À Long Island, le vent tourne.
Alors que Lou Lamoriello fait face à des critiques de plus en plus virulentes pour sa gestion erratique des Islanders de New York, une autre dynamique se dessine dans les coulisses : le vestiaire a choisi son camp, et ce n’est pas celui du vétéran directeur général.
Patrick Roy, malgré les résultats décevants, est devenu l’homme du peuple dans le vestiaire et auprès des partisans, reléguant Lamoriello au rôle du dirigeant dépassé.
Le capitaine des Islanders, Mathew Barzal, a récemment pris la parole pour encenser son entraîneur-chef, affirmant que Roy a complètement changé la culture de l’équipe depuis son arrivée.
Ces déclarations, aussi sincères qu’elles soient, sont également un message clair envoyé aux dirigeants : les joueurs sont derrière Roy, et non derrière Lamoriello.
Sur la glace, les résultats des Islanders sont loin d’être impressionnants. Avec une fiche qui les maintient dans la cave du classement de la section Métropolitaine, ils accusent un retard d’une dizaine de points sur une place en séries.
Mais selon Barzal, cela ne reflète en rien l’impact de Roy sur le vestiaire.
« Ce n’est pas important que nous ayons gagné ou perdu, le jour suivant, Patty arrive avec beaucoup d’énergie. Il est vocal et il veut enseigner. Je crois qu’il a été incroyable. »
Ces paroles montrent bien le contraste frappant entre les approches de Roy et Lamoriello.
Là où le DG, fidèle à son style, continue d’imposer une gestion rigide et passé date, Roy est perçu comme un leader inspirant, capable d’unir son groupe malgré les difficultés.
Lou Lamoriello, qui a bâti sa réputation sur une discipline de fer et une vision à court terme axée sur la victoire immédiate, voit aujourd’hui ses méthodes être remises en question.
Après six ans à la tête des Islanders, ses décisions ont mené l’équipe dans une impasse.
On parle d'un effectif vieillissant et sans relève.
Le bassin d’espoirs est parmi les plus faibles de la LNH, conséquence directe des multiples échanges de choix de repêchage pour acquérir des plombiers finiers.
L’échange de Devon Toews, devenu l'un des défenseurs les plus complets de la LNH au Colorado, est encore vu comme l’une des pires décisions de Lamoriello. Imaginez sacricier un défenseur qui montre un différentiel de +162 depuis pour un choix de 2e ronde.
Mais si seulement c'était la seule transaction nuisible du DG.
Sous la direction du "has been" de 82 ans, les mauvaises transactions se sont succédeés à vue d'oeil.
Patrick Roy, de son côté, a conquis le vestiaire, foi de Barzal.
« Sa passion, c’est ce que j’aime de lui. Notre groupe a besoin d’une personne comme Patrick, quelqu’un qui s’attarde beaucoup aux détails. »
« Il est super positif. Il amène une tonne d’énergie. Chaque jour est un nouveau jour et chaque jour est un jour pour devenir meilleur, autant sur la glace qu'en tant qu'êtres humain. »
Roy a su implanter un climat de responsabilité et de confiance, en demandant à ses joueurs de se rendre des comptes mutuellement, une qualité essentielle dans un vestiaire qui a été abandonné par son DG.
Si les résultats ne sont pas encore au rendez-vous sous Patrick Roy, la faute repose sur le DG et non la gestion de l'entraîneur.
Lamoriello, connu pour sa discipline stricte et son approche conservatrice, semble avoir perdu la confiance non seulement des joueurs, mais aussi des partisans et des médias.
Ses récents commentaires sur Igor Larionov, le qualifiant de "grand professeur qui pourrait devenir entraîneur-chef dans la LNH," sont perçus comme un message à Roy, suggérant qu'un changement pourrait être imminent.
Une déclaration qui a fait réagir et qui montre que Lamoriello tente de reprendre le contrôle de la situation en envisageant d'autres options.
