Le Centre Vidéotron était supposé devenir un fleuron de la capitale provinciale...et du Québec en entier.
Aujourd'hui, il est encore au cœur d'un malaise grandissant. Malgré l'enthousiasme initial suscité par l'annonce de la nouvelle ligue de hockey 3 contre 3, la "Major League Hockey" (MLH), il semble que Québec se trouve une fois de plus sur la touche.
Selon Martin Lemay qui a fait une pause de ses vacances pour aller parler sur les ondes de BPM Sports, aucun match de cette ligue ne sera disputé au Centre Vidéotron, un coup dur pour les fervents partisans des Nordiques de Québec qui espéraient voir renaître leur passion pour le hockey dans l'amphithéâtre qui finalement...ne sert pas à grand-chose et qui a été payé par les contribuables.
Les Nordiques de Québec ont toujours été un symbole de fierté pour une ville en quête de reconnaissance dans le monde du hockey.
L'annonce de cette nouvelle ligue, commanditée par des investisseurs saoudiens et promettant une masse salariale impressionnante de 30 millions de dollars pour chacune de ses 14 équipes, avait ravivé l'espoir.
Mais les rêves ont été rapidement ébranlés par les doutes et les révélations de Brad Elliott Schlossman, journaliste au Grand Forks Herald.
Schlossman a mis en lumière des failles dans le projet. Des promesses financières extravagantes, comme les 10 milliards de dollars canadiens pour les cinq premières années de la ligue, semblent peu crédibles sans une transparence sur les sources de financement.
Le mystère entourant Max Chambers, président autoproclamé de la MLH, n'a fait qu'aggraver les suspicions. Ses antécédents, incluant plusieurs tentatives avortées d'achat des Blues de St. Louis en 2011 parce qu'on l'accusait d'avoir des actifs financiers opaques et très louches, ajoutent une couche d'incertitude.
En plus de l'ombre jetée sur la crédibilité de la MLH, aucun aréna n'a été officiellement confirmé pour accueillir les équipes, et aucun responsable d'infrastructure sportive n'a pu vérifier les affirmations de Chambers.
Mais Martin Lemay avait des infos exclusives à ce sujet: l'équipe de Montréal jouera ses matchs à l'Auditorium de Verdun...un amphithéâtre...en ruines...
Lemay a d'abord confirmé que la ligue comptera 14 équipes pour sa première saison, avec l'objectif de s'étendre à 16 équipes dans un futur proche.
Ce qui distingue cette ligue, au-delà de son format de jeu innovant, c'est l'approche financière audacieuse qu'elle adopte.
Chaque équipe disposera d'une masse salariale impressionnante de 30 millions de dollars, ce qui, selon Lemay, devrait permettre d'attirer des joueurs de qualité, y compris ceux ayant déjà évolué au niveau professionnel.
Lemay a également précisé que la structure des matchs dans cette nouvelle ligue sera différente de ce à quoi les fans de hockey sont habitués.
Chaque soir, deux matchs seront joués, chacun durant 24 minutes avec une seule intermission. Ce format compact, conçu pour offrir un spectacle rapide et intense, pourrait séduire un public en quête de nouveautés dans le monde du hockey.
Mais le plus important dans toutes ces infos: l'équipe de Québec ne jouera pas au Centre Vidéotron.
Cette incertitude laisse Québec, et particulièrement le Centre Vidéotron, dans l'embarras. Lemay assure que les matchs ne seront pas joué dans le "Palace de Pierre-Karl péladeau".
Ni Québecor ni les autorités locales n'ont été consultés, accentuant le sentiment de désillusion parmi les habitants.
Les amateurs de hockey de Québec, longtemps privés de leur équipe bien-aimée, voient une fois de plus leurs espoirs anéantis.
La ville, pourtant en effervescence à l'idée de retrouver une place sur la scène du hockey professionnel, se retrouve face à une réalité cruelle.
Le Centre Vidéotron, pourtant conçu pour accueillir des événements de grande envergure, restera vide des matchs de cette ligue naissante.
La situation est d'autant plus frustrante que des villes comme Verdun bénéficieront de cette nouvelle ligue avec des matchs programmés dans leurs infrastructures.
Les billets, proposés à un prix abordable de 25 dollars selon Lemay, promettent une expérience accessible aux fans de hockey.
Pourtant, Québec devra se contenter de regarder de loin cette aventure, comme une opportunité manquée de plus.
Au final, les Nordiques de Québec et leurs partisans se retrouvent une fois de plus confrontés à la désillusion. Entre promesses grandioses et réalité incertaine lié au retour d'une équipe de la LNH, le Centre Vidéotron n'est même pas capable d'accueillir une équipe de hockey professionnel louche financé par des Saoudiens.
Car bien honnêtement, on ne peut pas compter cette ligue 3 vs 3 comme du vrai hockey professionnel. Le Centre Vidéotron, symbole d'espoir pour une ville passionnée de hockey, reste en attente, dans l'ombre des décisions et des promesses non tenues.
Pauvres Nordiques. Pauvre Québec. Pauvre Centre Vidéotron.
Un fiasco puissance triple...