- Le fils de Pat Brisson....Brendan...
- A eu Crosby comme gardienne...
- Tavares et Kane comme "grands" frères...
- Quel HÉRITAGE..
- Mais il ne parle pas FRANÇAIS?????
«J’ai grandi dans le hockey. Le hockey, c’est ma vie. Plus jeune, je rêvais de devenir un joueur de la LNH. Ça fait quand même longtemps, on recule à près de 40 ans pour parler de mes années dans la LHJMQ (1982-1983 à 1985-1986). Je n’ai pas atteint mon rêve comme joueur, mais je gravite encore dans ce milieu. Je me suis construit un autre rêve comme agent.»
«Maintenant, je suis tellement heureux de voir Brendan. Il s’approche de son rêve à lui. Il a commencé à jouer au hockey à l’âge de trois ou quatre ans. Il jouait ici à Los Angeles. Au départ, ce n’était pas le marché idéal. Nous sommes en Californie, mais le hockey connaît une très belle croissance. L’an dernier, il y avait deux ou trois joueurs originaires de la Californie repêchés au premier tour (quatre joueurs originaires de la Californie parmi les 53 premiers choix). Dans quelques semaines, ce sera au tour de Brendan d’entendre son nom.»
«J’aurais aimé vivre le repêchage à Montréal, affirme Brendan...en anglais. On aurait parlé d’un événement encore plus spécial avec la famille de mon père qui aurait pu y être. La pandémie de la COVID-19 a changé les plans et le repêchage se déroulera probablement sur internet. Malgré tout, j’ai très hâte à ce jour. Je partagerai ce moment avec mon père, ma mère Kim et mon petit frère Jordan. J’imagine que le sentiment sera aussi intense quand je découvrirai mon nom sur l’écran à la place d’être assis dans les gradins du Centre Bell.»
«Je n’ai pas eu la même enfance, a lancé Pat. Je me souviens des jours de ma jeunesse où j’ai rencontré Yvan Cournoyer ou Guy Lafleur. Je n’en dormais pas pendant trois jours. J’étais sur un nuage.»
«Mes garçons ont grandi avec les Crosby, MacKinnon ou Tavares. Ils sont tous déjà restés chez moi l’été pour des camps de développement. Pour Brendan, ça fait partie de la normalité. Il a toujours côtoyé les meilleurs joueurs de la LNH. Vers l’âge de 13 ou 14 ans, Brendan a réalisé une chose importante. Il a compris que ces gars-là n’étaient pas juste des amis ou des clients de son père, mais aussi des athlètes d’exception. Il a commencé à regarder ce qu’ils faisaient. Il a absorbé plusieurs aspects essentiels de la vie d’un hockeyeur professionnel.»
«Brendan pouvait aussi entendre des conversations téléphoniques quand il était en voiture avec moi. Ça pouvait arriver qu’un joueur me téléphonait après un match et que Brendan était assis sur le siège arrière.»
«Sid devait avoir 17 ans et il était de passage à la maison. Moi, j’avais trois ou quatre ans. Mon petit frère avait eu un petit accident. Il était tombé et il avait cogné son front contre une table. Il s’était coupé l’arcade sourcilière. Il saignait beaucoup. Mes parents avaient choisi de partir à l’hôpital avec Jordan. Il avait reçu des points de suture. Moi, j’étais resté à la maison avec Sid. Il servait de gardienne! Il m’avait donné un bain et il avait regardé la télévision avec moi.»
«John Tavares avait habité chez moi pour une semaine quand j’étais plus jeune. J’avais 8 ans environ et mon frère devait avoir 6 ans. John s’entraînait et il buvait toujours un shake de protéines après ses entraînements. On appelait ça le John Tavares shake. Pour les trois ou quatre années suivantes, je voulais boire le même shake.»
«Je ne suis pas différent des autres espoirs, j’espère me faire repêcher le plus rapidement possible. J’aimerais sortir au premier tour, mais si je devais glisser au 2e tour ou même au 3e tour, je ressentirai probablement le même sentiment. Le lendemain du repêchage, j’appartiendrai à une équipe de la LNH et il restera un long chemin à parcourir, peu importe ton rang de sélection.»
«Si je retire mon chapeau de père et que je replace celui d’agent et de gars d’hockey, je peux immédiatement te répondre que Brendan connaît une très belle progression depuis trois ans. Il y a trois ans, il mesurait juste 5 pi 7 po. Maintenant, il fait 5 pi 11 et un quart. Il n’a pas juste grandi comme jeune homme, il a aussi grandi comme joueur sur la glace. Je note un progrès tous les ans. Quand Brendan avait 14 ans, je ne l’aurais pas recruté pour mon agence. Il a toutefois suivi une très bonne courbe de progression.»
«Je vois un jeune qui évolue constamment, même mois par mois. À mon avis, je le décris comme un choix de premier tour. J’aime vraiment sa progression au cours des derniers mois, des dernières années.»
«Quand je suis arrivé à Shattuck (école secondaire où est passé Crosby, Toew, Parise, j’ai réalisé un paquet de choses. Ça m’a fait écarquiller les yeux. J’ai quitté la maison et mes amis à l’âge de 14 ans pour poursuivre mon rêve de jouer au hockey dans une petite école du Minnesota. J’ai tellement appris de mon passage là-bas. J’ai grandi comme hockeyeur, mais aussi comme jeune homme. Maintenant, je me sens prêt pour mon prochain défi avec les Wolverines du Michigan. J’espère que ça me servira de tremplin pour la LNH.»