Dans le marécage lourd qui va engloutir les Islanders de New York, Patrick Roy se retrouve pris au piège.
Même si son équipe va parvenir à se qualifier pour les séries éliminatoires, les sombres nuages de l'incertitude planent au-dessus de la franchise.
Avec le pire bassin d'espoirs de toute la LNH et l'équipe la plus vieille de la ligue, l'avenir des Islanders semble plus incertain que jamais.
Pour Patrick Roy, c'est un défi immense. Les perspectives de reconstruction sont inévitables, mais elles semblent également pénibles.
Les fondations mêmes de l'équipe semblent fragiles, avec peu de jeunes talents pour apporter un souffle nouveau et une équipe vieillissante qui lutte pour maintenir sa compétitivité.
Pendant ce temps, Martin St-Louis se retrouve à jongler avec les rumeurs persistantes concernant l'avenir de Roy. La pression est sur lui et sur Kent Hughes pour trouver un terrain d'entente rapide sur une prolongation de contrat au-delà de 2025, afin de dissiper toute spéculation sur un éventuel retour de Roy à Montréal en 2026.
Car au Québec, l'espoir persiste. La majorité des partisans rêvent encore du retour de Roy en tant qu'entraîneur-chef du Canadien de Montréal en 2026, une position qui semble presque être faite pour lui, alors que son contrat avec les Islanders se termine justement à ce moment.
Mais pour que cela se concrétise, St-Louis et Hughes doivent agir rapidement pour stabiliser l'équipe et garantir son avenir. Car même s'il peut y avoir de l'amour pour St-Louis, il est clair que Roy détient une place spéciale dans le cœur des partisans québécois, une place que seul le Canadien peut vraiment offrir.
Dans ce bourbier d'incertitude, une chose est certaine : St-Louis aura besoin de plus que de l'amour pour le hockey pour naviguer à travers l'amour de la province pour Patrick Roy.
Il aura besoin de stabilité et de sécurité d'emploi pour mener le CH à travers ce processus de reconstruction. Pendant ce temps, Geoff Molson affirme que la reconstruction est loin d'être terminée et qu'il faut être patient.
"Je veux gagner des séries 4-0. Il faudra encore être patient" affirme Geoff Molson
Martin St-Louis est fait pour la patience. Il peut enseigner aux jeunes joueurs du CH, sans avoir aucune pression de gagner.
Du côté de Long Island, Patrick Roy a cette pression de gagner maintnenant, avec une équipe vieillissante, sur le déclin, et le DG Lou Lamoriello qui ne veut rien savoir d'une reconstruction.
Le scénario parfait serait bel et bien que Roy pousse ses vieillards le plus loin possible, en pressant le citron jusqu'à la dernière goutte.
Puis, quand la reconstruction va vraiment commencer à Long Island en 2026, qu'il devienne coach du Canadien de Montréal alors que l'équipe sera prête à prétendre aux grands honneurs.
Pratiquement tout le monde au Québec veut ce scénario. Voilà pourquoi Martin St-Louis va signer une prolongation de contrat à long terme cet été. Alors que son entente se termine à l'été 2025, il va signer pour que son nouveau contrat soit valide bien au-delà de 2026.
Question de balayer les rumeurs de Patrick Roy à Montréal. Question de faire diversion et de camoufler l'amour du Québec pour son Roi.
Peu importe la manière, Martin St-Louis ne sera jamais aimé comme Patrick Roy. Ainsi va la vie. Le Québec a choisi son homme.
Même s'il ne deviendra jamais coach du Canadien de Montréal, Patrick Roy sera toujours le plus aimé. St-Louis doit accepter cette réalité.
Car cela ne changera jamais....