Le DG des Bruins a brisé le Canada

Le DG des Bruins a brisé le Canada

Par Marc-André Dubois le 2025-02-16

La défaite du Canada face aux États-Unis lors de la Confrontation des 4 nations a suscité de vives critiques, notamment envers les décisions controversées des dirigeants canadiens.

Don Sweeney, directeur général de l’équipe canadienne et des Bruins de Boston, ainsi que ses adjoints Julien Brisebois et Jim Nill, sont accusés d’avoir privilégié des affinités personnelles au détriment de la performance, transformant ainsi l’équipe en un véritable “country club”.

L’une des décisions les plus contestées concerne la sélection de Jordan Binnington comme gardien de but titulaire. Malgré des performances en demi-teinte cette saison, Binnington a été préféré à Logan Thompson, considéré par beaucoup comme le meilleur gardien canadien actuel.

Les entraîneurs adjoints Bruce Cassidy et Peter DeBoer, ayant tous deux côtoyé Thompson à Vegas, auraient influencé cette exclusion en raison de relations tendues avec le joueur .

Cette décision soulève des questions sur l’objectivité des choix effectués pour composer l’équipe nationale.

Sur le plan offensif, la présence de joueurs comme Brad Marchand, dont le déclin est évident, a été privilégiée au détriment de talents tels que Mark Scheifele, quatrième meilleur pointeur canadien cette saison.

Les raisons invoquées, notamment des préoccupations concernant l’ambiance dans le vestiaire, semblent insuffisantes pour justifier l’absence d’un joueur de ce calibre.

De même, l’inclusion d’Anthony Cirelli, perçu comme un favori de l’entraîneur Jon Cooper, interroge sur les critères de sélection, surtout lorsque des talents comme Nick Suzuki sont laissés de côté.

La défaite 3-1 contre les États-Unis au Centre Bell a mis en lumière les faiblesses d’une équipe canadienne vieillissante et mal construite.

Les choix discutables des dirigeants, favorisant des affinités personnelles plutôt que la performance et le talent, ont conduit à une équipe qui peine à rivaliser au plus haut niveau.

Alors que le Canada se prépare à affronter la Finlande, une remise en question profonde des méthodes de sélection s’impose pour éviter un scandale sportif majeur et redorer le blason du hockey canadien sur la scène internationale.

Le Canada se retrouve maintenant dans une position extrêmement délicate. Après une performance médiocre contre les États-Unis et une gestion d’effectif fortement critiquée, la pression est immense pour non seulement battre la Finlande, mais aussi remporter ce tournoi.

Parce que si l’équipe canadienne venait à échouer, ces décisions controversées deviendraient un fardeau indélébile que les dirigeants devront porter longtemps.

L’histoire du hockey canadien est marquée par des moments de triomphe, mais aussi par des échecs qui laissent des cicatrices.

Une autre déconvenue, après deux éliminations précoces consécutives au Championnat mondial junior, ne ferait qu’amplifier la grogne populaire.

Si le Canada venait à chuter, chaque choix douteux serait disséqué, chaque omission de joueur talentueux deviendrait un symbole de la mauvaise gestion du hockey national.

On n’efface pas l’histoire, surtout pas au Canada, où le hockey est une religion. Si cette équipe échoue, Don Sweeney, Julien BriseBois, Jim Nill Jon Cooper et leur bande devront répondre à des questions longtemps après la fin du tournoi.

Pourquoi Logan Thompson n’a-t-il pas été sélectionné ? Pourquoi Nick Suzuki, Mark Scheifele, Connor Bedard ou encore Macklin Celebrini n’ont-ils pas eu leur place ?

Pourquoi s’entêter à privilégier des joueurs sur le déclin plutôt que de bâtir une équipe plus dynamique et efficace ?

Une défaite contre la Finlande et une non-qualification pour la finale contre les États-Unis seraient perçues comme un désastre national.

Non seulement l’équipe canadienne deviendrait la risée du tournoi, mais elle légitimerait les critiques des amateurs et des experts qui dénoncent une gestion biaisée et déconnectée de la réalité.

Le Canada joue donc bien plus que sa place en finale. Il joue sa crédibilité. Il joue son honneur. Parce qu’une chose est certaine : s’ils échouent, cette génération de dirigeants sera marquée au fer rouge et ces décisions hanteront le hockey canadien pendant des années.

Depuis quelques années, les décisions des dirigeants d’Équipe Canada suscitent de plus en plus d’interrogations, que ce soit au niveau junior ou senior.

