L'annonce de la nomination de Lindy Ruff comme coach des Sabres de Buffalo a suscité une vague de réactions, oscillant entre la surprise et la frustration, voire l'indignation.
Pour beaucoup, c'était comme si le passé revenait hanter le présent, un retour aux jours révolus où les dinosaures régnent toujours derrière les bancs de la LNH.
Le choix de Ruff a été perçu comme une décision conservatrice dans un monde qui crie à grands cris pour le changement.
Alors que les Sabres ont désespérément besoin d'un nouveau souffle, d'une injection d'innovation et de modernité, nommer Ruff semblait être un pas en arrière plutôt qu'en avant.
C'est comme si l'équipe avait décidé de revenir dans les années 90, comme si revenir à ses anciennes amours allaient changer la fortune des pauvres Sabres.
On aurait pu penser que les leçons du passé avaient été apprises, que les équipes de la LNH comprendraient enfin qu'il est temps de tourner la page et de se tourner vers l'avenir. Mais non, apparemment, le passé a encore son emprise sur le présent.
On ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec Marc Bergevin qui avait engagé Michel Therrien, puis Claude Julien, des entraîneurs "vintage" ramenés pour tenter de raviver une flamme qui semblait s'être éteinte depuis longtemps.
C'était comme si l'on avait pris un livre poussiéreux sur le hockey des années précédentes et que l'on avait tenté de le relire, espérant y trouver des réponses pour le présent.
L'histoire se répète, comme une vieille chanson que l'on entend trop souvent à la radio. Les Sabres ont besoin de changement, de nouvelles idées, de jeunes talents pour les guider vers un avenir meilleur.
Mais au lieu de cela, ils ont choisi de regarder en arrière, de se cramponner à ce qui est familier plutôt que de risquer l'inconnu.
Dans un monde où l'innovation est la clé du succès, la nomination de Lindy Ruff semble être un choix qui défie la logique moderne du sport professionnel.
Peut-être que les Sabres trouveront le succès avec Ruff à la barre, mais pour beaucoup, cela ressemble simplement à un retour en arrière dans un monde qui évolue à toute vitesse.