Le fils de Patrick Roy atteint de la bactérie mangeuse de chair: une histoire sombre

Le fils de Patrick Roy atteint de la bactérie mangeuse de chair: une histoire sombre

Par David Garel le 2025-03-07

Jonathan Roy, dans une entrevue poignante sur le podcast Prends Un Break, a fait son mea culpa sur la fameuse histoire du spa avec son père, Patrick Roy, qu’il avait partagée en janvier 2024 sur les ondes du balado.

Il a exprimé ses regrets d’avoir exposé un moment aussi intime de la vie familiale en public.

Il avait raconté sans filtre comment, lors d’une soirée arrosée, il s’était retrouvé dans le spa familial en compagnie de deux danseuses.

Mais ce qui avait surtout fait réagir, c’était la réaction de son père, Patrick Roy. Contrairement à ce que l’on aurait pu imaginer, l’ancien gardien étoile n’avait pas réprimandé son fils ni exprimé son désaccord. Au contraire, il lui avait lancé un regard de fierté accompagné d’un pouce en l’air.

En parlant de cet incident, où il avait mentionné des détails embarrassants concernant son père, Jonathan a reconnu que c’était une erreur de sa part:

Il a expliqué que, dans l’excitation du moment et à force de vouloir être authentique, il s’était laissé emporter.

“J’ai appris de ça, et ça me fait du bien de le réaliser. Je me suis dit, c’est n’importe quoi de dire ça sur mon père”, a-t-il admis, visiblement désolé de l’impact que cela a pu avoir sur la réputation et l’intimité de son père.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Jonathan s’est ensuite ouvert sur une autre expérience profondément intime et choquante, qui a failli lui coûter la vie.

Après avoir partagé une soirée où il avait vécu une expérience embarrassante dans un spa, où une situation intime avec deux amies, l’a conduit à être gravement malade, Jonathan a raconté comment il a contracté la bactérie mangeuse de chair.

Un extrait vidéo qui donne la chair de poule:

Cela a été causé par une coupure qu’il avait subie dans une zone intime, et il a expliqué que la bactérie s’était introduite dans son système par cette blessure, après avoir été exposée dans le spa.

“J’ai failli mourir. Si ça avait touché mon cœur, c’était fini”, a-t-il confié avec une gravité évidente. Il a raconté les moments terrifiants qu’il a vécus à l’hôpital, où il a été pris en charge d’urgence, ayant frôlé la mort à cause de cette infection.

“Je n’avais aucune idée que ça pouvait arriver comme ça, mais c’était tellement grave, ça aurait pu être fatal”, a-t-il poursuivi.

Jonathan a également révélé un aspect plus personnel de cette histoire, en parlant de la façon dont cela a affecté sa vision de la santé et de la sécurité dans sa vie

. “On m’a dit que ma grand-mère avait perdu son bras à cause de cette même bactérie, alors quand j’ai eu ça, ça m’a vraiment frappé. C’était un avertissement”, a-t-il déclaré, avec un ton grave.

Ce récit, presque surnaturel, a été une leçon de vie pour lui, et il a voulu partager cette expérience pour mettre en garde ceux qui pourraient sous-estimer les dangers liés à des activités apparemment inoffensives comme un moment de détente dans un spa.

Au-delà de ces moments d’introspection, Jonathan a continué à aborder des sujets plus légers et des réflexions personnelles, notamment sur ses relations familiales et son rapport à l’argent.

Il a évoqué sa relation avec son père, expliquant qu’ils étaient désormais plus proches, notamment depuis qu’il a quitté le hockey pour se consacrer à la musique.

Il a aussi ouvertement parlé de ses difficultés à gérer la perception publique liée à son nom de famille, tout en affirmant que l’argent ne fait pas le bonheur.

“Ce n’est pas l’argent qui compte. Ce qui compte, c’est d’être bien dans sa peau et d’avoir une belle connexion avec les gens qu’on aime”.

Il a confirmé ce que plusieurs soupçonnaient : sa relation avec son père a été marquée par la distance et une pression énorme.

« Je voulais me rapprocher de lui. C'était mon idole, mais il était souvent absent. Je me suis mis au hockey pour créer un lien avec lui, » confie-t-il.

Choisir d'être gardien de but comme Patrick Roy n'était pas anodin, mais un choix inconscient dicté par le besoin de reconnaissance.

« J'espérais qu'il me montre comment bien jouer, qu'on partage des moments ensemble. »

Mais cet espoir s'est rapidement heurté à la réalité :

« Il m'a dit que je devais retourner à l'école, et c'est à ce moment-là que j'ai fait le switch vers la musique. »

Le déclic s'est fait progressivement, mais aujourd'hui, il en est convaincu : ce changement de trajectoire a aussi réparé sa relation avec Patrick Roy.

« C'est mieux maintenant. Avant, on avait la même passion, mais la relation était tendue. Aujourd'hui, il me respecte dans mon choix de vie. »

Au fil de l'entrevue, il a aussi abordé un sujet souvent source de malentendus : l'argent. Grandir en étant le fils d'une légende du hockey lui a valu des préjugés et une certaine culpabilité.

« On m'a toujours jugé parce que mon père avait de l'argent. Mais je n'ai rien demandé. J'étais mal à l'aise d'admettre qu'il m'aidait pour la musique, alors que la majorité des parents soutiennent leurs enfants dans ce qu'ils aiment. »

Cette pression sociale l'a longtemps affecté.

« J'avais peur qu'on dise que si je réussissais, c'était uniquement à cause de mon père. » Avec le temps, il a appris à ignorer ces commentaires. Mes parents m'ont aidé, et heureusement, parce que j'aurais fini dans la rue. Aujourd'hui, je peux leur dire merci. »

Jonathan Roy a également abordé le rapport qu'il entretient avec la notoriété de son père. En Bulgarie, où il a rempli une salle de 1 000 personnes, personne ne savait qui était Patrick Roy.

Une expérience libératrice pour lui.

« J'avais l'impression que pour la première fois, on me voyait juste pour ma musique. C'était moi, mon art, pas l'ombre de mon père. »

Sur la question de la liberté, il a confié qu'il avait toujours été un être nomade, cherchant un équilibre entre carrière et quête de sens.

« J'ai besoin de décrocher trois ou quatre mois par année. Je pars à Bali, aux Philippines, pour me retrouver, ralentir. »

Une philosophie de vie qui le pousse aussi à voir l'avenir autrement.

« Je ferai pas de la musique toute ma vie. J'aimerais ouvrir un hôtel, un centre de yoga, peut-être un resto. Je suis un explorateur dans l'âme. »

Ce besoin de connexion profonde s'exprime aussi dans sa façon d'aborder la musique.

« Je cherche le flow state, cet état où tu es pleinement présent, que ce soit sur scène, en création ou dans la vie. »

« Mon père m'a dit un jour : ‘Ce sont les fans qui font ta carrière.’ Je ne l'oublierai jamais. »

Tout comme il n'oubliera jamais ce moment où il a failli perdre la vie à cause d'une aventure à trois dans un spa. Jonathan Roy est un miraculé. Il le sait.

Son parcours est une preuve que la vie peut basculer en un instant, mais aussi qu’il est possible de renaître, de reprendre le contrôle, de redéfinir son propre chemin.  

Et ça, c’est la plus belle victoire de toutes.