On le voit encore cette année avec un alignement qui semble avoir été bâti selon des critères flous, mettant de côté certains des joueurs les plus talentueux sous prétexte qu’ils ne seraient pas « appréciés » dans le vestiaire.

C’est une aberration. Un tournoi international de cette ampleur n’est pas un concours de popularité. Ce n’est pas un country club. C’est une compétition de haut niveau où la seule chose qui compte, c’est de gagner.

Et pourtant, Mark Scheifele et Logan Thompson ont été exclus pour des raisons qui n’ont rien à voir avec leur talent.

Mark Scheifele, quatrième meilleur pointeur canadien dans la LNH cette saison, n’a même pas été considéré pour faire partie d’Équipe Canada.

Un joueur dominant, un centre capable d’élever son jeu dans les moments critiques, mais qui traîne une réputation d’individualiste insupportable dans le vestiaire.

Ce n’est un secret pour personne : Scheifele n’est pas le coéquipier le plus apprécié de la ligue. À Winnipeg, il a souvent été critiqué pour son attitude jugée égocentrique et pour son incapacité à s’intégrer pleinement dans un collectif.

Paul Maurice, son ancien entraîneur, avait même laissé entendre qu’il était un élément difficile à gérer. Et ce n’est pas pour rien que les Jets ont failli l’échanger plus d’une fois avant de lui donner un nouveau contrat.

Mais soyons honnêtes : est-ce que son caractère devrait l’empêcher de représenter son pays ? Absolument pas. Ce n’est pas une saison de 82 matchs où l’harmonie du vestiaire doit être préservée sur le long terme.

C’est un tournoi de deux semaines où l’objectif est simple : rassembler les meilleurs joueurs disponibles et aller chercher l’or.

Qu’on l’aime ou pas, Mark Scheifele aurait dû être là. Il aurait dû prendre la place d’un joueur comme Anthony Cirelli, qui ne produit absolument rien offensivement.

Le hockey international est une question de talent et d’exécution rapide. Dans un match où chaque présence sur la glace est cruciale, Scheifele aurait apporté une dimension offensive que le Canada n’a tout simplement pas en ce moment.

Et puis, il y a Logan Thompson. L’un des meilleurs gardiens de la LNH cette saison, fraîchement récompensé par un contrat de six ans avec les Capitals de Washington, et qui n’a même pas été invité à rejoindre Équipe Canada.

Pourquoi ? Parce que Bruce Cassidy et Peter DeBoer, ses anciens entraîneurs à Vegas et adjoints avec Équipe Canada, ne voulaient rien savoir de lui.

C’est une décision qui frôle le sabotage. Thompson domine dans la LNH cette année avec des statistiques impressionnantes : une moyenne de 2,24 buts alloués par match et un taux d’efficacité de ,991. (24 victories en 31 matchs).

En comparaison, Jordan Binnington, qui a été nommé gardien partant contre les États-Unis, traîne une moyenne de 2,89 et un pourcentage d’arrêts de ,897.

Binnington n’a pas été à la hauteur contre les Américains. Il a accordé des buts que n’importe quel gardien numéro un de calibre international aurait arrêtés.

Ce n’est pas un hasard si, après ce match, même les médias canadiens et américains ont commencé à remettre en question son statut de gardien partant.

Et pendant ce temps, Logan Thompson regarde le tournoi de chez lui, sachant pertinemment qu’il aurait pu faire mieux.

Ce n’est pas la première fois que les décisions des dirigeants d’Équipe Canada sont remises en question. Lors du dernier Championnat du monde junior, la sélection canadienne avait privilégié des joueurs plus robustes, laissant de côté certains des jeunes talents les plus explosifs.

Résultat ? Une élimination rapide et des critiques acerbes sur la vision archaïque du hockey canadien.

Et maintenant, on voit la même chose avec l’équipe senior. On choisit des joueurs en fonction de leur “fit” dans le vestiaire plutôt qu’en fonction de leur niveau de jeu.

On privilégie les petits soldats loyaux aux entraîneurs plutôt que ceux qui peuvent vraiment faire une différence sur la glace.

Ce n’est pas comme ça qu’on gagne un tournoi international. Ce n’est pas comme ça que le Canada devrait être géré.

Si Équipe Canada ne remporte pas l’or, ils ne pourront pas cacher leurs erreurs.

Leur seule issue ? Gagner. Parce qu’en ce moment, leurs choix sont dans l'eau chaude, et la nation entière a les yeux rivés sur eux.