Le congédiement d’Éric Raymond est discuté: Carey Price bientôt de retour

Le congédiement d’Éric Raymond est discuté: Carey Price bientôt de retour

Par David Garel le 2025-11-14

Dans les coulisses de l’organisation du Canadien de Montréal, le nom d’Éric Raymond commence sérieusement à déranger.

Longtemps protégé par l’anonymat relatif qu’offre son poste d’entraîneur des gardiens, Raymond voit désormais le feu se rapprocher.

Lentement, mais sûrement. Parce qu’il y a une conclusion que personne ne peut nier : les deux gardiens du CH s’effondrent, autant sur la glace qu’en dehors. Et plus personne ne croit qu’il s’agit d’un hasard.

Samuel Montembeault, jadis chouchou québécois, est aujourd’hui l'un des pires gardiens de la LNH. Autant mentalement que sportivement.

Les statistiques sont humiliantes (moyenne de buts alloués de 3,61 et pourcentage d'efficacité de 857), son langage corporel est celui d’un homme battu, et les sorties publiques oscillent entre découragement, douleur et désillusion.

De son côté, Jakub Dobeš, qu’on avait couronné trop tôt comme sauveur, a craqué. En larmes après une première défaite, abandonné par ses coéquipiers hier, ciblé par les analystes comem Jean-Charles Lajoie et Dany Dubé qui ont ri de lui après avoir pleuré, il paie maintenant le prix d’un encadrement mal adapté à sa réalité émotionnelle.

Hier soir, dans cette défaite gênante de 7-0 contre les Stars, un moment a résumé tout le chaos mental des gardiens du CH : les joueurs de Dallas se moquaient ouvertement, mimant de pleurer autour de Jakub Dobeš lors des arrêts de jeu, pour ridiculiser ses larmes de la semaine dernière.

Ce n’est pas pour rien que le Tchèque semblait en panique. Ce n’est pas un détail. C’est une alerte rouge. Voir un gardien secoué au point de ne plus pouvoir suivre mentalement, c’est inquiétant en ta...

Voir nos gardiens se faire humilier, se faire narguer et détruire psychologiquement sans réagir, c’est inacceptable.

Et après ça, on voit Montembeault bégayer devant les caméras, incapable de gérer la pression. Il y a un problème de gestion émotionnelle évident.

Et dans l’entourage de l’équipe, le doigt commence à pointer un seul homme : Éric Raymond.

Selon une source interne béton, Raymond se comporte comme si le poste lui appartenait à vie. Aucun ajustement. Aucun échange réel avec les autres entraîneurs. Aucune remise en question.

« Il agit comme si c’était lui le boss. Il refuse les conseils. C’est un domaine sacré pour lui, la position de gardien. Personne ne touche à ça. »

Et pendant que les performances plongent, Raymond continue de jouer la carte du mépris envers certains membres du personnel hockey.

Martin St-Louis, d’ailleurs, commence à le sentir. Lors du dernier point de presse, un journaliste a simplement voulu savoir ce qu'il pensait de ses gardiens. St-Louis a patiné pour les défendre, mais clairement, il aurait voulu que Raymond s'explique à sa place.

Mais ce n’est pas tant la réponse qui choque, c’est le contexte. Il avait en main la fiche statistique des gardiens, et refusait encore d’admettre la faillite évidente devant le filet. Comme s’il voulait protéger à tout prix un homme à qui il ne croit plus lui-même.

Pendant ce temps, Carey Price attend. Et tout le monde le sait.

Officiellement, Carey est encore sous contrat jusqu’en 2026 avec les Sharks de San Jose.

Mais dans les faits, son retour dans le giron du Canadien est déjà discuté à l’interne. Kent Hughes lui a tendu la main pour la saison prochaine.

Et si Price a poliment décliné pour l’instant, prétextant vouloir passer du temps avec ses enfants, personne n’est naïf.

Price veut coacher. Il veut transmettre. Il veut revenir, mais à ses conditions. Et surtout, quand les millions seront dans sa poche et que l’espace sera libre.

Parfait pour la saison 2026-2027.

Et c’est exactement ce que Montréal prépare. L’idée qui circule? Carey Price, coach des gardiens dès la saison prochaine.

Pourquoi? Parce que Jacob Fowler est vu comme son héritier. Et dans les bureaux du CH, on rêve déjà du moment où Price formera Fowler.

Le maître... et son lève...

Il faut être honnête : Éric Raymond n’a plus de marge. Les rumeurs de congédiement commencent à exploser à l'interne.

Les performances ne sont pas là. Le développement est un échec. Dobeš va mal. Montembeault est au fond. Et Fowler attend.

Ce qui se prépare, ce n’est pas une éviction brutale, mais une transition douce. Une sortie organisée, mais inévitable.

Et elle portera un nom : Carey Price.

Parce qu’en 2026, on ne retiendra pas qu’Éric Raymond a coaché les gardiens du Canadien de Montréal.

On retiendra seulement qu’il n’était pas Carey Price.