Le Ciel Tombe sur Pittsburgh : Crosby et ses doutes contractuels
Sidney Crosby est dans un drôle de pétrin ces jours-ci.
À 37 ans, le « Kid » a beau être le meilleur joueur de son équipe vieillissante, il doit quand même négocier avec les Penguins pour rester dans le nid.
Imagine la scène : Sid, avec son sourire un peu coincé, devant des dirigeants qui tentent de ne pas pleurer en regardant leur masse salariale fondre comme un cornet de crème glacée en plein soleil de juillet.
Elliotte Friedman, le journaliste le plus en vue du monde du hockey, a lancé sur son podcast 32 Thoughts que Crosby aurait bien envie d'un contrat pas trop long, genre du court-court, juste assez pour ne pas que les Penguins s'étouffent financièrement.
Parce que, tu sais, Sid, même à 37 ans, reste un gars de cœur.
Il veut pas que son équipe finisse par couler comme un vieux cargo rouillé.
Comme il l’a confié à Friedman, « J’veux rien faire qui pourrait nuire aux Penguins ou à mon héritage avec eux ».
Faut l’admettre, c’est beau l’amour d’équipe, même si ça commence à sentir la naphtaline.
Pis là, tu te dis, pourquoi pas juste casser son contrat pis prendre sa retraite en héros?
Ah non, pas question pour Sid.
Notre capitaine veut jouer jusqu’à ce que ses genoux lui crient grâce.
Il sort d’une saison de 94 points en 82 matchs, alors il se dit, tant qu’à être encore capable de skater avec les jeunes, pourquoi pas continuer?
Mais, en même temps, on le sent hésitant.
Genre, à un événement NHL/NHLPA Media Tour, Crosby a dit, avec son sourire de bon gars :
« J’aimerais bien signer un contrat de huit ans, mais à mon âge, on ne sait jamais combien de temps on peut encore jouer. »
Dans sa tête, il a encore 25 ans, mais son corps, lui, connaît la vraie vérité.
Les Penguins, eux, essaient de patcher leur équipe comme on met du duct tape sur un vieux char qui passe plus l’inspection.
On va se dire les vraies affaires : ils sont en phase de "reconstruction".
Mais une reconstruction de quoi au juste?
Ils ont Crosby, Letang, Malkin... c’est comme essayer de rénover un château avec des Legos.
Pis là, ils cherchent le moyen de signer Sid sans se retrouver à vendre des hot-dogs plus chers pour payer le salaire de leur capitaine.
C’est que Crosby, lui, il est tout sauf compliqué : il veut juste continuer à jouer à son meilleur niveau.
Pas de clause de "je veux absolument une Coupe", pas de demande d'être traité comme un roi (même s’il l’est un peu quand même).
Non, tout ce qu'il veut, c’est savoir combien de temps encore il peut être "le" Crosby.
Pis le jour où il ne sera plus capable de dominer, c’est bien simple, il accrochera ses patins.
Mais d’ici là, on se croise les doigts et on espère que les Penguins vont nous sortir une magie comptable pour garder Sid le plus longtemps possible.
Parce que, soyons honnêtes, qui veut voir Sidney Crosby ailleurs que dans l’uniforme noir et or?
Certainement pas lui.
Surtout pas à son âge, où il sait très bien qu’il est mieux de garder son chez-soi que de commencer à magasiner un condo en Floride.
Alors, pour l’instant, tout le monde retient son souffle.
Les fans attendent, les dirigeants comptent, pis Crosby, ben, il continue de sourire.
Mais peu importe comment ça finit, Sidney Crosby restera toujours l’enfant chéri de Pittsburgh — même s’il finit par nous faire des sourires édentés dans quelques années.
Amen