C'était un véritable feu d'artifice médiatique à Pittsburgh, alors que Kyle Dubas, en furie totale, a littéralement détruit le journaliste montréalais Marco D’Amico devant la presse locale.
Le directeur général des Penguins a tout simplement été cinglant, s’attaquant frontalement aux rumeurs véhiculées par D’Amico, qui affirmait plus tôt cette semaine que les Penguins étaient prêts à liquider plusieurs de leurs joueurs dans une vente de feu imminente.
Lors de son entretien hebdomadaire au « GM Show » avec Josh Getzoff, Dubas n’a pas hésité à remettre les pendules à l’heure d’une manière cinglante.
Visiblement irrité par les spéculations entourant son équipe, le DG a tenu à clarifier la situation avec une déclaration aussi ferme que directe :
« Dire qu’il s’agit d’une vente de feu ou que nous sommes prêts à retenir des salaires sur des contrats à long terme...
Je comprends comment ces histoires commencent à circuler et prennent vie par elles-mêmes, mais ce n’est tout simplement pas vrai. »
Dubas n’a pas caché son mépris face à l’intrusion d’un journaliste montréalais dans les affaires internes des Penguins.
Selon des sources proches de l’organisation, Dubas perçoit cette situation comme une provocation pure et simple, refusant catégoriquement qu'un outsider vienne semer la discorde dans son vestiaire.
Pour lui, Montréal n’a aucun droit de regard sur la gestion des Penguins, et il n’accepte pas que des journalistes de la métropole canadienne viennent fouiller dans ses plans stratégiques.
« Ce n’est pas une vente de feu. Nous avons eu plusieurs discussions, mais avons-nous dit aux autres formations que tout était à vendre? NON. »
Dubas a ensuite ajouté que l’objectif des Penguins n’était pas d’abandonner la saison, mais plutôt de bâtir autour du noyau en place en intégrant de jeunes joueurs, des espoirs et des choix de repêchage.
Pour Marco D’Amico, cette sortie publique est un coup dur. Le journaliste de Montréal, qui avait avancé que presque tout l’effectif des Penguins – à l’exception de Sidney Crosby, Evgeni Malkin, Bryan Rust, Owen Pickering et Philip Tomasino – était disponible, se retrouve pris en défaut.
Ses informations, basées sur des sources internes, ont été balayées du revers de la main par Dubas, qui semble vouloir défendre coûte que coûte son projet à long terme pour les Penguins.
Mais ce qui frappe le plus, c’est l’agressivité avec laquelle Dubas a répondu.
Le DG des Penguins, pourtant réputé pour son sang-froid, a cette fois laissé exploser sa frustration face à ce qu’il considère comme une ingérence intolérable des médias montréalais dans la gestion de son équipe.
Malgré cette déclaration incendiaire, les rumeurs continuent de circuler à propos de plusieurs joueurs des Penguins, notamment Anthony Beauvillier, Tristan Jarry et Rickard Rakell.
Bien que Dubas nie une « vente de feu », les observateurs de la LNH savent que Pittsburgh est dans une situation délicate, coincée entre un désir de se qualifier pour les séries et la nécessité de préparer l’avenir.
Des équipes comme les Rangers de New York et les Devils du New Jersey surveillent de près la situation, espérant profiter d’une éventuelle ouverture malgré les propos fermes du DG.
Ce qui est clair, c’est que Kyle Dubas ne tolérera pas que des journalistes de l’extérieur viennent perturber ses plans.
La relation entre Pittsburgh et les médias de Montréal, déjà tendue, pourrait bien s’envenimer encore davantage.
Pour Dubas, il s’agit d’une bataille d’influence, et il n’hésitera pas à utiliser les tribunes publiques pour protéger son équipe des rumeurs qu’il juge infondées.
Dubas vient d’envoyer un message clair : il ne laissera personne dicter sa gestion des Penguins, surtout pas un journaliste montréalais qui, selon lui, dépasse les bornes.
Reste à voir si cette tempête médiatique s’apaisera ou si, au contraire, elle marquera le début d’une guerre froide entre Pittsburgh et les médias québécois.
Mais une chose est certaine : Marco D’Amico s’est frotté à un mur du nom de Kyle Dubas, et ce dernier n’est pas près de lui pardonner.
