations.
Mais Louis Morissette ne s’est pas laissé faire.
Sur les réseaux sociaux, il a publié une réponse cinglante et catégorique :
« Je tiens à nier CATÉGORIQUEMENT ces allégations calomnieuses manifestement motivées par des intentions malicieuses. JAMAIS je n’ai reçu d’honoraires de la Fondation Véro et Louis. Jamais. »
Et il a conclu par une phrase lourde de menaces :
« À partir de maintenant, je laisserai mes avocats entreprendre les démarches qui s’imposent. »
Et il a tenu parole.
Poirier s’effondre, Morissette le traque sans pitié
Dès la réception de la mise en demeure, Luc Poirier a commencé à paniquer.
L’homme d’affaires, d’ordinaire sûr de lui, s’est mis à chercher une porte de sortie.
Plutôt que d’assumer son erreur monumentale, il a tenté d’amenuiser les dégâts en coulisses.
Selon la poursuite, Poirier a d’abord proposé un stunt médiatique à Morissette :
« On pourrait utiliser la controverse pour mousser la fondation. »
Face au mépris total de Morissette, Poirier a essayé une autre approche.
Il a tenté de négocier par l’intermédiaire du cabinet de relations publiques NATIONAL, proposant un don pour « mettre le couvert sur la marmite au plus sacrant ».
Une tentative désespérée qui n’a fait que renforcer la colère de Morissette.
Car Louis Morissette a flairé l’opportunisme.
Plutôt que d’accepter un arrangement de fortune, il a choisi d’écraser Poirier publiquement et judiciairement.
Et c’est exactement ce qu’il est en train de faire.
Une poursuite colossale qui risque d’anéantir Poirier
Les documents judiciaires sont formels :
Louis Morissette et la Fondation Véro & Louis demandent 1,875 million de dollars en dommages.
La somme est astronomique.
Ce montant ne vise pas seulement à compenser un préjudice. Il envoie un message clair :
On ne salit pas une fondation qui aide les adultes autistes sans en payer le prix.
On ne lance pas de fausses accusations en public sans conséquences.
On ne s’attaque pas à Louis Morissette sans s’attendre à une riposte brutale.
Poirier n’a plus d’options.
Face à la tempête, Luc Poirier s’est effondré.
Le milliardaire arrogant qui narguait le Québec avec sa richesse s’est transformé en homme apeuré.
Sur sa page Facebook, il a publié un message d’excuses qui n’a convaincu personne :
« J’ai rapporté quelque chose qui m’avait été dit par une connaissance. Même si je n’ai aucune raison de douter de cette personne, je ne peux pas la confirmer puisque je n’étais pas présent à ce moment-là. »
Puis il a ajouté :
« Je reconnais que je n’aurais jamais dû affirmer que Louis Morissette avait pris un cachet lors d’un événement pour sa fondation. Je m’en excuse sincèrement auprès de lui et de sa fondation. »
Un mea culpa pathétique, qui a été perçu comme une tentative désespérée de sauver sa peau.
Car les excuses sont arrivées trop tard.
Morissette avait déjà lancé la machine judiciaire.
Cette histoire n’est pas seulement un désastre pour Poirier.
C’est aussi une énorme bourde pour Radio-Canada, qui avait fièrement annoncé son arrivée dans “Dans l’œil du dragon”.
Maintenant, des milliers de téléspectateurs menacent de boycotter l’émission tant que Poirier y figure.
La crédibilité de l’émission est en jeu.
Les appels à son congédiement se multiplient.
« Il doit partir. Son arrogance ne passe plus. »
« Je ne regarderai pas tant qu’il sera là. »
« Poirier OUT. Donnez-lui la porte de sortie qu’il mérite! »
Dans cette guerre, Louis Morissette a démontré qu’il était sans pitié.
Il a laissé Poirier s’enfoncer avant de frapper avec une force dévastatrice. Poirier, qui croyait dominer l’espace médiatique, s’est fait piéger par son propre égo.
Il s’est fait écraser.