Cependant, la vérité est que la pression est de plus en plus forte sur Lamoriello lui-même. Plusieurs sources suggèrent que les propriétaires des Islanders commencent à réfléchir à un futur sans lui, et le nom de Patrick Roy commence à circuler comme un potentiel successeur.
Avec un vestiaire derrière Roy et un directeur général qui s'accroche à son poste malgré des décisions horribles, les Islanders se trouvent à la croisee des chemins.
Patrick Roy a montré qu'il pouvait insuffler une nouvelle énergie à l'équipe, mais sans un changement au sommet, l'avenir reste sombre.
Le vent du changement souffle sur Long Island, et tout porte à croire que Patrick Roy est prêt à en prendre la direction.
Alors que les partisans exigent un changement, Lamoriello semble hésitant à prendre les décisions nécessaires pour redresser le navire, laissant Patrick Roy porter seul la responsabilité du fiasco.
Les joueurs, eux, ne cachent plus leur soutien à Patrick Roy. Son approche directe, sa transparence et sa passion pour le jeu ont conquis les cœurs, et son leadership est unanimement salué dans le vestiaire.
Barzal, qui représente l’avenir de la franchise, a souligné l’honnêteté de Roy comme un facteur clé dans le changement de mentalité de l’équipe :
« Il dit la vérité, et il influence notre vestiaire. Les gars sont capables de se parler dans le blanc des yeux. Sa vision de la culture gagnante est très positive pour notre groupe. »
« C’est un gars pour qui tu veux traverser un mur".
Ces propos sont lourds de sens. Ils démontrent que Roy a su instaurer une culture de responsabilité et de camaraderie, un contraste frappant avec l’approche distante et autoritaire de Lamoriello.
Il est de notoriété publique que Patrick Roy ne s’est jamais contenté d’être un simple entraîneur.
Depuis son passage avec l’Avalanche du Colorado, où il était aussi vice-président, Roy a toujours manifesté son désir de bâtir une équipe à son image.
Avec les critiques croissantes visant Lamoriello, il est désormais légitime de se demander si Roy pourrait devenir le prochain directeur général des Islanders.
Ce scénario, qui semblait improbable il y a encore quelques mois, est désormais sur toutes les lèvres.
Les propriétaires des Islanders, frustrés par le manque de progrès sous Lamoriello, pourraient être tentés d’amorcer un virage en donnant les pleins pouvoirs à Roy, qui a déjà le soutien du vestiaire et des partisans.
Alors que Roy tente de maintenir une culture positive au sein de l’équipe, Lamoriello cherche désespérément à conserver son influence.
Les tensions entre les deux hommes ne cessent de croître.
Quand Lamoriello a complimenté Igor Larionov, ancien joueur de la LNH et maintenant coach dans la KHL, tout le monde savait que le DG voulait viser Roy directement.
Un message à peine subtil, suggérant qu’un remplacement pourrait être envisagé.
Mais Lamoriello est-il encore en position de force ?
Avec le vestiaire derrière Roy et les partisans réclamant un changement de direction, il devient de plus en plus difficile pour Lamoriello de justifier son maintien en poste.
L’heure est grave pour Lou Lamoriello. Alors que Patrick Roy gagne du terrain et que les joueurs vantent ouvertement son influence, il devient évident que le DG des Islanders est sur la corde raide.
Si Lamoriello est congédié dans les semaines ou les mois à venir, ce sera la preuve ultime que le vestiaire, les partisans et les propriétaires ont tranché :
Patrick Roy est l’homme de la situation. Reste à savoir si ce dernier acceptera de relever le défi colossal de reconstruire cette franchise en crise.
Roy est prêt. Et cette fois, il pourrait bien être celui qui dictera les règles du jeu. Et parions qu'il ne fera pas les mêmes erreurs que Lou "has been" Lamoriello.
Go Patrick go!