Il ne fait aucun doute que le DG des Penguins a explosé en conférence de presse à cause de la tension autour d’un sujet beaucoup plus sensible que la simple « vente de feu » des Penguins : les rumeurs incessantes liant Sidney Crosby à Montréal.
Depuis plusieurs semaines, les médias québécois et les partisans des Canadiens alimentent un narratif de plus en plus séduisant : Crosby, fatigué de traîner une équipe moribonde et sans avenir, trouverait enfin un environnement compétitif à Montréal, une équipe en pleine ascension sous les ordes de Martin St-Louis.
Sur les réseaux sociaux, l’idée fait du chemin, à tel point que les partisans voient déjà Crosby soulever la Coupe Stanley en bleu-blanc-rouge.
Si Dubas est monté au créneau avec autant d’intensité, ce n’est pas seulement à cause des déclarations de Marco D’Amico – qui, soit dit en passant, n’a jamais mentionné Crosby ni relié le capitaine des Penguins à un départ.
Non, ce qui a réellement mis le feu aux poudres, c’est la manière dont Montréal s’est emparée du dossier et a transformé une simple spéculation en une véritable bombe médiatique.
Dubas n’a pas digéré que l’on suggère que Crosby lui-même pourrait envisager de lever sa clause de non-échange pour fuir le naufrage qu’est devenu Pittsburgh.
« Sidney Crosby est et restera un Penguin. Nous n’avons jamais, et je répète JAMAIS, discuté d’une éventuelle transaction impliquant Sidney. » - Kyle Dubas, visiblement en furie.
Les partisans des Penguins, déjà à bout de patience, ont vu ces rumeurs comme une trahison potentielle, et c’est précisément cette ambiance toxique qui a poussé Dubas à trouver un coupable.
Marco D’Amico est devenu le bouc émissaire parfait, un journaliste montréalais qui symbolisait pour Dubas toute cette agitation.
Le fait est que les spéculations autour de Crosby ne sortent pas de nulle part. Les Penguins sont à la dérive, peinant à rester compétitifs dans l’Association de l’Est.
Avec une fiche de 20-21-8 et des chances de séries de plus en plus minces, la question se pose : pourquoi Crosby, à 37 ans, voudrait-il gaspiller ses dernières années dans un club en ruine ?
À l’opposé, le Canadien de Montréal continue de progresser, et avec une équipe jeune, dynamique et un entraîneur inspirant, la possibilité d’ajouter Crosby à une formation aspirante à la Coupe Stanley fait rêver.
Même si cette rumeur n’a jamais été directement lancée par D’Amico, elle est sur toutes les lèvres des fans et des médias montréalais, et cela rend Dubas fou de rage.
Les partisans des Canadiens poussent l’idée encore plus loin : Crosby enfilant le chandail bleu-blanc-rouge, et offrant à Montréal un leadership inestimable...et la Coupe Stanley.
Ce genre de rumeurs, aussi exagérées soient-elles, font grimper la pression sur Dubas, qui se retrouve à devoir calmer le feu au sein de son propre vestiaire, tout en répondant aux questions gênantes des médias locaux.
Au final, même si Marco D’Amico n’a jamais insinué que Crosby était sur le marché ou lié à Montréal, il s’est retrouvé sous les projecteurs en raison de l’hystérie collective autour de l’avenir du capitaine des Penguins.
Dubas, cherchant désespérément à reprendre le contrôle de son équipe et de la perception médiatique, a choisi de s’attaquer à lui pour tenter de détourner l’attention de la véritable question : les Penguins sont-ils toujours une équipe viable pour Sidney Crosby ?
Poser la question, c'est y répondre.
Si Dubas pensait calmer la tempête en humiliant un journaliste montréalais, il s’est trompé sur toute la ligne.
Montréal continue d’y croire, et chaque défaite des Penguins ne fait qu’alimenter les spéculations sur une éventuelle fuite de Crosby vers un marché où il pourrait réellement aspirer à une dernière conquête de la Coupe Stanley.
Les jours de Crosby à Pittsburgh sont-ils comptés ? Une chose est certaine : Dubas devra livrer plus qu’une sortie médiatique furieuse s’il veut éteindre l’incendie.